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MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE

vendredi 10 novembre 2006, par Admin

A L’ÉCUME DES JOURS les 17 et 18/11

"Femmes en lutte" Argentine et Algérie

Vendredi 17 Novembre à 21 heures
" Au nom des mères, des fils et du rock’n roll"
de Mylène Sauloy

A trente ans du coup d’Etat en Argentine, un hommage à la lutte des
légendaires Mères de la Place de Mai qui, rejointes par les Enfants de
disparus « HIJOS » et de nombreux groupes de rock, transmettent les idéaux des disparus aux jeunes générations.
Un film dont les héroînes ont plus de 70 ans, aiment le rock’n roll et la révolution, ne mâchent pas leurs mots. Et gagnent la bataille !
Et où ce sont les jeunes qui reçoivent des leçons de courage, de ténacité, d’idéalisme. Sur un rythme enlevé

Images et idées : Antoine Cuche
Montage : Vincent Lacombat et Isabelle Tardieu
Musiques de Chango Sapsiuk, Todos Tus Muertos, Actitud Maria Marta, Fisura del Chocon, Fabulosos Cadillacs, Charlie Garcia, Caramelo Santo

Samedi 18 Novembre à 21 heures
" Lettre à ma soeur "
de Habiba Djanine

Documentaire / France / 2006 / 68min / DVD / Coul. / VOST français
Réalisation : Habiba Djahnine
Scénario : Habiba Djahnine
Image : Messad Ahmed et Leila Habchi
Montage : Benoît Prin
Son : Farid Kortbi et Benoît Prin
Production : Momento ! Eyal Sivan
Production exécutive : Leila Habchi et Benoît Prin
Distribution : momento@wanadoo.fr - djahnine68@aol.com
Nabila Djahnine, sour de la réalisatrice, était présidente de l’association reconnue Thighri N’tmettouth, " Cri de femme " en kabyle. Le 15 février 1995, Nabila était assassinée à Tizi-Ouzou.
" En 1994 Nabila m’écrit une lettre, elle me raconte l’escalade de la
violence, la répression, les assassinats, les espoirs si maigres et son
désarroi face à l’action quasi impossible en ces années de plomb. J’étais alors partie vivre pour quelques temps dans une ville du Sahara Algérien.
Dix ans après l’assassinat de Nabila, je retourne en Algérie pour faire ce film et raconter ce qui s’est passé, je retourne sur les lieux pour voir ce qu’est devenue Tizi-Ouzou, ce que sont devenus les gens, les questionner, leur demander pourquoi l’assassinat, le massacre de civils sont devenus l’unique réponse au conflit qui oppose les Algériens ? Pourquoi le dialogue est-il devenu impossible ? "
Pendant tout le week end

" Liban Palestine"

Il s’agit là d’une projection de films provenant du Liban et de Palestine.
Ces films sont d’une durée de 1mn à 5 mn. Ils ont été tournés pour la
plupart pendant la guerre israélo-libanaise de cet été. Des cinéastes un peu partout au moyen orient ont pris leurs caméras pour informer le monde de ce qu’il se passait. Cette forme de cinéma notamment dans son format illustre bien à nos yeux ce que peut être le cinéma documentaire à certains moments dramatiques de cette région du monde en proie au chaos depuis si longtemps.
Ces films s’inscrivent dans une action de diffusion internationale à partir du 6 novembre 2006.
Pour tous renseignements complémentaires : http://www.cinesoumoud.net/

Appel des cinéastes solidaires
"Lors de la cérémonie d’ouverture de la 8e Biennale des Cinémas arabes, à l’Institut du monde arabe (IMA), le 22 juillet 2006 à Paris, les réalisatrices et réalisateurs arabes, invités à présenter leur film, ont lancé un appel en réaction à l’agression israélienne au Liban et en Palestine.
Suite à cet appel, d’autres (réalisateurs, producteurs, techniciens,
comédiens, cinéphiles...du monde entier) s’y sont joints pour témoigner leur soutien. Cette initiative a donné naissance au portail "http://cinesoumoud.net" (soumoud voulant dire en arabe, tenir bon)."

