Ode à la Godille
2 commentaires
A première vue, on pourrait se dire que la pratique de la godille ne se justifie guère quand, par exemple, deux avirons permettent de nager efficacement. Mais allez donc vous faufiler entre deux coques de bateaux à quai, avec deux avirons qui pendent comme les ailes d’un albatros échoué sur le pont d’un navire. Tandis qu’à l’aide d’un aviron de godille... Sans compter que savoir godiller, c’est en quelque sorte accéder à une aristocratie de l’aviron. Parce que tout d’abord, le mouvement de l’aviron de godille est complexe, qu’il nécessite un poignet souple mais ferme, un sens du rythme pour dessiner le « huit » parfait qui dans l’eau apportera la progression nécessaire. Et que la godille propose d’infinies variations : en jouant sur l’inclinaison de la pelle on adoptera un mouvement plus ou moins coulé, de même qu’en travaillant l’amplitude du mouvement. La godille peut être sauvage et brutale quand le rameur s’y prend à deux mains pesant de tout le poids de son corps pour donner le maximum de force à son mouvement. Elle peut être souple et détachée : on voit fréquemment certains godilleurs tenir nonchalamment d’une main leur aviron tandis que l’autre reste bien au chaud dans une poche. Certains peuvent diriger leur embarcation en regardant distraitement ailleurs, comme si la barque connaissait le chemin... mais ne vous y fiez pas : c’est juste pour eux l’occasion de faire la démonstration que certaines économies d’énergie confinent parfois au sublime...
Temps-Fête Douarnenez 19/22-7
Vos commentaires
# Le 25 juillet 2012 à 09:57, par godille lampaulaise lampaul plouarzel
un petit bonjour de la godille lampaulaise
pourrez t’on faire connaisssance !!!!!!
coatanea.thierry@wanadoo.fr
president ariane
vice president thierry
a +
# Le 25 juillet 2012 à 10:08, par Anita
Ce blog n’a rien à voir avec l’organisation du championnat du monde de godille (à part lui manifester un soutien chaleureux) et... la présence d’un lien vers leur blog dédié.
à vos lunettes :-)
AM