"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

Les défenseurs de l’athéisme

Publié le 24 mai 2021 à 05:38

Leurs techniques se fondent sur les deux axes classiques de la critique athée des religions : l’aspect logique et moral. « Même si les religions étaient exactes d’un point de vue scientifique, tu pourrais les attaquer sur le plan moral. C’est déjà plié sur le plan scientifique. Malheureusement, il y a une vague d’irrationalité qui parcourt la planète. L’école ne fait pas la différence entre croyance et savoir. Les gamins ne savent plus lire, argumenter. Ils ne connaissent pas l’histoire. Comment tu veux qu’ils aient le bagage pour émettre une critique rationnelle de la religion ? »

Jean-Loup Adenor Marianne

Commentaires :

  • On va se contenter d’un argument de Bakounine : "Si Dieu est, l’homme est esclave ; or l’homme peut, doit être libre, donc Dieu n’existe pas"

  • Puis-je me permettre d’ajouter cette pensée attribuée à Voltaire, : "tout ce qui ne peut pas se prouver scientifiquement n’existe pas."

    Il y a là matière à aire fonctionner nos neurones.

    JYT

  • Les gamins ne savent plus lire, argumenter. Ils ne connaissent pas l’histoire.

    Il faudrait d’abord s’entendre sur ce que « savoir lire » veut dire…

    Pour le « Â ils ne savent plus argumenter », je ne suis pas du tout d’accord. Je pense au contraire que par rapport à « Â jadis », les situations qui autorisent et qui incitent à l’analyse et l’argumentation à l’école sont bien plus quotidiennes.

    Reste à faire que certains élèves n’y soient plus en souffrance (ici, comme en lecture).

    Quant à l’histoire, les gamins connaissent celle que le ministère demande aux enseignants d’inculquer.

    Et du coup, à part pour quelques exceptions qui ne font pas la règle, je ne suis pas sûr que ça se joue au niveau d’un « Â bagage pour émettre une critique rationnelle de la religion ».

  • Ayant suivi de près les scolarités de mes petit-fils, d’assez près celle de mon arrière petite fille, j’ai effectivement pu constater que certains enseignants se contentent d’obéir aux ordres du ministère en matière de programmes. Il en existe heureusement qui "transigent" (tout comme nos 3 instit. ont refusé, durant toute la guerre de 39/45, de nous apprendre "Maréchal nous voilà ").
    Incidemment, lorsque je rencontre un enfant ou un ado, je m’intéresse à ses centres d’intérêt et à ses lectures. Je suis très, très souvent perplexe. ET alors, quand je lis certaines pages Facebook, et que j’y évalue l’âge des signataires que je connais, je n’ose pas me demander quelles sont leurs "capacités à émettre une quelconque analyse rationnelle".
    Je me pose même quelquefois la question pour certains, faisant ou ayant fait, qq études supérieures ....... Alors pour tous les glandeurs, les laissés pour compte dans des classes de "transition", les décrocheurs etc, il ne leur reste effectivement qu’à prier sans se poser de questions.
    AM

  • Je constate aussi très largement – hélas – ce constat. C’est la cause avancée par le journaliste de Marianne qui m’interpelle.

    Je crois que l’école, en général, « Â fait le job », tant bien que mal, avec les moyens déficients qu’on lui donne (y compris en terme de gestion des élèves en situations de difficulté, qui, pour certains sont devenus « Â glandeurs » parce qu’ils étaient en difficulté sans aucune autre perspective que de rester en difficulté).

    Et c’est aussi heureux que, parfois, certains élèves – pourtant sans facilités à la base – réussissent malgré l’école. Pas question non plus de verser dans l’angélisme par rapport aux enseignants, quand on connaÎt les méthodes pédagogiques de certains, heureusement très minoritaires (alors que la majorité d’entre eux essaie de se battre pour les élèves tout en se battant aussi contre les prescriptions de Blanquer).

    Je pense que les doutes sur « Â leurs (celles des gamins) capacités à émettre une quelconque analyse rationnelle » sont malheureusement fondés, mais je les mettrais surtout sur le dos d’une anesthésie générale.

    Il suffit de se placer innocemment devant un écran, tout petit ou plus grand, pour s’apercevoir que ce ne sont pas les « chloroformisateurs » qui manquent. Et pourquoi se faire ch… à réfléchir, alors que c’est tellement plus confortable et rapide quand quelqu’un le fait pour moi, et quand en plus il en profite pour « Â m’émanciper » et me faire vivre une vie « Â hors-sol », tellement éloignée des réalités déplaisantes.

    J’ai le beurre et l’argent du beurre.

    Accessoirement, y’a même le cul d’ la crémière, puisque les gamins de tous ages peuvent aller étudier l’art de la critique sur la plupart des sites porno en cliquant sur « Â je suis majeur ». Mais on s’éloigne du Bon Dieu...

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