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Association pour le biche ; dernières infos

mercredi 21 mai 2003

Bonjour à tous les passionnés,
En introduction, quelques données à ne pas oublier.
Le Thonnier BICHE, aujourd’hui encore à flot au Port Musée de Douarnenez, est sous le coup d’un ultimatum. Si aucune autre solution n’est mise en oeuvre avant fin aout 2003, il sera mis en souille, ce qui signifie qu’il ne naviguera plus jamais, et qu’il pourrira lentement dans une vasière, à l’instar des derniers thoniers encore visibles le long du Blavet.

Il existe la vision conservatrice au sens propre du terme, qui fait conserver un objet dans son état, et la mission conservatrice d’un musée, dont on peut espérer qu’elle prenne en compte les dimensions humaines, sociales et historiques attachées à cet objet. La mise en vasière, si elle correspond à une certaine tradition, n’en est pas moins une condamnation irrévocable.

L’association pour sauver le BIche connait son camp, et ne peut accepter d’enterrer le dernier Thonnier à voile pouvant encore être remis en état.
Cette possibilité de remise en état est un élément capital du projet. Il ne s’agira pas d’un bateau neuf construit à l’ancienne, mais bien du même bateau, né en 1932, porteur de l’histoire de dizaines de marins.

N’oublions pas qu’un bateau, au cours de sa vie, subit systématiquement des travaux de rénovation, parfois des modifications. D’un certain point de vue, on peut dire que le Biche va recevoir en deux ou trois ans la somme des travaux dont il aurait du bénéficier en ces 20 dernières années.

Le BICHE restera la proprièté d’un musée, il fait partie du patrimoine maritime, le but de sa restauration est double.Premièrement, il s’agit de conserver un chef d’oeuvre de savoir faire populaire, et deuxièmement, de transmettre des connaissances, des savoir-faire, en disposant d’un support permettant de retrouver l’esprit des pêcheurs de thon du début du 20eme siecle.

Fin de l’introduction, et nos excuses à ceux qui piaffent d’impatience, le montage d’un tel projet demande un peu de temps.

Ce montage devrait ressembler à ce qui suit :
Une association vouée à la rénovation du bateau, regroupant les décideurs du projet, des représentants des bailleurs de fonds (communes, sponsors), des parrains prestigieux ou dont la notoriété conforte l’image de sérieux du projet (Gérad d’Aboville, Lucien Gouronc)

Une autre association dont l’objectif est de faire connaitre le projet, créer un réseau d’adhérents, collecter des fonds pour l’expoitation du bateau une fois les travaux terminés. Cela laisse deux à troix ans de préparation, le temps de réunir non seulement des fonds, mais aussi des clients ( Adhérents de l’association, comités d’entreprises, écoles et universités, etc..).
Cette association pourra creer de l’évenement autour du projet, commercialiser des produits dérivés, prendre contact avec le ou les futurs Patrons, etc...

Cette formule de double association est inspirée de nombreuses expériences précedentes, dans lesquelles il s’est avéré que l’équipe ayant lancé le bateau n’était pas compétente pour l’exploiter, voire, parfois, semblait s’approprier le bateau sous prétexte qu’il était le fruit de son travail.

Bien évidement, les bureaux des deux associations travailleront de conserve, de façon à ce qu’elles gardent le même cap. L’association de rénovation pourrait être dissoute une fois son travail achevé, c’est à dire le bateau mis à flot, prèt à accueillir son armement, son Patron et ses passagers.

On devine aisément que le travail de la deuxième association est trés différent, mais au moins, sinon plus important. C’est elle en effet qui assurera la pérénisation des efforts de la première. Bien que les preuves abondent aujourd’hui pour montrer qu’on peut trouver un équilibre financier dans l’exploitation d’un tel bateau, mais il faudra disposer au départ de réserves en attendant de trouver cet équilibre. Les prévisionnels déja réalisés sont trés encourageants.

