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Assemblée générale ordinaire du FIFIG.

3 juin 2006, par AM - 13 commentaires

Après la litanie des chiffres d’autant plus monotone qu’ils sont encourageants puisqu’en progression, (tant au niveau des recettes directes que des subventions publiques et apports des sponsors), nous sommes passés à l’approbation des comptes et à celle des nouveaux tarifs d’adhésion pour 2007.

Notons à ce sujet que le taux de couverture par subventions publiques est de 50 %, le chiffre le plus bas de tous les festivals de cinéma documentaire et ceci bien que notre festival soit pénalisé parce que récent et que l’Etat diminue ou supprime les subventions directes ou à la DRAC.
Gilles Blorec, le trésorier, a fait remarquer en le regrettant, qu’une bonne partie des économies a été faite en supprimant les emplois. Le Festival ne tourne donc que grâce à la mobilisation des bénévoles, qui, comme l’a fait remarquer le maire, ne sont pas indemnisés mais y laissent bien souvent de l’argent de leur poche.

Des détails ont été donnés sur les retombées directes sur l’économie groisillonne, les chiffres des retombées indirectes étant difficilement évaluables. Quelle est en effet la part de dépenses effectuées par les familles qui reçoivent chez elles spécialement pour le Festival ? D’autre part, 50% des logements du marché sont mobilisés pendant la durée de l’événement.

Nous avons eu connaissance des démissions au CA et de l’arrivée de nouveaux membres, tous élus. (J’ai noté avec satisfaction qu’il n’y a pas eu cette année de membre coopté...)

Yann Stéphant nous a détaillé le programme tant de la préselection que celui hors compétition.
Il a insisté sur le fait que cette présélection n’ayant pas été ouverte au public cette année, cela avait permis une plus grande liberté de parole et donc des échanges plus fructueux. La présélection ressemble donc moins cette année à un programme de télévision et comprend des films d’une rare qualité quoique quelquefois un peu durs. (ex : un film sur le Timor Est, un autre sur les exclus de Diego Garcia et "Clandestines", film sur les Comoriennes venant accoucher à Mayotte). Le fim le plus court a une durée de 17 mn, le plus long, 110 mn.

Il a été proposé et accepté que le Prix du Public soit baptisé Prix Albert Boterf en hommage à Zouzou-Guénola Avignon qui l’avait tant souhaité.

Une série sera intitulée Ex-Iles (des insulaires exilés sur des continents lointains). Une autre : Iles-Prisons. Nous aurons également un hommage à Thierry Compain.

L’Ile invitée étant Madagascar, le choix des films est beaucoup plus large donc plus facile que pour le Cap Vert.

Trois soirées débat seront également organisées comme les autres années.

Le Directeur du Festival souligne qu’il sera fait un effort pour que les animations rayonnent dans l’île.

L’Ile aux enfants, toujours chapeautée par Mylène et Anne, verra organiser des activités différentes suivant les âges, avec participation de la Maison de la Réserve et projection ds films l’après-midi.

La responsabilité de la restauration sera confiée à Guénael Legras et celle de la satisfaction des assoiffés à B. Martin, tous deux déjà à ces postes l’an dernier.

Les cartophiles nous ont fait part de leur proposition d’éditer une carte postale spéciale Festival, dont les bénéfices reviendraient à celui-ci.

Nous avons appris également que Cap l’Orient va faire un gros effort de mise aux normes des locaux tant au point de vue installations électriques que de la sécurité.
La grande salle de projection de Port-Lay sera aménagée avec des fauteuils récupérés dans un cinéma de Moelan.

Le Catalogue et le DVD du film tourné pendant l’édition 2005 et le séjour au Cap Vert seront mis en vente prochainement.

Vous trouverez prochainement ce que j’ai pu oublier sur le site du Festival : http://www.filminsulaire.com

Et s’il vous manque encore quelques détails après cela, vous pourrez toujours adhérer, les comptes vous seront ouverts.

AM

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