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Les adieux du Fifig à l’Esméralda

dimanche 17 juillet 2005, par AM

La nouvelle vigie du
vaisseau de Port Lay

La soirée d’adieux à l’Esmeralda a rempli ses missions : contribuer à nous faire attendre agréablement la dernière semaine d’août et surtout, faire rentrer de la monnaie pour financer les animations du festival.

Jean-Luc Blain, le directeur, a rappelé les années passées dans ce lieu et n’a pas oublié d’évoquer la mémoire de Lucien Kimitété. Il a annoncé que le Tiki, vrai symbole des échanges inter-îles qui se sont déroulés depuis 2001, serait transporté à sa nouvelle résidence à dos d’homme (ce qui fut fait ce matin : 10 solides gaillards l’ont porté jusqu’à Port Lay - vous aurez des images de ce transport insolite sur le chemin de la côte).

Gilbert Nexer n’a pas oublié dans son discours de remercier son équipage et Gene et Milo pour l’hospitalité dans leur maison.

Pendant ce temps, sous l’oeil très attentif de Yannick Joubert, secrétaire de l’asso et organisateur né, les petites mains bénévoles s’affairaient qui, à la vente des billets donnant droit au plat de son choix, qui au bar, qui à la musique (chef de choeur : Jérémie et vedette exclusive, Bob Bovano) et pour finir les soutiers de la grillade, sous la schlague du chef Guéna*, qui ont nourri toute la nuit les centaines de personnes présentes. Tout cela laissait deviner en amont le travail d’une équipe qui paraît enfin soudée.

La satisfaction se lisait sur les visages des responsables de l’association et le plus expansif d’entre eux, le sieur Blain (à l’accolade facile), n’arrêtait pas de répéter à qui voulait l’entendre : "je suis heureux !!"

Yann Roland a filmé cette "dépendaison" de crémaillère et vous aurez bientôt le résultat de son travail, lui aussi bénévole, sur le site du Fifig.

Personnellement j’ai regretté que la modestie légendaire de Gilbert Nexer lui interdise d’annoncer la meilleure des nouvelles : à force de courir après les sponsors, lors d’une rencontre avec une grande société, Yann et Jean-Luc ont reçu un chèque consistant qui a permis de remettre tous les comptes du festival à flot ! Cela dissipe tous les nuages et si, ce dont nous ne doutons pas, le public est toujours présent au rendez-vous, le Festival du Film Insulaire a encore de belles années devant lui.

Anita Ménard

*G. Legras, que les Groisillons ont pu rencontrer lors d’occasions moins festives notamment dans la lutte contre l’immersion des boues...

on se concerte : babord ou tribord ?....
à gauche toutes !!
quinze marins....
et des bouteilles d’eau, hop là hop :))
La nouvelle vigie du
vaisseau de Port Lay
photos Yann Roland
On peut s’occuper calmement
dans une fête groisillonne...