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La Mouette : une assemblée générale sous tension

samedi 5 novembre 2005, par Admin

« La Mouette ne doit pas être un organe de gestion de l’écomusée », dit le maire qui veut une plus grande représentatitvité au sein de l’association. Une commission extra-municipale culture pourrait fédérer les bonnes volontés », dit le maire qui appelle à l’ouverture... devant un auditoire sceptique.

Le Télégramme 05/11/2005

Commentaires

  • De grace monsieur le Maire,

    Ne rognez pas les ailes à la Mouette.

    Laissez la virevolter dans les airs au gré de ses capacités. Ne la prenez pas en grippe (aviaire ?).

    Vos années passées sur notre barque auraient du vous apprendre que les bonnes volontés actives et positives, surtout dans le domaine culturel, sont rares et volatiles (sic).

    La culture est comme le trajet d’une planche à voile ou d’un misainier entre Kersauce et la Tourelle de Locmaria. Tributaire du vent, du courant et des marées, rarement en ligne droite.

    Comment ne pas se méfier des "commissions" diverses et variées qui, tant au niveau local que national, compliquent la vie des français sans leur apporter beaucoup d’aide et de réconfort ?

    Le terme même de "extra-municipale culture" inspire la méfiance. Voilà un mélange d’étonnant (resic) qui n’a jamais fait avancer grand monde.

    Malgré tout, si cette commission se crée et fonctionne, je lui souhaite bon louvoyage, longue et fructueuse existence.

    Espérons cependant que le plumage de notre Mouette ne se soit envolé à jamais avant l’apparition hypothétique de ladite commission.

    Kénavo Joseph Gallo

    • ""les bonnes volontés actives et positives, surtout dans le domaine culturel, sont rares et volatiles.""
      C’est pourquoi il ne paraît pas insensé de souhaiter que les associations culturelles qui font preuve toute l’année d’une belle vitalité participent, de près ou de loin, à la vie de l’écomusée. Le maire a cité le Cercle Celtique, Les Cartophiles ; on pourrait sans risque y ajouter Saint Gunthiern qui fait un travail remarquable au profit de la collectivité.
      Cela choquerait moins que la cohabitation d’un musée municipal avec un collège catholique !!
      AM

    • Certes, AM,

      Saint-Gunthiern qui fait effectivement un excellent travail, travaille déjà et depuis longtemps (il arriva sur l’île vers l’an 600 ?) en collaboration avec l’Ecomusée.

      Kénavo

      Joseph Gallo

    • Il avait dû abandonner le sens de l’excellence pendant quelque temps... (ou se recycler en "excellent" bétonneur)... à voir comment certaines fontaines ont été maltraitées pendant un temps et certains lavoirs abandonnés à la friche (j’ai du mal à me consoler de la disparition de celui du vallon de Saint Nicolas près duquel j’emmenais la vache de ma grand-mère alors qu’elle poussait sa brouette).
      Et ce Saint Gunthiern si valeureux parlait-il le langage des architectes des bâtiments de France ? J’en doute...
      AM

    • Même les vaches groisillonnes étaient formidables autrefois ; d’après la tournure de ma phrase, elles
      paraissaient capables de pousser les brouettes :))
      AM

    • "La vache est lente, mais la terre est patiente !!!!!"

      (Adaptation d’un proberbe chinois pour le cheptel groisillon d’autrefois dans le vallon de Prehoc’h.)

      KENAVO EVIT AR SAOUT

      Jo Gallo

    • Pour AT

      Il s’agit d’un édile qui surveille une "Mouette" qui survole une vache qui pousse une brouette, entourée d’une petite fille et de sa grand-mère, dans le vallon de St Nicolas.

      Saint-Gunthiern observe la scène de loin tout en bétonnant le "douet".

      Celui qui trouve où est le problème gagne une part de "Fars dorn" au gingembre.

      (on peut trouver une piste grace au raisonnement par l’absurde)

      RGDS JG

    • On pourrait, à la rigueur, penser qu’il y a problème du fait que :
      ""les bonnes volontés actives et positives, surtout dans le domaine culturel, sont rares et volatiles.""
      mais ce genre de considération doit laisser froid AT qui semble avoir d’autres préoccupations.
      Merci Jo pour l’humour.
      (on pourrait avoir la recette du "Fars dorn" au gingembre ?)
      AM

    • Bonsoir Anita

      Avertie par un parent d’élève du contenu d’un message lu sur le site "ile-de-groix.info",

      je tiens à réagir sur les derniers propos.

      L’écomusée de Groix ne serait-il réservé qu’aux enfants des écoles publiques ?
      En quoi est-il "choquant " qu’un collège, de Groix, travaille avec l’écomusée de l’île, quand celui-ci dispose d’un service pédogogique ?

      Lors de leurs visites à l’écomusée, plusieurs élèves ont pu reconnaître dans les vitrines des dons faits par leur propre famille.
      Certains de leurs ancêtres apparaissent sur les photos et même dans les films de l’écomusée.
      C’est bien de leur histoire dont il s’agit.
      En quoi tout cela est -il "choquant " ?