Les membres s’étant acquittés de leur cotisation devraient recevoir un bulletin d’information par mail, les non internautes pouvant consulter ce bulletin dans des lieux à présiser. Il semble que l’envoi de ce genre d’information par courrier soit à proscrire pour des raisons de coût. Nous formulons le voeu que seuls les membres de l’association puissent naviguer sur le Biche.

Les adhésions pour cette association sont dés à présent sollicitées. Vous pouvez me répondre par mail ou par courrier, "ASSOCIATION POUR LE BICHE", BP11, 56590 Ile de GROIX. Nous organiserons une réunion d’information dés que les statuts seront déposés.
(Nous sommes toujours à l’écoute de propositions pour nommer ces deux associations.)

D’autre part, toute personne capable de gérer la communication sur internet et ayant le courage et le temps de s’y coller VRAIMENT est la bienvenue dans l’équipe. L’ampleur financière du projet implique que ses acteurs soient passionnés et se comportent de manière professionnelle. Le fait que ce projet n’ai pas de but lucratif justifie le fonctionnement sous le statut d’association. Cette dernière remarque n’enlevant rien de l’importance des membres adhérents "par soutient". Notre projet aurait triste allure s’il n’était destiné qu’à une poignée d’initiés.

Le dossier présentant le projet dans son intégralité sera bientot disponible à la consultation quelque part, peut être à la médiathèque, je m’en occupe dés demain .

A suivre

Alex

Commentaires

  • Oui, il faut tout mettre en oeuvre pour sauver le Biche !

    Pour avoir des photos de lui lors de son escale à Etel dans les années 75-80 et pour l’avoir revu au Port-Rhu, dans un triste état, il y a quelques années ; nous sommes révoltés par l’incurie de ce soit-disant musée.

    Pour être la petite fille d’un patron de thonier, je ne peux rester insensible et souhaite apporter mon concours (ainsi que mon époux) à l’association.

    Nous ne sommes pas compétents pour créer un site internet mais disposons de l’ADSL et sommes d’accord pour être une "courroie de transmission" grâce à ce moyen.

    Nous allons régulièrement à Groix, si vous souhaitez nous rencontrer.

    Chantal et Jean-Yves Tubaut

    • Votre experience et vos photos sont les bienvenus, nous laisseriez-vous une adresse email pour vous contacter ?

      cordialement

      TM

    • Bonjour à tous,

      En tant qu’ancien membre du Royal Belgian Sailing Club , j’ai bien connu " Le Biche " il est arrivé à notre club de Zeebrugge le 8 novembre 1956 venant de l’île de Groix en droite ligne ou notre commodore Henri Leten l’avait acheté pour le club. Transformé en dortoir pour les jeunes qui suivaient les écolages de voile, " Le Biche"à laissé à chacun de nous des souvenirs mémorables des nuits passés à bord....

      Je pense que nous non plus nous ne voulons pas voir " Le Biche " disparaître, alors dite moi ou nous
      pourrions participer à sa remise en état.
      cvda@telenet.be

  • Bonjour Alex !

    c’est encore Armel ! de Lanester. A vrai dire, je piaffe d’impatience d’avoir des infos sur cette asso. qui s’est créée voici un mois. J’ai téléphoné à l’armement Hatoup, à l’éditeur anciennement Hatoup, l’écomusée de Groix, à la Mairie, à l’office de Tourisme, voici déjà deux semaines, à la recherche de cette association nouvellement créée et de toi-même=Alex-Hatoup ...

    Bref, depuis cet article du 21 mai, je t’ai écrit un courrier pour savoir comment adhérer, combien ?

    Tu comprendras que j’ai l’impression d’avoir affaire à un canular, n’ayant ni Nom et prénom, ni e-mail, seulement une boite postale qui ne répond pas !
    Mon e-mail est [a.dlm@laposte.net] kenavo Armel