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Pétition pour un nouveau collège

lundi 6 novembre 2006, par Admin

Voir sur http://jt.france3.fr
édition Bretagne du 19/2O du 8/11

Appel à la construction de nouveaux bâtiments pour le collège public de Groix

Merci de bien vouloir faire circuler cette pétition (faire des photocopies si nécessaire) et de la remettre au plus tard jeudi soir avant 19 h à Sophie-Anne Decottignies au marché ou à Catherine Riand, 2 place de L’Église ou dans la boîte aux lettres 9, rue Jean-Pierre Calloc’h.

Les élèves du collège des îles du Ponant de Groix sont hébergés « provisoirement » depuis 1982 dans des bâtiments préfabriqués.
L’état de vétusté et de délabrement des locaux est tel que lors de la dernière tempête des plaques du fond de la salle de Français se sont détachées pendant le cours.
Cette détérioration supplémentaire a conduit les parents d’élèves - très inquiets - à se mobiliser pour exiger que soit enfin construit un collège digne de ce nom sur l’île de Groix, collège promis par le Conseil général du Morbihan depuis déjà deux ans.

Nos enfants et leurs enseignants ont le droit de travailler dans un collège décent - sans humidité excessive, sans odeur de moisissure, sans que le bruit de la pluie et du vent sur les tôles du toit ne couvre les paroles des enseignants, sans geler l’hiver et frire l’été.

Nous appelons les parents et les citoyens de Groix à signer cette pétition qui sera remise le vendredi 10 novembre 2006 au président du Conseil général du Morbihan et adressée au président du Conseil général du Finistère.

Nom
Adresse
Signature

Commentaires

  • L’ile dispose de deux collèges : L’un public, l’autre privé.
    Ne serait-il pas judicieux de mettre en commun les moyens matériels, financiers et humains... pour un seul et même collège.
    Le nombre d’enfants groisillons en âge de fréquenter le collège est-il si important qu’il faille deux établissements de ce type à Groix ?
    Quel luxe ! Mais c’est vrai à Groix, les petits "cathos" ne doivent pas fréquenter les petits "laics" et inversement... JYB

    • C’est bien la première fois que je lis (ou que j’entends) parler de luxe à Groix....
      _Reste à savoir d’où parle ce conseilleur... qui n’est peut-être pas le payeur (je veux dire : le citoyen contribuable groisillon permanent mais qui a néanmoins des idées claires sur la laïcité...)
      AM

    • Réponse à AM :

      J’gnorais que les seuls citoyens français assujettis à l’impôt étaient les groisillons !
      Je viens de découvrir une nouvelle race de contribuables : "le citoyen contribuable groisillon permanent" (C.C.G.P.)...
      Je crois savoir que les enseignants sont rémunérés par l’Etat ... A part peut-être à Groix où ils le seraient directement par les "C.C.G.P." ?
      JYB

    • C’est bien ce que je pensais....
      Des gens comme vous sont les fossoyeurs du service public, seul garant de la laïcité républicaine.
      Vous faites partie des supporters du Conseil Général du Morbihan qui appellent de leurs voeux la survivance du seul collège privé en se moquant que quelques parents prennent la décision de quitter Groix si on leur interdit le choix.
      Les Groisillons (habitants de l’île à l’année) sont les seuls à faire le sacrifice de payer au prix fort le choix de rester faire vivre leur île.
      Nul doute JYB que vous vous répandez sur beaucoup d’autres sites pour faire disparaitre les écoles de montagne qui perdurent avec 4 ou 5 élèves (au prétexte qu’ils sont à la charge de la collectivité nationale)...
      Liberté, Egalité, Fraternité, cela vous dit quelque chose ?
      AM

    • Allons, allons, pas de guerre ouverte, ni de débats sur la laïcité, ce n’est pas le but de cet article. L’ayant lu jusqu’au bout, j’estime que le collège a besoin de ces fonds, d’autant plus qu’il les réclame depuis 2 ans, ne c’est pas un caprice de luxe puisqu’il est nécessaire que ces rénovations ai lieues.

      emilie

    • Merci à Emilie d’apporter un peu de sérénité au débat ainsi que son point de vue éclairé sur la situation.
      Le problème avec AM, c’est qu’elle a tendance à confondre rapidement les mots "échange" et "débat" avec les mots "invectives" et "insultes" dès lors qu’une idée émise ne va pas dans son sens...
      "Fossoyeur du service public"... "Supporter de je ne sais qui..." C’est un peu n’importe quoi... Dommage !
      JYB

    • ah bon ! "fossoyeur de service public" c’est une insulte ??
      Il va falloir que je me fasse à cette nouvelle manière de parler le français car on vit une époque où la condamnation tombe plus souvent sur les faibles que sur les puissants.... (influence d’une tradition hongroise peut-être ?)
      MR JYB, nous n’avons pas créé et nous ne continuons pas à alimenter ce site en infos (et en finances...) pour que je n’ai pas le droit d’y dire ce que je pense.
      Et je vous encourage vivement, une fois de plus, à créer le vôtre où, soyez en certain, je n’aurai pas l’idée d’aller débattre de laîcité républicaine !
      Car charbonnier est maître chez lui !!
      AM

