ça sert aussi à ça les nouvelles éditions : à compter les fidèles. Si le nombre s’amenuise, il est toujours plaisant de retrouver les anciens piliers, même si la nostalgie affleure sous les plaisanteries, ce qui n’en empêche pas certains de reprendre le collier quand ils voient leurs successeurs dépassés par un afflux soudain d’affamés. A ce propos, il est agréable de voir que les copains de Musicanou renvoient l’ascenseur, après l’aide de l’équipe du Festival à leur soirée du Gripp.

On croise aussi les cinéphiles locaux grignotant un sandwich entre deux représentations. Parmi eux, sans surprise, les vaillant(e)s et constant(e)s militant(e)s de Cinéf’îles.

Quelques figures locales affirment leur soutien permanent à l’institution. On reconnaît parmi eux des animateurs de l’activité culturelle vivante de l’île mais on continuera à regretter qu’une partie de la population ne fréquente ce festival ni de près ni de loin, même si on en aperçoit quelques unités, invités obligés les soirs d’inauguration.

Le Fifig a également ses "chevaux de retour" qui ne manquent pas, après avoir évoqué quelques bons souvenirs, de préciser que l’âge est une sale engeance et qu’hélas, ils ne sont plus ce qu’ils ont été et donc incapables d’aider comme ils aimeraient l’équipe, dont on nous annonce, de plus, qu’une partie va laisser la place. Mais à qui ?

Ce grand mystère ne rassure pas sur la permanence de cette belle invention qui rencontre également tant de difficultés (locaux, budget etc...) pourtant surmontables avec un minimum de reconnaissance et de volonté des politiques.