"Marchands de sable"

Littoral samedi 10 mars à 17h40

"" Malgré le dialogue entre les sabliers d’un côté, les associations ou les pêcheurs de l’autre, le caractère sous-marin de cette activité fait naître de plus en plus d’inquiétudes chez beaucoup d’utilisateurs de l’espace maritime.""

Il y a longtemps, lorsque des bateaux de pêche s’échouaient sur des bancs de sables - involontairement ou volontairement - les équipages en profitaient pour remplir les cales de quelques pelletées du noble matériau. D’où leur surnom de pêcheurs de sable.

Et puis devant la raréfaction des carrières de sable à terre, les carriers se mis à vouloir partir – eux aussi - à la pêche au sable. La ressource semblait gratuite et en apparence inépuisable. Alors les hommes ont amélioré la technique. De godets en bras d’aspiration, de petits bateaux en mini-cargos, la pêche est devenue extraction, les pelletées sont devenues des tonnes.

L’extraction des granulats marins est une activité très contrôlée par les Pouvoirs publics. Cependant, malgré le dialogue entre les sabliers d’un côté, les associations ou les pêcheurs de l’autre, le caractère sous-marin de cette activité fait naître de plus en plus d’inquiétudes chez beaucoup d’utilisateurs de l’espace maritime. Pour savoir comment fonctionnent ces bateaux, une équipe de Littoral a embarqué sur le André L., le dernier né et le plus grand de la flotte des sabliers français.

Reportage : Christophe François