COVID 19, SAMU et ... ARS ?
5 commentairesCette foutue maladie est difficile à gérer : pas de traitement, des symptômes en yoyo et un pronostic "défavorable’’ pour qui cumule les "handicaps".
A Groix, comme dans beaucoup d’endroits perdus, notre salut est dans les mains de nos médecins généralistes. Nous avons la chance d’en être actuellement bien pourvus.
J’ai donc pu, au décours de ces deux semaines, avoir un diagnostic confirmé de "suspicion" de COVID 19, par 4 d’entre eux.
L’un d’eux m’a gentiment dit ne pas hésiter à appeler dès qu’un symptôme s’aggravait, notamment au niveau respiratoire, ni à appeler le 15 la nuit.
Après un épisode de ce style et, ne sachant pas ce qui nécessitait ou non un transfert au CHBS, j’ai donc appelé le SAMU vers 5h du matin.
ET LA, C’EST LE GAG !
Je pose ma question :
A partir de quel moment un transfert est-il envisageable ?
Madame, avez-vous été testée ?
Euh, nous sommes à Groix et des tests ... euh ...
Donc vous n’êtes pas malade.
Mais comment l’assurer sans test ? ou alors il faut aller se faire tester au CHBS ?
Ah non, madame, parce que vous risqueriez de vous faire contaminer.
Mais puisque je le suis déjà !
Ben non, on ne le sait pas puisque vous n’avez pas été testée.
Vous vous rendez compte de la situation : pas de test donc pas de réponse ! Vous ne seriez pas en train d’appliquer les consignes de l’ARS et du gouvernement : les vieux doivent mourir chez eux sans être dépistés, ça fera moins de morts du COVID 19 dans les statistiques ?
Dites-moi au moins à quel moment d’aggravation vous tiendrez compte de mon appel.
Rappelez quand vous ne pourrez plus parler.
ALORS LA ! CE N’EST PAS PRES D’ARRIVER PARCE QUE, MEME AVEC UN PIED DANS L’INCINERATEUR, JE PARLERAI ENCORE...
et je ne vous salue pas !
Vos commentaires
# Le 11 avril 2020 à 21:49, par Claude Huchet
Bonsoir
Non Anita, t’as fait ça ?
J’y crois pas une seule seconde.
Encore que… à la réflexion ;))
Claude.
# Le 15 avril 2020 à 09:46, par Anita
http://www.leparisien.fr/societe/sante/coronavirus-les-deces-au-domicile-morts-invisibles-du-covid-19-10-04-2020-8297874.php?utm_campaign=facebook_partage&utm_medium=social&fbclid=IwAR0J7CFszqhDW4bqLFOxuHO3hSRd_-5OUQ36kgZzEL5Me6qXC79uSHTOBzQ
# Le 15 avril 2020 à 15:38
..Probable .. à la question : y a t-il d’autres vie dans l’univers , un astrophysicien dit que celons lui c’est " probable" .. Une hypothèse possible, fort probable mais spéculative sans preuve tangible .
Fou..
# Le 29 mars 2021 à 10:21, par Anita
Les éléments de langage du SAMU : ça me rappelle quelque chose :-)
.../... elle n’arrive pas à finir ces phrases...
Le SAMU : Elle arrive quand même à parler (...) c’est pour ça qu’à priori ça va bien.
Donc on va attendre qu’elle n’arrive plus à parler du tout ? C’est ce que vous êtes en train de me faire comprendre ?
Si jamais ça s’aggrave, dans ce cas-là , il faudra envoyer quelqu’un..../...
R Brancato France Inter 29/03/21
LA MALADE EST DECEDEE ET LA FAMILLE PORTE PLAINTE.
# Le 21 avril 2021 à 03:29, par Anita
Un médecin du Samu de l’Oise : "Les médecins régulateurs du Samu ont dû participer à cette gestion de la pénurie. La parole médicale a été contrainte par des directives gouvernementales, répondant davantage à une gestion des carences, humaines et matérielles qu’à des impératifs de santé publique ».
« L’enjeu était d’éviter que les patients n’affluent aux urgences, rappelle-t-il. On ne prenait que les patients les plus graves, avec des facteurs de comorbidité. Mais parfois, il se peut que certains n’aient pas pu être pris en charge, même dans un état grave. Débordés, devant maintenir au maximum à domicile, les médecins du Samu ont laissé, faute de moyens, des personnes devant être prises aux urgences.
C Coq-Chodorge et P Pascariello Mediapart