Projection-conférence au presbytère
12 commentairesA bord de l’Idéros, goélette de Groix, 183 rescapés pour un Etat.
14h45 - mercredi 18 février 2009. Entrée libre.
A la suite de la conférence une présentation de la maquette de la goélette Idéros, propriété du Musée de Groix, sera faite par Mme Sylvie San Quirce, conservatrice du musée.
Mai 1945 : la fin de la guerre jette dans les camps de personnes déplacées des dizaines de milliers de Juifs survivants de la Shoah qui vont tenter de quitter l’Europe vers l’Amérique ou la Palestine.
Face à eux, outre l’Angleterre, qui maintient la stricte limitation de l’immigration, deux types d’acteurs :
D’abord les politiques : Ben Gourion et l’exécutif sioniste qui décident d’organiser l’immigration, légale ou clandestine, du maximum de survivants, quoi qu’il en coûte.
Des émissaires, dûment mandatés par la direction sioniste, rompus à l’action clandestine, sur le terrain, en Italie, en France, dans les Balkans. Ces hommes de l’ombre sauront s’adresser à l’opinion internationale, organiser et décider.
Vos commentaires
# Le 14 février 2009 à 15:58, par Anita
http://peterstaaden.de/ilanbraun/body_emigration.htm
http://www.darnna.com/phorum/read.php?3,131036
où l’on apprend que le commandant de la goélette se nommait Salahun
mais pour trouver le passage sur l’Ideros il faut un scaphandre pour naviguer au travers de la propagande sioniste.
AM
# Le 17 février 2009 à 09:51, par Anita
http://peterstaaden.de/ilanbraun/body_emigration.htm
""En 2002, je recevais un courrier de la part d’une personne habitant la Bretagne et qui sollicitait mon aide. « Mon père, marin breton, a été impliqué en 1946 dans une opération de sauvetage de Juifs, rescapés des camps de la mort. Le bateau se nommait l’Idéros. En août 1946, il débarquait plus de 196 personnes sur la plage de Césarée. Pouvez-vous m’aider à en savoir plus sur l’organisation de ce voyage ? »
L’histoire était loin d’être banale. Après avoir été plus ou moins à l’abandon, cette goélette (ou dundee mixte d’après les documents) du nom de « Idéros » construite à Paimpol en 1913, était achetée en 1945, ou début 1946, par Yéhouda Berginski, représentant du Mossad (organisme chargé de l’immigration juive clandestine en Palestine) Nous sommes en mai-juin 1946. Après avoir subi quelques transformations urgentes dans le port d’Auray (Morbihan) : addition de couchettes (pour environ 180 personnes)par exemple, l’Idéros va appareiller le 18 juin 46 pour l’lieu et Tanger. De là , il remontera vers Marseille, atteinte le 20 juillet. C’est là qu’allaient embarquer les « Palestiniens » du Mossad.""
http://www.darnna.com/phorum/read.php?3,131036
""C’est une longue histoire mais absolument passionnante, même si elle ne traite que d’un petit groupe de personnes !
Grâce à des témoignages : par exemple, le fils d’un des matelots bretons qui servaient à bord, deux des membres du Mossad Aliyah Beth qui se trouvaient à bord , un membre de la Haganah qui a accueilli sur la plage du kibboutz de Sdot Yam , une gamine alors âgée de 14 ans, que je viens de retrouver en Israêl, je peux donc reconstituer cette véritable odyssée juive qui s’est bien terminée.
Au cours de son voyage, ce bateau, parti de France, a fait escale dans le port de TANGER. Le bateau arrive dans ce port le 4 juillet 1946 où il reste jusqu’au 14 juillet 1946.
Bien que d’après les documents officiels en ma possession ne le mentionnent pas (bien entendu) une personne a été ajoutée à l’équipage de base (10 marins) mais de manière illégale puisqu’elle n’a pas été déclarée. Un certain Roberto, mousse âgé de 13 ou 14 ans. D’après le récit fait par un reporter français qui était à bord (de France-Soir !) il aurait été confié au commandant par sa mère ? De toute évidence il aurait été juif.
Vers le 7 ou 8 août, Roberto tombe à la mer et malgré le demi-tour effectué par le navire, il se noie et son corps ne peut être récupéré.
Impossible d’en savoir plus pour le moment mais ce drame me touche car personne n’a jamais tenté de mettre un nom sur ce jeune garçon, disparu trop tôt""
# Le 28 octobre 2015 à 10:09, par PLM
L’histoire de ce bateau fait encore aujourd’hui couler beaucoup d’encre.
Pourtant les marins composant l’équipage ont été singulièrement oubliés.
Les faits de l’histoire nous reviennent toujours à nos souvenirs, ii n’est pire chose que l’oubli. 2 marins Etellois faisaient partis de cette aventure embarqués le 27 mai 1946 et naufragés sur les côtes de Crète le 27 octobre 1946.
