"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

Alerte GIEC : SECHERESSE !!

Publié le 22 mars 2023 à 10:58

+ 4 ° à la fin du siècle

Mais nos nappes phréatiques sont déjà à sec. Et à Groix, on sait depuis l’an dernier ce que cela veut dire :

 réduction de la pression au robinet
 interdiction de l’arrosage et de certains usages d’eau courante
 désalinisation à Port Melin avec pollution de l’océan en corollaire et augmentation du prix de revient de l’eau pour l’agglo.

Pour mémoire, je devrais citer l’appel à la modération lancé aux consommateurs mais ce serait faire injure aux gens comme moi qui, par nécessité d’économies financières, ont toujours fait attention à leur consommation d’eau courante.

Reste la question des piscines qui fait jaser du côté de leur fief, le quartier de la rue du trou de la Sécu. Comment va-t-on louer à prix d’or des Airbnb avec piscine si celles-ci sont vides ?

La question qui trotte dans ma "petite" tête, c’est plutôt celle du contrôle du respect de ces interdictions... Si c’est aussi bien fait que le contrôle des cyclistes en sens interdit, on n’est pas sauvés !!

Est déjà posée dans les municipalités attentives aux publications du GIEC, l’interdiction de construction de ces piscines privées.
Mais là il faudrait un courage difficile à imaginer dans une commune qui concentre tous ses efforts vers l’augmentation du nombre de touristes !

Commentaires :

  • Il est certain que le tourisme a permis à l’île de s’enrichir, mais il provoque, nous le savons tous, un déséquilibre de consommation pendant les mois d’été. L’épuisement des nappes phréatiques et les restrictions d’eau de 2022 ne sont pas la première alerte et ne font que répéter ce qui avait déjà eu lieu en 1989. Il est vital d’anticiper ce problème qui va s’affirmer chaque année d’avantage.
    Sans revenir à nos gestes d’autrefois qui étaient d’arroser nos jardins avec les cuvettes de l’eau de vaisselle, ne faudrait-il pas prévoir de recycler les eaux usées plutôt que de les envoyer à la mer ? Je n’ai aucune compétence en ce domaine, mais peut-être que certains professionnels pourraient s’y coller et alimenter les salles de bain et les WC par une alimentation parallèle qui n’irait pas épuiser les châteaux d’eau remplis par les précieux forages.
    Martine Netter

  • Bonjour à tous,
    Me sentant un peu visé... car habitant cette fameuse rue du "trou de la sécu"(et j’ai du bol, certains n’ont même pas le "sé" dans le nom de leur rue...), je voudrais partager avec vous ce texte de de Kersauson...tout simplement

    « Le jour où je vais disparaître, j’aurai été poli avec la vie car je l’aurai bien aimée et beaucoup respectée. Je n’ai jamais considéré comme chose négligeable l’odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis. Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés. Je suis poli, voilà. Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés. Le passé c’est bien, mais l’exaltation du présent, c’est une façon de se tenir, un devoir.
    Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l’on voudrait avoir, on ne s’émerveille plus de ce que l’on a. On se plaint de ce que l’on voudrait avoir. Drôle de mentalité ! Se contenter, ce n’est pas péjoratif. Revenir au bonheur de ce que l’on a, c’est un savoir vivre. »
    Olivier de Kersauson
    NB : j’ai détruit ma piscine, construite en 1971...

  • Merci Mr Voisin d’avoir pris la peine de communiquer ce texte que je connaissais naturellement mais qui ne fait pas partie de mes lectures préférées. Son auteur et moi sommes très loin de jouer dans la même cour politique.
    Je ne vois pas en quoi l’apologie du bonheur simple qu’il y fait a un rapport avec les économies d’eau (et d’autres choses) que nous devons nous obliger TOUS à faire.
    Je n’aurai pas non plus le mauvais esprit de lui demander quel est son bilan CO2...
    Maintenant, si, quand même, vous avez un conseil à donner pour faire pousser les patates sans les arroser, nous sommes preneurs.

  • Merci Martine pour ces précisions.

    Rappelons-nous tout de même que, seuls, certains s’enrichissent et qu’ils ne représentent pas -loin s’en faut- tout Groix. Je n’ai, par exemple, pas souvenir que les deniers récupérés sur nombre de locations saisonnières ou sur l’augmentation des prix alimentaires, abondent le budget de la commune. On peut objecter que cela crée de l’emploi, certes, mais souvent non déclaré (conciergeries "sauvages") et surtout précaire (saisonnalité).

    Quant aux eaux "grises" auxquelles tu fais allusion, il appartient à chacun de les recycler sans, pour autant, nécessiter l’intervention de la puissance publique, systématiquement. J’imagine, déjà, l’usine à gaz gouvernementale pondue (par des énarques à peine post pubères, à moins qu’ils n’officient déjà chez Blackrock & consorts...), en tous points comparable aux "aides" et autres "subventions" pour isoler les plus de 5 millions de logements dits "passoires thermiques" : on n’est pas sorti de l’auberge !

