Jamais eu autant l’impression d’un gâchis : un groupe comme on a peu l’occasion d’en voir et d’en entendre arrivé sans être suffisamment annoncé ! Vous devez être nombreux à l’avoir manqué.
Malgré ça, eux donnent l’impression d’avoir apprécié leur public groisillon, même trop clairsemé, quand on constate la générosité qu’ils ont mis dans leurs prestations.

La Galoupe a bissé hier soir au Noroît où encore plus de vent libertaire soufflait, avec des interprétations personnalisées de Gainsbourg, Brassens, Lapointe et même d’Eugène Bizeau*, ce vigneron anar mort à 106 ans.

Merci à Laurent de nous avoir amené ses amis, et dans l’attente d’un CD...

La Galoupe et Groix sur Facebook
http://www.facebook.com/pages/La-Galoupe/139375016136595

vendredi 5h, c’était une belle soirée avec un bon concert. Il est temps d’aller dormir. Merci les groisillons et les groisillonnes !!!
À la r’voyure !!

Vendredi soir : Groix, ... ou le bateau qu’on ne prendra pas ! C’est une fois sur le port que le Noroît, bar-pub du port, nous rencontre et décide de nous faire jouer le soir même !!! Retour reporté à demain. Ça c’est la Galoupe les mecs.

http://www.myspace.com/lagaloupe#

un poème de Bizeau qui pourrait être du jour :

Sonnez aux quatre vents, cloches des cathédrales
Et des clochers épars pointés vers le ciel bleu !
Vous n’étoufferez pas les sanglots et les râles
Des peuples massacrés sur une terre en feu !

Sonnez vers le soleil dam les clairs paysages
Où le printemps nouveau commence à resplendir !
Vous n’étoufferez pas, hallucinants messages,
Les appels au secours de ces peuples martyrs !

Sonnez votre hosanna d’humanité fervente !
Carillonnez la joie et les hymnes d’espoir !
Vous n’étoufferez pas les clameurs d’épouvante
Vers les oiseaux de mort dont notre ciel est noir !

Sonnez, sonnez toujours, cloches des jours de fête !
Faites pleuvoir sans fin vos notes de cristal !
Vous n’étoufferez pas le fracas des tempêtes
Qui font trembler d’horreur le monde occidental !
Vous n’empêcherez pas qu’ému par la détresse
Des étres torturés qui voudraient vivre en paix,
L’homme au coeur fraternel soupire avec tristesse
Vers des Pâques d’amour qu’il ne verra jamais !