Des travaux et du bricolage à revendre. Mais pas de sous. Les bénévoles
bossent sur le chantier pendant des semaines.
Et Jean-Luc n’est pas le dernier ! Ce qui m’a fait lui dire ce soir là ,
que pendant le festival, le rôle d’un directeur est plus d’avoir un oeil
sur ses équipes qu’un marteau à la main... Mais il déléguait et faisait
confiance à tous, quelquefois ça passait ..."Ã l’arrache" :-)
Témoin de ce vendredi, Maryse Friboulet. Elle fut, entre autres, la réalisatrice de Blain et de Foulquier. Maryse Friboulet, parle (vers 20mn) du plaisir de travailler avec Jean-Luc Blain et Dominique Agniel dans l’émission "Passerelles". Elle rappelle à cette occasion l’engagement de Jean-Luc qui lui a valu de perdre son émission.
Le beau poème de Loeïz m’a rappelé ce temps de la radio des Îles où Jean-Luc et Loeïz officiaient. C’était à l’Esmeralda, dans le jardin ou dans la cave.
L’Esmeralda, nous y avons vécu les premières années du Festival.
Après avoir vu disparaÎtre ton dernier couchage sous les poignées de terre et les fleurs jetées par tes amis, nous nous sommes réchauffés à l’abri du canot, à l’invitation de l’équipe du Fifig. L’évocation du beau film que tu fis en l’honneur de nos sauveteurs était naturelle en ce lieu.
Sur chacun des visages des présents, on pouvait retrouver le moment de la rencontre qui nous reliait à toi. Tu as fait se côtoyer tant d’individus et si différents les uns des autres ! (...)
Les amants de la mer s’en vont mourir en Bretagne ou à Tahiti" *
Romain Desnoyers : C’est avec beaucoup d’émotion que je souhaite rendre un hommage à Jean Luc
Cet homme qui m’a accueilli chez lui, sur le caillou, il y a un peu plus de 15 ans, comme si j’étais son fils...(Hospitalier ce JLB) Cet homme qui m’a appris que la valeur humaine était bien plus grande que la valeur de l’argent. (Philanthrope ce JLB) (...)
Je ne vais pas faire devant toi, un discours, une allocution encore moins un panégyrique. Je n’ai pas suffisamment l’éloquence pour le dire. D’autres qui te connaissent mieux que moi l’écrivent déjà et le feront dans les jours qui viennent. Il faudra du temps pour lire le grand livre de ta Vie. (...)
J’écoutais Jean-Luc sur Radio-Mayenne en 1980, loin de me douter que nous choisirions le caillou de nos enfances pour nous y fixer près de 20 ans plus tard.
Nous avons le chagrin de vous faire part du décès de M. Jean-Luc BLAIN De la part de Geneviève, son épouse ; Clémentine et Vincent, Kevin et Cassandra, Kevin et Meryl, Yolaine et Ali, ses enfants et leurs conjoints ; Pauline, Louis et Elléa, ses petits-enfants ; toute la famille et ses ami(e)s.
Selon ses volontés, les obsèques seront célébrées samedi 30 novembre, à 14h30, en l’église Saint-Tudy, à Groix, suivies de l’inhumation au cimetière. Jean-Luc repose à la chambre mortuaire du CH du Scorff, à Lorient. La famille remercie toutes les personnes qui s’associeront à sa peine, tout particulièrement ses infirmiers et le personnel du service oncologie de l’hôpital du Scorff pour leur dévouement et leur gentillesse.
Le ciel nous est à tous un peu (plus) tombé sur la tête.
Qui va désormais pouvoir autant nous séduire, nous faire marrer, nous
surprendre, nous enjôler de sa voix chaude, nous offrir son sourire
élégamment moustachu, nous mettre dans une connivence évidente par son
regard espiègle ?
Notre ami Jean-Luc Blain est parti après s’être battu comme un lion contre son cancer. Grand homme de radio, réalisateur de reportages et de documentaires télé, navigateur et initiateur de Radio Marquises avec Lucien Kimitété, créateur et directeur du Festival du Film Insulaire à Groix, entres autres multiples activités bouillonnantes… (...)
C’est le souvenir de toi que je choisis de garder le plus présent en moi : la connivence et le fou rire qui ont suivi ce moment. On trouvera peut-être un autre jour les mots pour exprimer la tristesse qui nous submerge. En attendant, on pense très fort à tes enfants, à Gene, à ton équipage et à tous les amis à qui tu vas irrémédiablement manquer.
C’est dans la douleur que nous vous annonçons le départ de Jean-Luc Blain.
Beaucoup de personnes témoigneront du grand homme qu’il a été. Il est naturel que l’équipe du Festival dont il est à l’origine lui rende maintenant hommage. Difficile d’égaler la virtuosité de son verbe... Jean-Luc... Jean-Jean ! Ce grand reporter, on ne le présente plus, était une voix, de celles qui marquent les esprits, qui nous fait voyager. Il était également une voie. (...)