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Persistance des inégalités et de la pauvreté

lundi 19 novembre 2007, par Admin

Entre 1996 et 2006, "la baisse globale du poids des prélèvements, en particulier de l’impôt sur le revenu, a profité davantage aux plus aisés", alors que les prestations, qui bénéficient aux ménages les plus modestes, "en revanche ont peu évolué".
En 2005, on dénombrait 7,1 millions de personnes pauvres au seuil de 60% du niveau de vie médian (817 euros par mois, par personne seule) et 3,7 millions au seuil de 50% (681 euros).Les 10% d’individus les plus modestes avaient en 2005 un niveau de vie inférieur à 780 euros mensuels, les 10% aux plus hauts revenus un niveau de vie supérieur à 2.450 euros.
Les écarts entre les catégories sociales se mesurent aussi à l’aune de la consommation des ménages : le poids du logement pèse plus lourd dans le budget des plus modestes, et les dépenses de loisirs et de culture ont augmenté chez les plus aisés.

La Gazette Santé-Social 19/11/2007

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Commentaires

  • Monique Pinçon-Charlot. : On sait qu’en France 48 % des ménages ne payent pas d’impôt. Pour l’essentiel des ménages modestes. Mais, avec le bouclier fiscal, associé aux 478 niches fiscales de notre pays, on risque de voir de plus en plus de riches, dès janvier 2008, échapper, eux aussi, à l’impôt. Les députés de l’opposition s’en sont émus en juillet dernier à l’Assemblée. Un impôt minimum pour les très riches a été réclamé, Christine Lagarde a lancé une commission. Résultat : un non franc et définitif de l’Élysée. On a un peu l’impression de glisser vers une sorte d’Ancien Régime, dans lequel certains très riches, ne paieront pas d’impôt, les pauvres étant, eux ponctionnés via les impôts indirects. Un monde dans lequel les classes moyennes, en gros les salariés qui gagnent plus de 1 500 euros par mois, peuvent s’apprêter à souffrir.
    http://www.humanite.fr/2007-11-15