      A suivre votre réflexion, il ne serait donc être question pour des élèves d’école catholique de franchir le seuil du Louvre, du Centre Pompidou, de Carnavalet, du jeu de Paume, du musée de l’homme ...

      Votre ouverture d’esprit s’embrumerait-il, Madame Ménard ?

      Pour en revenir à la "cohabitation" choquante,
      je tiens à signaler la génèse du projet d’écriture que nous avons avec Terre Neuve...et qui nous lie, très indirectement, à l’association " La Mouette".

      1ère étape : Courant 2002 je recherche un établissement scolaire sur Terre Neuve proche de l’île de Groix canadienne - oui, elle existe -via Internet.

      2ème étape : mars 2003 : je rencontre, ici à Groix, Nelson Cazeils lors d’une de ses visites sur l’île. (il vit au Canada)

      3ème étape : Nelson Cazeils met en relation le "centre d’interprétation de Conche" (en face de l’île de Groix canadienne) avec l’écomusée de Groix, à la même époque.

      4ème étape : Une convention franco-canadienne muséographique propose différents projets à tous les musées de France.

      Le Conservateur de l’écomusée, Sylvie San Quirce, répercute les offres à toutes les écoles de Groix par courrier.

      Il s’avère que le collège St Tudy fut le SEUL à avoir répondu.

      5ème étape : suggestion d’un rapprochement possible entre l’établissement canadien de Conche - catholique - et le nôtre sur un projet d’écriture.
      Le Conservateur, Sylvie San Quirce, propose alors le thème de la pêche au thon, la responsable de Conche propose la pêche à la morue.

      Mai 2004 : nous montons ensemble un dossier destiné à l’organisme franco-canadien.

      Courant août 2004 : ce projet d’écriture est accepté .

      Octobre 2004 : deux conservateurs d’écomusée - de Groix et de Granville - se déplacent à Terre Neuve, dans le cadre du projet retenu.
      (cf. presse locale octobre 2004)

      novembre 2004 : de passage en France, j’invite personnellement Nelson Cazeils à Groix , il en profitera pour proposer une conférence à l’écomusée au retour du Conservateur sur le thème de Terre Neuve et interviendra également devant les élèves du collège.

      oct-nov-déc. 2004 : montage des dossiers de demande de subventions auprès des collectivités.

      Mars 2005 : délagation canadienne en France, passage à Groix. (cf. presse locale) toujours dans le cadre du projet muséographique.

      printemps 2005 : certaines subventions sont attribuées pour l’écriture du livre. ( Au passage, "nous n’avons pas mis la charrue avant les boeufs", c’est seulement assurés de l’aval des collectivités que nous avons entrepris la mise en route de l’écriture du livre.)

      Septembre 2005 : mise en route du projet avec les élèves.

      Vous noterez que pour l’instant l’association" La Mouette" n’a eu aucun rôle.

      Cette association a été créée pour faciliter la gestion de l’écomusée, principalement la vente des parutions, et pour faciliter le transit des subventions pour les expositions et les parutions.
      Elle n’a aucun rôle pédagogique.

      C’est à la compétence scientifique du Conservateur et de ses animateurs que le collège a affaire.

      Toujours " choquante " cette soi-disante "cohabitation " ?

      Les lecteurs en décideront.

      Catherine Le Goff

      Le 21 novembre 2005

    • ""Cela choquerait moins que la cohabitation d’un musée municipal avec un collège catholique ! !""

      Traduire de cette phrase que je trouve regrettable que les enfants de l’école privée visitent l’écomusée me laisse perplexe... enfin, si je ne relie pas ça à tout ce qui peut s’écrire ici ou là, de paroles déformées, voire mensongères et même injurieuses.

      Les musées publics de France sont ouverts à toute la population, subventionnés par les impôts de ceux qui en paient. Je trouve même qu’ils le sont insuffisamment et que tous les enfants et démunis devraient en avoir l’accès gratuit.

      """Octobre 2004 : deux conservateurs d’écomusée - de Groix et de Granville - se déplacent à Terre Neuve, dans le cadre du projet retenu.

      printemps 2005 : certaines subventions sont attribuées pour l’écriture du livre. """

      Pour ce qui est d’une participation renforcée entre un collège privé et une association proche (tellement proche qu’on n’en discerne pas trop bien les contours) d’un établissement public, vous me permettrez de ne pas renier mes opinions :

      a établissements publics, fonds publics
      à établissements privés, fonds privés

      et vos lecteurs peuvent décider de ce qu’ils veulent.Ils sont libres (ce n’est pas un lapsus).
      Ils n’ignorent quand même pas que ce sont nos différences d’opinions qui motivent l’existence de deux sites et deux ml sur l’île.

      Il est quand même surprenant que des Groisillons paraissent découvrir qu’il existe des personnes ayant des avis différents des leurs même si celles-ci sont minoritaires. (Ce n’est pas demain que vous m’entendrez chanter "Les Prisonnières de Groix...")

      Je suppose que dans ce cas, comme dans d’autres, ce sont là les effets du système dans lequel Groix a vécu pendant des années.

