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Micro-algues. Biocarburant de demain ?

vendredi 19 octobre 2007, par Admin

Un Américain aurait évoqué 52.000 km² comme pouvant couvrir les besoins mondiaux en carburant. Côté prix, la production de biocarburant à partir de micro-algues ne rivalise pas aujourd’hui avec les autres ressources. .

Vincent Durupt Le Télégramme 19/10/2007

Commentaires

  • micro algue pas mal .

    Pour les passionnés de l’agriculture voici quelques chiffres .

    diatomées et chlorophisées synthéthysent 30 X plus d’huile à l’hectare que n’importe quel plante terrestre , soit 150 000 l/ha/an . C’est les championnes du monde !!!!

    l’huile de Pongamia pinnata (ou Karanj). Pongamia pinnata est un arbre à croissance rapide, fixateur d’azote, très résistant à la sécheresse, qui pousse en plein soleil, sur des sols difficiles, même sur des sols salés, et producteur d’huile. L’Inde encourage actuellement fortement la plantation de cet arbre (ainsi que de l’arbuste Jatropha curcas) dans les zones impropres aux cultures traditionnelles, ceci dans l’optique de produire de l’huile végétale. Les rendements moyens en huile sont de 5000 litres/ha/an la dizième année, ce qui est excellent (même rendement que le palmier à huile).

    l’huile de Jatropha : Jatropha curcas, un arbuste des zones arides retient beaucoup l’attention. Demandant très peu d’eau et de nutriments, la culture de Jatropha dans des régions menacées de désertification se justifie parfaitement rien que pour sa capacité à protéger le sol de l’érosion et à retenir l’eau. Le rendement en huile de la plante est de 1892 litres/ha/an en moyenne (Chisti 2007). De nombreux pays, dont l’Inde, Madagascar et l’Afrique du Sud, se lancent actuellement dans cette filière

    l’huile de palme . L’Indonésie et la Malaisie commencent à produire de petites quantités de biodiesel avec cette matière première. Son inconvénient est d’exiger énormément de main-d’œuvre pour la récolte, ce qui rend cette filière uniquement viable dans des pays à très bas salaires. La culture d’huile palmiste pour le biocarburant est en ce moment massivement développée en Asie du sud-Est (Malaisie surtout) mais cela se fait au prix d’une nouvelle accélération de la déforestation pour fournir les terres nécessaires. Rendement : 5000 litres/ha/an

    l’huile de tournesol est extraite des graines de tournesol. C’est une huile plutôt légère, très utilisée comme biocarburant ; elle semble être la plus intéressante au niveau de l’écobilan. Mais elle présente la particularité de contenir plus de gomme que l’huile de colza, ce qui aura pour effet de boucher plus facilement les conduits d’alimention en carburant. Les tourteaux peuvent être valorisés en alimentation animale, comme pour ceux du colza. Rendement moyen : 662 litres d’huile par hectare et par an

    rendement nul à chier !

    l’huile de colza est extraite des graines de colza. C’est une huile très pauvre en acides gras saturés. Elle est facilement utilisable en tant que biocarburant et est peu chère. Rendement moyen : 572 litres d’huile/ha/an

    rendement encore plus nul que nul ! le colsa plus connu sous le nom de végétalus à subventionnus .

    bouhhh ! Les vilains agriculteurs à subventions !!!!!

    installation nécessaire un réchauffeur sur le circuit d’alimentation, une pompe d’injection BOSCH la pompe ROTO DIESEL ou LUCAS ou DELPHI, s’abstenir elles explosent dans le compartiment moteur et retarer vos injecteurs entre 180 et 200 bars et voilà le tour est joué .

    Attention huiles de restaurants usagées sont très acides 5 à 10% d’acidité néfaste pour la santé de votre moteur mais si vous voulez néanmoins l’utiliser prévoir additif afin d’améliorer la lubrification donc vidange un peu plus souvent et :(biolub ou huile de synthèse pour les moteurs 2 temps et oui comme au bon vieux temps du bon vieux mélange à 4 % a mélanger dans votre carburant écolo .)

    @ + LE PABIC ROMUALD
    Voilà maintenant vous savez tout ou presque .

    • . Pongamia pinnata est un arbre à croissance rapide, fixateur d’azote, très résistant à la sécheresse, qui pousse en plein soleil, sur des sols difficiles, même sur des sols salés
      chouette, je sais enfin quoi faire de mon terrain agricole ! et j’aurai le droit d’y mettre une cabane pour ranger les outils...
      après les pseudo-éleveurs de moutons des années 70 et les terrains NDS transformés en camp de roms, on pourra enfin se targuer à Groix d’avoir des productions "é c o l o g i q u e s".
      AM

    • Micro-blagues :

      Je propose l’addition dans votre liste décidément non exhaustive, l’huile de coude, toujours d’actualité dans 75% des régions du monde (et dans les ateliers de mécanique auto).

      Se souvenir que c’est grâce à cet ingrédient plusieurs fois millénaire, que s’est constituée aux siècles passés, l’ancienne prospérité du caillou presque paradisiaque.

      A l’inverse, l’huile de méninges est plus répandue dans la sphère occidentale ( selon ses habitants extra pollueurs). Son utilisation semble plus problématique et ne pouvoir couvrir que les quelques mètres carrés de surface des grandes écoles de la République ( ENA, X, Mines, Ponts etc...).

      Un savant mélange des deux huiles sus-nommées peut amener une réussite certaine pour les expérimentateurs pas trop « chébrans console de jeux et Star Académie ».

      Moralité : « mets de l’huile ».