La pêche intensive provoque en moyenne une diminution de 30 % de la taille du corps des poissons. Cette diminution en taille réduit les rendements de la pêche et a des conséquences écologiques importantes. En prélevant les gros spécimens et des grandes quantités d’individus, la pêche diminue la densité de population et grippe par conséquent le processus de sélection naturelle qui encourage l’apparition de gros poissons.
F Roussel Actu-Environnement 22/03/21
Commentaires :
1. mercredi 24 mars 2021 à 11:192021-03-24T10:19:41Z, par vincent
Pêche et sélection naturelle
Le consommateur n’est malheureusement souvent pas suffisamment informé.
Concernant un problème un peu différent, mais aux conséquences écologiques majeures, la pêche du bar pendant sa période de reproduction, et sur les frayères à grands traits de chalut à côté de chez nous n’est pas mal non plus.
En février - mois pendant lequel les ligneurs de la pointe de Bretagne cessent de pêcher le bar qui se reproduit - la seule criée des Sables-d’Olonnes a débarqué 40 tonnes de bar par semaine (AGRIMER).
Outre le fait qu’à cette époque ce poisson est à peu près immangeable, qu’il y a toujours des invendus pour les farines ou les granulés, c’est plusieurs millions d’alevins à ne pas naÎtre par individu capturé.
En février et mars, du bar de chalut est vendu à 10 euros le kg sur les étals en Finistère, pour le grand plaisir des consommateurs ignorants et trompés...