    • La laïcité est un instrument plus qu’une fin en soi. Elle est étroitement liée à la notion de service public. Le but est d’assurer à tous les jeunes une formation qui leur assure une véritable liberté, y compris celle de croire en une religion. Il s’agit notamment de la formation de leur esprit critique qui doit pouvoir s’exercer dans tous les domaines. Et pour cela cette formation doit être indépendante de toute influence particulière, que ce soit celle des religions ou d’intérêts privés. De ce point de vue, il importe de lui donner toute sa dimension en prenant en compte tout ce qui aujourd’hui peut menacer le fonctionnement du service public et sa prise en charge de l’intérêt général. On ne peut limiter la laïcité à la seule question de signes religieux, non seulement la bataille doit porter sur toutes les tentatives de peser sur les contenus et les méthodes d’enseignement, mais elle doit également intégrer les tentatives d’intérêts privés de pénétrer dans l’école.

      La laïcité tourne le dos au prosélytisme, à l’obscurantisme, aux intégrismes et aux communautarismes. Elle ne se confond pas avec une neutralité aseptisée, mais elle doit permettre l’analyse des conflits et des réalités de notre société. Elle offre à tous les jeunes, quelles que soient leurs références culturelles et religieuses, un espace de confrontation et de dialogue qui permet à toutes les sensibilités de participer à l’élaboration d’une histoire collective. Cette laïcité joue bien une fonction majeure dans la formation des jeunes. Elle permet de reconnaître l’Homme présent en chaque être humain, de s’adresser à son intelligence, à sa raison, à son humanité. Cela implique le respect mais aussi l’affirmation d’un principe incontournable : la reconnaissance de la même valeur de chaque être humain quelles que soient sa couleur, son origine, son âge, son sexe, sa religion, sa culture. La laïcité garantit cette égalité, au nom d’aucun dieu, d’aucune idéologie, au nom de l’humanité. En effet, les religions, les idéologies tentent souvent d’imposer une vérité, de dire ce qui est bien, ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Elles distinguent ainsi ceux qui croient et sont dans la vérité et ceux qui ne croient pas ou croient différemment et sont dans l’erreur, ceux qu’il faut convertir. La laïcité n’est pas neutre, elle n’affirme pas que tout se vaut. Elle s’adresse à l’intelligence de l’homme et lui permet de mettre en débat, de faire preuve d’esprit critique, de chercher à comprendre, de faire changer. D’un côté, il y a des certitudes, de l’autre des élaborations ; d’un côté l’institué, le révélé, de l’autre l’instituant, le choix.

      Enfin la laïcité est l’assurance de toujours penser l’humanité en mouvement, en recherche, en construction d’avenir collectif et non dans l’enfermement des communautarismes de toute nature.

      La laïcité est le « caractère propre » de l’école publique. Sans elle, l’école ne peut assurer l’accès aux connaissances, elle ne peut préserver la liberté de conscience. À la question : « comment vivre ensemble dans des sociétés complexes et mélangées ? », la laïcité apporte une réponse fondée sur un vivre ensemble qui refuse les règles à géométrie variable, les enfermements et les dérives communautaires. La laïcité, indissociable de l’égalité, de la liberté et de la fraternité, constitue le socle de nos valeurs démocratiques. Elle rend possible et permet d’organiser la vie sociale et politique sur des principes en différenciant sphère publique et sphère privée pour préserver la neutralité de la puissance publique et la liberté de conscience de chacune et chacun en évitant l’interférence des dogmes religieux dans le fonctionnement institutionnel de la cité. La laïcité loin d’être un concept dépassé est, aujourd’hui encore, une réponse à bien des débats de notre société. Les principes de la loi de séparation de 1905 montrent qu’elle n’a rien perdu de sa pertinence et de sa force. Ici ou là, des voix s’élèvent pour la modifier ou la réviser. La laïcité fonde un projet politique d’égalité assurant la liberté de conscience de tous les citoyens le respect des croyances et des incroyances. Vouloir l’atténuer ou la détourner serait vouloir construire, cent ans après la loi de 1905, un autre projet politique.

      Alors, vous avez raison, défendons avec force et vigueur l’école de la république, laïque et humaniste, creuset de tous les jeunes citoyennes et citoyens en devenir

      Patrick Le Corf

    • J’ai beaucoup apprécié votre texte qui remet les choses à leurs places.
      Et je m’aperçois que certains confondent Valeurs et argent !!
      La laicité est un principe républicains, ce n’est pas comme vous le dites si bien, l’exclusion de toute autre forme de pensée, c’est un principe de liberté et d’égalité.

      Je vous rejoint dans votre position, et merci pour ce texte censé.

      dom

    • "Le problème avec AM, c’est qu’elle a tendance à confondre rapidement les mots "échange" et "débat""

      Dans un débat ou un "échange" honnêtes il ne faut pas fuir la confrontation, la polémique n’est pas un manque de respect bien au contraire...

      Fañch