Il était une fois...
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... une nation tellement favorisée des dieux que tout réussissait à ses habitants. Le climat y était tempéré, les terres fertiles et les générations précédentes avaient su entretenir une belle intelligence qui leur avait permis d’inventer et développer les technologies les plus élaborées.
Hélas, car toute médaille a son revers, la population y était devenue si dense qu’on ne pouvait plus rien y construire et qu’on ne se déplaçait qu’en foule aussi compacte qu’à 18 heures, station Gare du Nord.
Il n’y avait naturellement aucune obligation d’y chercher du travail puisque les revenus de cette nation si prospère (et BIEN GEREE, ce qui indique bien que nous ne sommes pas dans la réalité...) permettaient de distribuer une rente conséquente à celui qui consentait à rester à ne rien faire, ce qui n’était pas une sinécure car, bien entendu, cette surpopulation obligeait à patienter des heures dans de longues files d’attente si l’on voulait aller rendre visite à ses amis, au cinéma ou entrer dans une exposition ou une bibliothèque par exemple.
Bon, tout ça c’est bien beau et pourrait être le début d’une jolie (?) fable comme j’en écrivais déjà lors de précédentes campagnes d’élections municipales* mais je ne puis continuer sur ce ton car ce "conte" n’est que mon cauchemar de la nuit qui s’achève et je ne peux décemment m’instaurer personnage principal d’un conte !
Or donc, dans ce "rêve", je protestais (encore ! direz-vous) car la rente quasi "universelle", distribuée aux volontaires, avait été attribuée à une magouilleuse sous forme d’un capital global à condition qu’elle en versât les intérêts à date fixe. Elle devait utiliser ce capital pour venir en aide aux populations d’un pays en sous-développement galopant pour en stopper l’émigration. J’ajoute qu’elle avait obtenu un certain nombre de passe-droits notamment pour la circulation, ce qui fait qu’alors que nous nous bousculions en troupeaux sur trottoirs et escalators, la moitié de ceux-ci étaient réservés aux tenants de son idéologie.
Bien entendu, comme pour une bonne partie de ces "bonnes âmes", son intérêt primait avant tous les autres et elle usait de son sourire à la Soeur Emmanuelle pour obtenir du trésorier qu’il fermât les yeux sur l’absence de paiement aux échéances programmées.
J’étais, comme souvent, la seule à m’indigner de cette injustice mais un de mes vieux camarades groisillon me conseillait de faire profil bas et de plutôt essayer de faire de l’opposition "en interne" en le suivant dans une de ces opérations d’entr’aide internationale.
"Nous partîmes trois mille, mais nous nous vîmes cinq cents en arrivant au port" d’un village quasi désertique, au bord d’un oued la plupart du temps à sec mais capable d’inonder les habitations environnantes lors d’orages coutumiers dans la région. Nous étions théoriquement chargés de trouver une solution à ce problème. Las, j’appris très vite que notre "Soeur Emmanuelle" et ses troupes n’étaient là que pour faire admettre autoritairement les bienfaits de la théorie du "ruissellement" chère à Macron et éviter ainsi un départ massif de ces pauvres crève-la-faim vers des cieux qu’ils croyaient plus cléments.
A ma grande honte, tout en restant intellectuellement ferme dans mon opposition à ces pratiques, je n’avais, au moment de mon réveil, trouvé aucun moyen de faire cesser cette propagande quasi fascisante !!!
*http://ile-de-groix.info/ecrire/?exec=articles&id_article=14314
Vos commentaires
# Le 9 janvier 2018 à 14:45, par Anita
hi hi ... pas besoin d’être membre de l’Ecole de la cause freudienne pour décoder tes rêves, toujours clairs comme de l’eau de roche ! Bon courage à toi.
grosses bises angevines
Les deux S.
# Le 9 janvier 2018 à 21:37
A tout hasard : tu n’aurais pas abusé des pastilles à l’eau de Lourdes avant d’aller te coucher ?..................................... Elizabeth Mahé
# Le 10 janvier 2018 à 08:46, par Anita
peut-être un peu trop d’articles de presse ? A part ça, sobre comme un chameau (diète d’après les fêtes :-) )
AM