Nous ne pouvons pas laisser mourir le BICHE

Soit nous laissons le musée de Douarnenez aller au bout de sa menace, c’est à dire mettre le bateau en vasière, enterrement sans fleurs ni couronnes, indigne de sa vocation de musée.

Soit nous prenons le risque de le ramener sur Lorient, financièrement nous n’avons pas la trésorerie nécessaire, et cette trésorerie n’etait en principe pas prévue pour cela. D’autre part ce transfert nous parait risqué tant que nous n’avons pas de garantie de subvention.

Soit Douarnenez change d’avis et nous permet de laisser le Biche posé sur cale à la marée du 24 novembre sous notre responsabilité. Ensuite nous faisons intervenir le chantier du Guipp pour renforcer la voûte et préparer le Biche pour son transfert en début d’année des que nous serons sur de pouvoir faire avancer financièrement la rénovation.

Vous voyez la situation est tendue, et nous avons besoin du poids et de l’énergie de tous pour prendre la bonne décision.

Nous ne pouvons pas laisser mourir le BICHE

Marc MAUSSION
Groix le 17 novembre 2003

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REUNION DU 4 NOVEMBRE 2003
MUSEE DU BATEAU DE DOUARNENEZ

Pascal AUMASSON Conservateur, Jean Louis DAUGA responsable collection du musée, Michel BALANNEC pdt Treizour, Michel PHILIPPE v .pdt TreizoursecrétBiche, Marc MAUSSION Pt Amis du Biche .
Le problème posé par BICHE au niveau du Musée est entier :
La coque vieillit mal et vite, la voûte menace ruine
Le bateau voisin le « Trawler » Katy Anne a coulé il y a 24 heures les mouvements dus aux houles longues dites « mascaret » à Port Rhu risquent d ’ entraîner la collision de l’arrière de Biche avec l’ étrave
submergée.
La solution d’un ensouillage raisonné préconisée depuis un an par le Musée n’est plus possible dans les délais disponibles avant la dernière grande marée du 22-26 novembre 2003
La convention de transfert de Douarnenez à Groix parait au point mort
Les associations Biche n’ont pas obtenu pour l’instant un engagement politique autorisant la prise en charge à coup sur, de la coque à Lorient où un simple dépôt sans perspective convenable serait un regrettable contre
exemple.
Le nouveau dossier destiné à diffuser les contacts est en voie
d’achèvement.
Le conservateur fait état des mesures conservatoires concernant les lignes et la structure du bateau par un relevé laser informatique comportant des millions
d’items. n porte non seulement sur la ligne extérieure mais aussi sur les relevés de très nombreux éléments de la structure intérieure. Une exposition de ce
travail est en cours d’achèvement.
Ceci étant, le Musée a donc décidé de mettre la coque à la grève de Pors an Eostic à l’occasion des dernières grandes marées du 22 au 26 novembre.
Béquillage, étayage ou maintien sont impossibles dans cette hypothèse et d’ailleurs nullement envisagés : Onéreux et illusoires en raison des sollicitations
de la coque par les mouvements d’eau. Elle se couchera donc et sera rapidement détruite.
Le transfert de responsabilité.de la coque du Musée de Douarnenez, d’une part, à la structure Ile de Groix Musée de Groix et Associations Biche d’autre
part ; doit s’ entendre par la prise en charge intégrale de la responsabilité par le nouvel affectataire (Groix, Assos Biche) dès la prise en compte à son mouillage actuel dans le port Musée.

On constate donc différents blocages :
- Le Musée ne peut plus « supporter » la coque en l’ état et le risque
onéreux d’une nouvelle submersion. Sa seule attitude responsable est la
mise de la coque à la grève.
- Le transfert de responsabilité au Musée de Groix est au point mort.
- L’associations n’a pas encore réuni d’indices forts d’une décision politique leur pennettant d’agir sur le bateau pour le transfert et la mise en place à Lorient Keroman
L’ associations Biche pose la question de la prise de responsabilité par leurs soins avec un hébergement du bateau à Douarnenez jusqu ’ à réalisation de son transfert .
C’est à dire à quai dans une zone où la coque même coulée ne serait pas submergée à marée basse. L’étanchéité étant assurée part une bâche, la mise à disposition du taud réalisé par le Musée achèverait la protection.
Le branchement des pompes et la surveillance seraient du ressort des Associations Biche
On se sépare sans décision, Marc Maussion décide d’en référer à ses correspondants associatifs et politiques du Morbihan.

Secondairement Michel PHILIPPE, Jacques BLANKEN Bernard
CADORET, Michel BALANNEC et Yann MA UFFRET poussent la
réflexion autour de deux points :
- La coque a bien supporté son séjour sur la cale du Port Rhu pendant un mois pour les relevés infonnatiques. Le constat de l’état des fonds s ’ est avéré meilleur que ce que 1 t on craignait et les très fortes cloisons ont pennis un appui prolongé à quai sans défonnation
- La marée du 24 novembre pourrait être utilisée pour renouveler l’opération de mise sur la cale qui se ferait sous la totale responsabilité du nouvel affectataire du bateau

Avantages :
- Coût et risque réduit de l’opération
- Cout quasi nul pour le Musée et (ou) la ville de Douarnenez
- Sécurité quasi absolue du bateau
- Facilité d’intervention sur la coque, la voûte en particulier pour la mettre en condition pour son transfert ultérieur
- Délai permettant l’avancement du dossier de financement
Pour cette intervention, l’ association a réuni un certain nombres de moyens. La réserve financière actuelle pennet ces travaux la consolidation sur place et le transfert ultérieur peu onéreux grâce à l’ intervention de la Marine, programmé dès les premiers coefficients supérieurs à 100 ; : 22 février, 8 à 10 mars 2004 etc. ..

Inconvénients :

Occupation de la cale pendant un délai prolongé
On peut penser que la prise en compte de la sauvegarde du Biche, objet absolument unique et totalement significatif des pêches bretonnes, est cohérent avec les buts poursuivis depuis la création du Port Musée et
avec ta politique douameniste actuelle, à propos du Musée sur ce plan.