    D’ailleurs, celles et ceux qui sont attentifs à la facturation de l’eau "potabilisée", souvent à grand renfort de chlore, en savent quelque chose : le prix du m3, au delà des 30 premiers consommés annuellement, double. Prix calculé sur un point de consommation, sans aucun égard sur la composition familiale. Il y aurait, d’ailleurs là, matière à réviser lesdites consommations, tout au moins pour les résidents principaux, information souvent connue des collectivités locales, par le truchement des divers recensements qui prennent en compte la composition des foyers. A raison de 150 L./j d’eau par personne (scandaleuse moyenne nationale de consommation en France), ce fameux seuil est dépassé, par une personne seule, en 200 jours. Je laisse à chaque lecteur de ce blog le soin de faire le calcul pour son propre cas.

    Il est, néanmoins, tout à fait possible de ne consommer cette très chère (et de plus en plus) eau que parcimonieusement.

    Ce qui ne sera pas le cas l’été prochain, je suppose : vu le prix des locations pratiqués dans nos chères îles morbihannaises, j’imagine mal le vacancier lambda -qui va payer sa semaine inoubliablement-dépaysante plus de 1000 balles- avoir une conscience si attentive de ses consommations d’eau. Qui ne sera probablement pas non plus un militant d’Extinction Rébellion qui n’a souvent ni les moyens, ni même l’envie, de venir polluer notre caillou.

    Que dire, alors, de la dernière sortie fantaisiste municipale :

    « Sur Groix, le maire Dominique Yvon, qui juge « le service* très bon », réclame tout juste « une vedette rapide de 150 passagers pour un total de cinq semaines l’été, à la mi-journée, mais pas plus que les huit rotations estivales pour ne pas amener trop de monde sur l’île  »

    A la place de quelle rotation : celle de 11h30 ou celle de 16h ? Ce qui raboterait, au passage, sensiblement la pause méridienne des salariés d’Océane. Mais ça,
    on s’en tamponne : faut bien faire rouler ce cyclo-tourisme sur les emprises de terrains agricoles artificialisés au nom de la sacro-sainte et néanmoins vomitoire attractivité touristique...

    Extrait Le Télégramme : Desserte des îles bretonnes : ce qu’en pensent les passagers

    * la desserte quotidienne du roulier, avec ses 5 rotations, dont celle du milieu d’après-midi qu’il rappelle -sans le dire- au passage, avoir obtenu

  • « Maintenant, si, quand même, vous avez un conseil à donner pour faire pousser les patates sans les arroser, nous sommes preneurs. »

    Pisser dessus peut-être ?... et en profiter pour offrir la dernière goutte à Kersauzon !

  • Une méga-bassine ? (pardon, une « retenue collinaire »)

    En plus, au bout de la piste cyclable, elle pourrait profitablement alimenter l’arrosage d’un golf en été non ?

    En hiver ? Et ben elle pourrait avantageusement alimenter les canons à neige d’une piste de ski artificielle ?

    Vu la déclivité finale, je prophétise un classement en bleue ou en rouge...

    La gestion (distribution, tarif…) du précieux liquide se verrait confiée à un fond spéculatif – comme en Californie ou en Australie.

    Double effet Kiss Cool :

     d’aimables dividendes pour ceux qui coopéreraient à cette entreprise de salubrité insulaire

     et un profitable rappel à la loi aux plus mauvais payeurs qui se verraient couper l’eau parce la hausse du tarif du m³ en ces temps de réchauffement climatique, c’est comme la réforme des retraites, c’est TINA.

    Soutien, SOUTIEN, SOUTIEN aux protecteurs du vivant que les chiens de garde du pouvoir vont tenter d’empêcher de défiler ce we en Deux-Sèvres et en Vienne.

    Mais pourquoi ces ultra-gauchistes n’ont-ils pas retenu ce qu’a sermonné le ministre Béchu sur toutes les chaînes d’info le 28 octobre dernier ?

    Les méga-bassines, « […] des projets pour lesquels LES scientifiques disent qu’ils vont dans le bon sens »

    Peut-être parce qu’aucun des journalistes, intègres-juste-comme-il-faut-mais-pas-plus, n’a pensé à interrompre quelques secondes la prédication du ministre pour demander un complément d’information ?

    Devaient tous être occupés en même temps à classer leurs fiches ;o)

  • Vincent , suivant un long article d’OF du 25,26/3/ 23 , page "terre", il semblerait qu’une "retenue collinaire " soit différente d’ une "bassine" et bien pénalisante pour l’environnement . jvk

  • ERRATUM : lire : "BIEN MOINS pénalisante pour l’environnement .jvk

  • Quelques petits exemples de "retenues collinaires" :

     sur les hauteurs de la petite station de ski Hirmentaz-Bellevaux (massif du Chablais), travaux d’agrandissement de la retenue collinaire, passant de 22.000 m3 à 75.000 m3 d’eau

    Raison : « La sécurisation de l’enneigement artificiel du domaine skiable dès le début de la saison » 

     retenue collinaire de Les Déserts (73)

    Raison : 25.000 m³ et 32 canons à neige pour la station de La Féclaz

     retenue collinaire de la Clusaz

    Raison : 150.000 m³ pour abreuver les canons à neige

     retenue collinaire au-dessus de Courchevel

    Raison : 170.000 m³ visant à « sécuriser l’enneigement de la station  » (2023)

     etc, etc.

    La bonne question est : faut-il maintenir à tout prix l’enneigement des stations pour préserver les emplois directs liés au ski ?

    De mon point de vue, c’est une politique à courte vue, pourtant menée par une grande partie des élus des domaines skiables.

    Exactement la même vision à court terme des tenants des méga-bassines : faire perdurer un système d’agriculture mortifère.

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