Des aides à domicile et des auxiliaires de vie s’essaient à un nouveau mode d’organisation répondant au doux nom d’« équipes locales autonomes ».
Une réunion hebdomadaire pour s’organiser, discuter des plannings, quoi de plus banal dans certains métiers ? C’est pourtant une exception dans les services d’autonomie à domicile, dont une littérature abondante a décrit les conditions d’emploi et de travail dégradées qui affectent profondément la qualité de vie des femmes qui l’exercent : verticalité managériale, temps partiels contraints, journées à rallonge, salaires au rabais, isolement des salariées.

Frantz Durupt, Libération 7/03/25