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Lutte contre les addictions

4 commentaires

Dans le cadre du travail dans la lutte contre les addictions, (alcool, tabac, cannabis, internet, portables, jeux vidéo...) en coopération avec l’association Douar Nevez , la municipalité propose 2 journées avec les écoles (les 19 et 20 mars ) et le 19 au soir une réunion d’information à destination des parents et autres adultes.
Elle sera animée par le Dr Christine Latimier, le Dr Stéphanie L’Hamidon de Douar Nevez, et le Dr Michel Kervella de l’ANPAA.

A 20h30 à la salle des fêtes.


Vos commentaires

  • Le 15 mars 2012 à 16:05, par Anita

    C’est bien ce type d action après je pense pas que les adolescents qui ont de réels problèmes souhaitent faire la démarche de venir à ce type de conférence. C’est bien de faire de la prévention pour les enfants et cette derniere devrait etre davantage renforcer dans les collèges ou lycées à un age plus critique. N’oublions que les adolescentsz deviendront de jeunes adultes qui seront pour certains toujours accro que ce soit aux jeux vidéo alcool ou drogues.

    cedric celinou

  • Le 16 mars 2012 à 11:27, par Guillaume

    Bonjour,

    Cette conférence est destinée aux parents et aux adultes. Tous les collégiens bénéficieront d’une action de prévention les lundi et mardi 19 et 20 mars, sur un temps différent de celui des adultes.

    Cordialement,

    Guillaume

  • Le 14 avril 2012 à 12:20, par Anita

    Existe-t-il un lien entre précarité et addiction ?
    .../...LAURENT KARILA : Il y a des facteurs de risques liés au produit (son statut social, l’image qu’il véhicule...), à l’individu (recherche de sensation, peur du danger, antécédents familiaux de conduites addictives, problèmes psychiatriques) et à son environnement (situation sociale défavorisée) qui jouent. Il faut que ces trois facteurs interagissent pour qu’une conduite addictive s’installe. à‡a n’est pas parce qu’on est pauvre qu’on a plus de risques de tomber dans la drogue ou l’alcool. _ Mais si on n’a pas de travail, une famille plutôt tolérante vis-à -vis de l’usage de produits dopants, un stress et une angoisse quotidiens, une personnalité qui aime bien expérimenter ses limites, là , il y a danger.

    Comment sortir de cette spirale infernale ?
    L. K. : Par une prise en charge intégrée : sociale, psychiatrique, addictologique et organique. L’approche doit être globale. Le plus efficace, c’est de combiner évaluation psychiatrique et traitement médicamenteux.

    Emmanuelle Souffi MNH revue

  • Le 14 avril 2012 à 12:24, par Anita

    La double peine

    28 ans, Cécilia n’a pas le profil de la toxicomane dessiné par l’opinion publique. Jolie, pétillante, cette vendeuse dans le prêt-à -porter consomme pourtant régulièrement de la cocaïne. Intégrée socialement, elle se fait une ligne le soir avant de sortir. « La coke rend plus endurant et elle anéantit les effets de l’alcool, indique-t-elle. Avec elle, tu te sens bien. Tu deviens amoureux de la vie. »
    Cécilia n’est pas une marginale. Juste une jeune femme qui aime les expériences interdites. Drogues, tabac, alcool... Les
    comportements addictifs se multiplient et touchent tous les publics, des plus au moins défavorisés. 9,7 millions de personnes de 12 à 75 ans consomment régulièrement de l’alcool, 3,8 millions des psychotropes et 1,2 million du cannabis, selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). _ Avec 11,8 millions de fumeurs quotidiens, le tabac est le produit psychoactif star. Une lame de fond qui inquiète médecins et spécialistes. Car les plus accrocs, ceux qui ont le plus de mal à décrocher, sont souvent ceux qui souffrent le plus. C’est ainsi parmi les chômeurs que le tabagisme a le plus progressé entre 2005 et 2010. À tel point que Roselyne Bachelot, lorsqu’elle était ministre de la Santé, avait demandé à Pôle Emploi de mener une action spécifique en direction des publics à risques. Souvent, dans les catégories aisées, la consommation est régulière mais contrôlée. On expérimente, mais on ne goûte pas tous les jours. En revanche, parmi les plus fragiles, elle dérape pour se transformer en véritable addiction. « Les consommations les plus problématiques sont fréquentes parmi les plus précaires et les moins diplômés », notent les chercheurs de l’Inserm , de l’OFDT et de l’Inpes dans le Baromètre Santé 2005. 29 % des sans-abris franciliens sont addicts à un produit, selon une récente étude du Samu social et de l’Inserm. Un sur cinq est dépendant à l’alcool, 16 % au cannabis. et 2.4 % à la cocaïne. Si la pauvreté ne conduit pas forcément à la dépendance, elle constitue un terreau qui favorise les risques de tomber dedans. Car elle rend sensible aux fuites en avant pour oublier. Comme le pointe le Baromètre Santé, « la précarité professionnelle apparaÎt comme un facteur de vulnérabilité vis-à -vis des usages à risques sans doute parce qu’elle peut entraÎner une détresse psychologique les favorisant et une moindre prise de conscience du risque. » L’absence d’emploi, de toit pour dormir, associée à une vie de famille inexistante ou décomposée. conduisent à faire plonger plus d’un individu. Le sentiment d’abandon est souvent vécu comme une cause de passage à l’acte. Mais il n’est pas unique. Comme le résume le docteur Laurent Karila, une multitude de facteurs pousse l’individu à trouver dans l’alcool, la drogue, le tabac, ou même les jeux vidéos, une échappatoire. « Les sujets mettent en relation le malaise psychologique (angoisse, ennui, déprime), les conditions d’existence et les privations du quotidien (de toit, de repas, de besoins primaires), le manque de perspectives d’intégration sociale (...), la maladie, l’autodestruction, la marginalité (...) », observent les spécialistes du laboratoire de Psychologie sociale de l’université de Provence. La réalité, trop dure, est gommée par l’excès. Ce qui rend les discours de prévention et les tentatives de décrochage difficiles à entendre. Comment se priver de ce qui fait encore du bien alors qu’on n’a déjà plus rien ? Pour soigner le mal, il faut donc déjà panser les plaies. Les rechutes étant fréquentes, la prise en charge doit être à la fois médicamenteuse et psychologique. Dans les centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa), l’approche est globale et plus simplement par type de produits (alcool, tabac, cannabis...). Une condition pour réussir à tirer un trait sur son passé d’addict...

    Emmanuelle Souffi MNH revue

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