Clinique de La Borde. A écouter !

Soigner l’institution avant de soigner le malade : c’était l’un des maîtres mots du fondateur de cette clinique pas comme les autres créée en 1953, par Jean Oury. Un petit château près de la Loire, où les patients sont libres, selon les principes de ce qu’on appelle la « psychothérapie institutionnelle ». Un mouvement de pensées, plus qu’une technique, qui nourrit autant la psychiatrie que la société dans son ensemble.
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La clinique de la Borde, c’est un perpétuel chantier, toujours en devenir, où l’on préfère essayer, adapter, discuter, plutôt qu’enfermer, ou contraindre. Née des drames de la Seconde guerre mondiale, repères d’intellectuels dans les années 1970, la clinique de Jean Oury est avant tout une aventure, contre la psychiatrie alors instituée, à la recherche du partage et de la liberté de chacun. Une expérience collective et singulière parfois remise en cause, mais qui résiste depuis plus de 65 ans, car elle sait justement se remettre en cause.
Comment préserver la "retraite paisible" d’une arrière-grand-mère ?
Lui éviter les émotions violentes mais je dois dire que je suis gâtée en ce moment ! Aux soucis de santé personnels et familiaux s’ajoutent les nouvelles de départs de proches et aujourd’hui, dur, dur, cette émission sur la Clinique de Cour Cheverny !!
Mes quasi trente ans de carrière me remontent à la mémoire, mes maîtres Jean Oury, Pierre Delion et Dany, ma petite soeur chérie qui y fut infirmière. Elle emmenait à La Borde sans aucune appréhension notre fille en vacances. Celle-ci y retrouvait les enfants des autres soignants et leurs jeux en totale liberté, bien racontés dans "la petite Borde" d’Emmanuelle Guattari.