Ce portail a pour objectif de recueillir et de diffuser sur internet des courts métrages traduisant la vision de leur auteur sur le sujet, à partir de l’endroit où il se trouve."

appel des cinéastes israéliens
(25 juillet 2006)
Nous, cinéastes israéliens, saluons tous les cinéastes arabes réunis à Paris pour la Biennale du cinéma arabe. A travers vous, nous voulons envoyer un message d’amitié et de solidarité à nos collègues Libanais et Palestiniens qui sont actuellement assiégés et bombardés par l’armée de notre pays.
Nous nous opposons catégoriquement à la brutalité et à la cruauté de la politique israélienne, qui a atteint de nouveaux sommets au cours des dernières semaines. Rien ne peut justifier la poursuite de l’occupation, de l’enfermement et de la répression en Palestine. Rien ne peut justifier le bombardement de populations civiles et la destruction d’infrastructures au Liban et dans la bande de Gaza.
Permettez-nous de vous dire que vos films, que nous nous efforçons de voir et de faire circuler autour de nous, sont très importants à nos yeux. Ils nous aident à vous connaître et à vous comprendre. Grâce à ces films, les hommes, les femmes et les enfants qui souffrent à Gaza, à Beyrouth, et partout où notre armée déploie sa violence, ont pour nous des noms et des visages. Nous voulons vous en remercier, et vous encourager à continuer de filmer, malgré toutes les difficultés.
Quant à nous, nous nous engageons à continuer d’exprimer, par nos films, nos prises de paroles et nos actions personnelles, notre opposition catégorique à l’occupation et notre désir de liberté, de justice et d’égalité pour tous les peuples de la région."

texte signé par plus de 40 cinéastes israéliens dont Simone Bitton, Avi
Mograbi, Eyal Sivan...

Et pour ceux qui seraient à Quimper

Jeudi 16 Novembre à 21 heures
Au Bistrot à Lire à Quimper
" Au nom des mères, des fils et du rock’n roll"
de Mylène Sauloy

Commentaires

  • Oh, mages qui agissez !!!!

    Du fond de mon exil d’outre-mer, je souhaite saluer et encourager cette heureuse initiative culturelle qui, je l’espère, aura un franc succès auprès des groisillons d’hiver et variés.

    Une intense activité culturelle semble se dérouler sur la caillou presque paradisiaque et je pense que les soirées d’hiver y seront moins longues que par le passé, et donc, peut-être, moins arrosées.

    Bravo, « ké bé red pa molli », comme on dit au bout de la route du rhum.

    L’observateur éloigné.

  • vendredi 17 novembre 2006 à 21 heures
    A L’ÉCUME DES JOURS

    Un court métrage de 4 minutes en provenance du Liban nous a rappelé, en silence, les souffrances endurées par le Liban.

    Mylène Sauloy, la réalisatrice de " Au nom des mères, des fils et du rock’n roll" a su faire passer son émotion et son admiration pour les femmes d’Argentine en lutte.
    Le film a déjà 8 ans, il n’a pas trouvé preneur dans le circuit commercial.
    "il n’est pas terminé " se défend timidement Mylène en nous demandant beaucoup d’indulgence.
    Mais ce n’est pas l’impression qu’ont ressenti les présents qui ont applaudi à la fin de la projection.
    Ce qui n’est pas terminé, c’est la quête de la vérité initiée par les "folles de mai" qui refusent le pardon et l’oubli et mènent des combats politiques sur tous les fronts.

    Pour conclure Mylène nous a parlé son attachement à la Tchétchénie. Elle a présenté un livre sur les lithoglyphes découverts sur des tours de défense qui remontent au moyen-âge, points de mire des artilleurs et bombardiers russes.
    Ces livres sont édités en 3 langues, Français, Russe et Tchétchéne. Cette dernière a posé de nombreux problèmes car la langue y est interdite et peu de gens savent encore l’écrire.
    Ces livres sont vendus par deux, le second est envoyé en Tchétchénie.
    Une initiative qu’il est facile de soutenir.

    jpicart

    on pourra, entre autre, consulter :
    http://ecolesdifferentes.free.fr/MYL.htm