L’enjeu culturel des noms bretons
6 commentaires.../... Une demande d’inscription en urgence au patrimoine culturel immatériel de l’humanité a été envoyée à l’Unesco. « L’Unesco encourage la France à travailler avec les communautés concernées. Cette reconnaissance est déjà une victoire et devrait convaincre les Bretons du trésor que nous avons ».
Yvon Ollivier espère que la réponse donnée par l’Unesco pèsera dans la balance, lors de ses échanges à venir avec l’Office Public de la Langue Bretonne (OPLB) et la présidence du conseil régional de Bretagne.
L D’Agosto Dalibot Le Télégramme 01/09/24
Vos commentaires
# Le 2 septembre 2024 à 12:28, par Anita
Ce Mr Oliivier devrait bien venir faire un tour sur Groix. Il y verrait, sur Facebook, comment certains se disant haut et fort purs Groisillons, (donc Bretons), massacrent leur langue, allant jusqu’à refuser que les Bretonnants utilisent la véritable orthographe des noms d’origine.
Il remercierait Jo Le Port et la mémoire de José Calloch, tous deux ayant essayé de protéger ce qu’ils avaient fait l’effort de réapprendre.
Il pourrait aussi saluer le groupe qui a réintroduit les cours de Groisillon.
# Le 2 septembre 2024 à 16:56, par Franck Louis Le Gurun
C’est Jules Ferry qui a fait couper la langue à la Bretagne. Comme toutes les autres langues en ce début des années 1900. Je suppose que ce qui s’est passé dans les écoles de Bretagne, on été la même chose en Occitanie, en Provence, chez les Ch’timis, et dans toutes les régions de France. Le degré de maintien d’une langue, même après un siècle d’omerta, fait dire que le pari fut perdu. Comme tu le dis si bien Anita, il faut rendre ici à Groix, le mérite qui revient aux personnes qui sauvent et ont sauvé le patois groisillons. Une pensée pour les écoles Di wan, leurs élèves, professeurs et cette lutte pour ne pas oublier. Je mettrai en avant Alan Stivell et son passage en première partie des WHO à l’Olympia. La Bretagne reprenait son âme égarée. Et toutes formes de combat empêche l’oublie.
# Le 2 septembre 2024 à 17:08, par Anita
Ne pas oublier que dans certaines familles (dont celle de mon grand-père) dès le début du siècle dernier les parents intimaient aussi l’ordre aux enfants de ne parler que le français car disaient-ils, cela leur permettra d’avoir de meilleures situations.
et on ne peut pas reprocher à un des rares élèves de l’époque de l’école de pêche de Port-Lay de ne pas savoir de quoi il parlait.
Ma grand-mère ne nous parlait que français alors qu’elle ne parlait que le breton à ses voisines. La consigne grand-paternelle était bien passée !
La guerre de 14 avec le mépris porté aux Bretons ne parlant que leur langue a aussi laissé des traces.
# Le 3 septembre 2024 à 15:20, par Amikale
D’ origine bretonne puisque toute ma famille est née sur Dinan, Lamballe, rennes, et alentours, je me suis toujours considérée Bretonne même si je suis la seule à être née en IDF. Quand je parle de "chez-moi" c’est de Dinan dont je parle, cette ville magnifique que j’ aurai toujours dans le cœur ?. Alors oui, je suis outrée de voir toute cette identité disparaître, comme c’est malheureusement le cas dans toutes les régions de France. Il vaut mieux depuis longtemps donner des noms étrangers à des places, des rues, des monuments... Qui se trouvent sur notre sol et racontent Notre histoire ! Il vaut mieux faire apprendre toutes sortes de langues étrangères dans nos écoles plutôt que de mettre en valeur les nôtres.
Cela fait depuis longtemps partie de la politique du gouvernement qui détruit jour après jour notre personnalité...
# Le 4 septembre 2024 à 13:07, par perig
Yé ! Mort de rire !, la loi 3DS du 21 février 2022 relative a la différenciation (sic), la déconcentration (sic), la décentralisation (sic) et la simplification (?!..) est un chef-d’oeuvre de " notre" technostructure ! . les GAFAM et les multinationales du dernier kilomètre ont exigés un adressage en voie numérotée plutôt qu’en lieu-dits..pour des raisons "d’employabilité . Que ce soit sur facebook que ça "chicaille" entre le"gravelec" et le bas vannetais insulaire est plus que paradoxal. sur le fond, a Groix, des dizaines de noms de lieux ne sont plus connus que par une poignée de groisillons dans les villages, ils sont bretons et difficiles a prononcer, pas top pour l’industrie touristique, juste ce qu’il faut de folklore. oh petrew drazai ! perig
# Le 4 septembre 2024 à 13:39, par Anita
"ça "chicaille" entre le"gravelec" et le bas vannetais insulaire"
Vous pouvez donner un exemple de "chicaille" sur le sujet sur ce blog svp ?