Festival du Film Insulaire
2 commentairesNouveau et pourtant toujours pareil !
Après deux éditions particulièrement marquantes et intenses,
pour ce douzième rendez-vous nous mettons radicalement le cap au nord, vers ces terres de glace dont la méconnaissance est effrayante pour certains, fascinante pour d’autres…
Le crédo de notre festival a toujours été d’aller à rebours des clichés “ cartes postales “. Cette année encore nous ne dérogeons pas à la règle. C’est essentiel si nous voulons aller à l’encontre des idées reçues sur ces peuples dont l’environnement laisse parfois notre imagination s’emballer.
C’est un comble : nous connaissons si peu ces territoires, ces peuples, ces visages… Pourtant c’est dans la baie d’Hudson, au Canada, qu’a été tourné le premier “documentaire” de l’Histoire du Cinéma.
C’était en 1922. Il s’agit de l’incontournable “ Nanook l’esquimau “ de Robert J. Flaherty, qui ouvrira par ailleurs cette douzième édition lors d’un ciné-concert en plein air avec une invitée exceptionnelle : Tanya Tagaq, diva du chant de gorge Inuit. Elle sera accompagnée de Jesse Zubott au violon et Jean Martin à la batterie pour une création inédite alliant tradition et modernité.
Ces îles de l’Arctique sont, comme le sont souvent les îles, des lieux qui révèlent avec acuité et à leur manière, un continent singulier devant faire face à des défis colossaux. L’Arctique est aux premières loges du réchauffement climatique et les Inuit ont tiré bien avant nous la sonnette d’alarme. Ils doivent également apprendre à vivre avec les avantages et les inconvénients de la sédentarisation.
Quant à la difficulté pour les anciens de transmettre aujourd’hui leur culture aux nouvelles générations, elle ne fait qu’accélérer le processus de disparition de leur identité. Pourtant vous le découvrirez lors de ce
festival, nous avons beaucoup à apprendre des Inuit. Leur parole nous rappelle notre propre identité et qu’il n’y a pas une vérité en ce monde mais bien celle en chacun de nous.
Nous ne pouvons conclure sans évoquer nos illustres prédécesseurs qui nous ont cédé la barre pour cette nouvelle édition. Merci à eux d’être restés pour nous accompagner dans la reprise de cette
belle aventure. Nous nous sommes inscrits dans l’esprit de fête, d’exigence et de partage qu’ils ont su maintenir pendant toutes ces années et que nous nous devons de prolonger.
Nous vous souhaitons à tous un beau festival, qu’il soit fait de rencontres, d’échanges et de découvertes !
Bienvenue à vous chers invités, bienvenue à vous festivaliers du monde entier, bienvenue sur le caillou !
L’équipage du festival
Vos commentaires
# Le 30 juillet 2012 à 04:18, par Gueran Gaston, pseudo web "legrekdekerlard"
Bon festival à tout l’équipage, je connait un peu l’ALASKA, WITTIER en particulier, j’ai aussi observé la fonte de la banquise en plusieurs endroits par bateau, et j’ai survolé les forêts et la côte sans cesse dégradée.
Il me tarde de revoir ces habitants du grand Nord qui m’ont pris en charge chaque fois que j’avais quartier libre !
amitiés à tous.
# Le 5 août 2012 à 09:28, par Maryvonne Carpentier
Les hommes des peuples autochtones reçoivent leur nom des " colonisateurs blancs" qui viennent pretendument les "Civiliser" .
En 2011 le peuple kanak a été à l honneur .Â
Kanak ou Canaque ? Kanak : Mot dérive de l hawaïen kanaka signifiant l’homme, lie au polynesien "kanake : homme libre ", transforme en "canaque " a connotation pejorative par les "caldoches" jusqu’aux événements des années 1980 et remis en avant avec une forte charge identitaire par l Agence de développement de la culture kanak (ADCK)
Cette annee 2012 au Fifig nous rencontrons les Inuit ou les Esquimaux ?Â
La premierè fois que les premiers Européens ont rencontré des Inuits, ils les ont appelés Esquimaux, parce qu’ils avaient entendu un autre groupe autochtone, les Cris, les appeler ainsi. Dans la langue crie, « Esquimaux » veut dire « mangeurs de viande crue ». Les Inuit n’aiment pas être appelés Esquimaux, ils préfèrent qu’on les appelle Inuits :Â
le mot Inuit veut dire "les gens", comme le mot Kanak veut dire l’hommeÂ
Le Fifig est donc le lieu des belle rencontre humaines : merci aux hommes de Groix de faire de leur belle Île une terre d accueil  de la culture des peuples premiers