En parler c’est déjà de continuer à exister dans la mémoire collective.
Patrick LM
# Le 28 octobre 2015 à 11:54, par Anita
Le mieux serait que les descendants de ces marins racontent ce qu’ils on entendu de cette histoire. On finirait peut-être alors par tenter d’approcher une petite vérité au lieu d’éléments contradictoires !
AM
# Le 28 octobre 2015 à 18:16, par Patrick
la petite vérité : c’est l’aventure de idéros relatée par l’un des membres de l’équipage ( jean Feuga subrécargue à bord de Idéros, écrivain , auteur, journaliste) en 1947, Le témoignage de serge Texier présent lors de cette aventure. Libre à tout à chacun d’avoir sa propre opinion ? mais où est t’elle cette petite vérité.. classée dans un dossier d’archives ? le saurons nous un jour..
PLM
# Le 28 octobre 2015 à 21:58, par Anita
Pouvez-vous donner les références exactes des publications existantes sur le sujet ?
Désolée, faute de frappe dans mon précédent commentaire : "ce qu’ils ont entendu" :-(
AM
# Le 29 octobre 2015 à 10:57, par patrick
Voici quelques années, avec mon ami Pierre Salahun, lors de la sortie du livre sur groix, j’ai transmis à ME la conservatrice du musée quelques indications sur le voyage de Idéros + des photos prises durant le voyage( A ce jour il semblerait que sa auraient disparus) JEAN FEUGA a raconté le récit du voyage de idéros( la traversée de la dernière chance) dans le journal France soir en 1947.
En 2002 serge Texier par courrier m’a fait le récit du voyage de Idéros+ un enregistrement cassette audio et transmis des photos. Mon père étant l’un des membres de l’équipage durant ce voyage l’approche a été facilité entre nous.
J’ai en ma possession le rôle d’équipage de idéros sur lequel sont inscrits le nom et le matricule des membres de l’équipage 7 qui ont fait le voyage jusqu’au bout c’est à dire jusqu’au 27 octobre 1946(naufrage côte de crète)
en 2002 2003 j’ai également transmis à Mr Alain Braun des documents et des photos concernant idéros. Amicalement PLM ps peut être à un de ces jours en visite au musée de groix
# Le 29 octobre 2015 à 13:36, par Anita
sans blague ? de documents perdus à l’Ecomusée ? pas possible !!
AM
# Le 26 août 2023 à 22:14, par Brunet Elisabeth (Babeth)
Bonsoir,
D’autres informations ont-elles refait surface depuis 2015 ? Je m’intéresse vivement à Jean Feuga, bien sûr à l’histoire de l’Ideros, donc aussi de son équipage.
Au cas où. Merci par avance.
Babeth
# Le 17 décembre à 12:24, par samuele guardascione
Bonjour à vous tous,
Je m’excuse pour mon français incorrect
Je m’appelle Samuele Guardascione, je suis né et je vis à Bacoli, dans la province de Naples.
En 2008, je travaillais à la municipalité de Bacoli et on m’a remis une lettre d’Alain Ilan Braun demandant des informations sur Ideros et le groupe de juifs qui s’embarquaient à Miseno (Bacoli) pour rejoindre la Palestine.
Jusque là, je n’avais aucune information sur cette histoire mais à partir de ce moment j’ai commencé à étudier. Malheureusement, j’ai appris le décès du professeur Ilan Braun mais mes recherches se sont poursuivies. Aujourd’hui, j’ai l’histoire du groupe, de nombreux descendants de ces gens, qui ne connaissaient pas l’histoire de leurs proches, sont venus à Bacoli. Tout ce dont j’ai besoin, ce sont des nouvelles d’Ideros et de son équipage. J’espère avoir des réponses à mon message.
Samuel
# Le 17 décembre à 12:47, par Anita
Bonjour ce n’est hélas pas à Groix que vous aurez des précisions. à chaque recherche locale, je n’ai obtenu que des informations contradictoires avec celles obtenues par ailleurs.
Et la consigne avait dû être donnée dès le départ de garder le silence...
# Le 17 décembre à 13:40, par Torcheur
Fin de l’Ideros
Bonjour, ami napolitain
Je vous révèle la fin de l’épopée.
"Le 27 novembre 1946,
Les passagers à destination de Bari sont embarqués sur le caïque
Italien « ANNA »envoyé spécialement de Rhodes par la Commission
Italienne (les services secrets du futur Etat ?).
Le 8 Décembre 1946,
Rapatriement de l’ensemble de l’équipage et des Italiens par bateau
d’Héraclion vers Athènes et Le Pirée, puis Gênes où sont débarqués
les Italiens et enfin Marseille où a débarqué tout l’équipage y compris
Ceschini."
Bonne lecture
Torcheur