      Et vous pouvez rassurer vos lecteurs (et rapporteurs) : ils n’ont pas fini de lire ici que nous continuerons à dénoncer toute utilisatiion de fonds publics indue ...
      ... tant que nous aurons encore le droit de nous afffirmer laïcs !

      (notre bon gouvernement vient par exemple de détourner trois millions d’euros de l’enseignement supérieur public afin de les donner à l’enseignement supérieur privé, confessionnel dans la majorité des cas)..

      Vous féliciterez votre informateur, dont vous protégez l’anonymat. Avoir besoin de vous pour émettre un avis qu’il ne saurait avoir le courage d’exposer lui-même en réponse à ce qui l’a choqué, est la preuve d’un esprit citoyen bien ancré .....

      Je ne suis même plus surprise de ce genre de comportement.
      Vous avez raison, c’est que "mon esprit s’embrume" :((
      AM

    • Le journaliste d’un mensuel spécialisé nous interroge sur la création de ce site.

      Le proverbe "on n’est jamais prophète en son pays" se vérifie ce soir. Notre site est reconnu au niveau national pour exactement ce qu’il est, un site "politique".

      ""Je m’intéresse depuis longtemps aux blogs locaux et j’ai croisé votre site en mai 2004, comme une des références, me semble-t-il, "d’animation" politique locale par voie électronique.
      Mon sujet n’est pas tant sur le blog, mais bien sur des sites politiques tenus par des citoyens qui ont décidé de l’ouvrir. Et sur comment ces sites, localement, font boule de neige ou dérangent.""
      AM

    • Vous excellez , Anita, dans l’art de la dialectique, on le sait.

      Il n’en est pas moins que vous trouvez "choquant" que des élèves groisillons puissent travailler avec l’écomusée, parce qu’ils appartiennent à une école catholique, je le répète.
      Voici vos dires : "Cela choquerait moins que la cohabitation d’un musée municipal avec un collège catholique ! !"

      N’avez-vous pas compris qu’il est question de PEDAGOGIE et de CULTURE entre le collège et l’écomusée ?

      L’écomusée s’est fait de l’histoire de Groix , de tous les Groisillons, pourquoi parler de "cohabitation" choquante quand il s’agit seulement de se servir d’un outil pédagogique, créé avec les fonds publics de TOUS - des catho y compris - sans parler des dons des familles qui constituent l’essence même de l’écomusée.

      Vous dites aussi :
      " Pour ce qui est d’une participation renforcée entre un collège privé
      et une association proche
      (tellement proche qu’on n’en discerne pas trop bien les contours) d’un établissement public, "

      Jeter l’opprobre sur tout ou presque, il en restera toujours quelque chose, semble récurrent chez vous.
      Les comptes de cette association sont à la disposition de tous et ce, depuis l’existence de l’écomusée, agréés par le Maire puisqu’il est membre d’office de cette association. Pour mémoire, Eric Régenermel est maire depuis 2001.
      Alors ... que voulez-vous signifier ?

      "utilisatiion
      de fonds publics indue ... dites-vous.
      "indue " parce que les élèves des écoles catholiques ne sont pas Français ?
      Que leurs parents ne sont pas imposés et qu’ils ne paient pas d’impôts ?

      Quant à la personne qui m’a confié ce qu’elle avait lu, elle n’a peut-être pas eu la chance d’avoir fait "ses humanités", comme vous et moi.

      Cath. Le Goff

    • quand on n’a pas fait "ses humanités" on n’a pas de nom ?

      jpicart

    • ""Vous excellez , Anita, dans l’art de la dialectique, on le sait.""
      Merci, Marx et Jaurès y sont sans doute pour quelque chose... (comme pour le reste de mes positions : - fonds privés pour écoles privées - !!)

      "", pourquoi parler de "cohabitation" choquante quand il s’agit seulement de se servir d’un outil pédagogique, créé avec les fonds publics de TOUS ""

      j’ai écrit : Je trouve même qu’ils le sont insuffisamment et que tous les enfants et démunis devraient en avoir l’accès gratuit.
      ce qui veut dire que je ne remets pas en cause l’usage normal de l’écomusée aux enfants des écoles privées, comme à tous.

      ""Jeter l’opprobre sur tout ou presque, il en restera toujours quelque chose, semble récurrent chez vous. ""

      je me contente de lire attentivement la presse (entre autres) : extraits :

      — -La Mouette : une assemblée générale sous tension
      Le maire a demandé à ce que la position de l’association soit clarifiée. « La Mouette ne doit pas être un organe de gestion de l’écomusée ».../... Le Télégramme 05/11/2005

      — -Le maire est intervenu en précisant que la municipalité entend clarifier les rapports entre la Mouette et l’écomusée. « Bien que la Mouette ne soit pas accusée en tant qu’association, il y a des ambiguïtés à lever car ce n’est pas un organisme de gestion du musée », a t’il dit en substance. Ouest-France 07/11/2005

      ""utilisatiion de fonds publics indue ... dites-vous. "indue " parce que les élèves des écoles catholiques ne sont pas Français ? Que leurs parents ne sont pas imposés et qu’ils ne paient pas d’impôts ?""

      Que le budget de l’écomusée ne serve alors qu’à financer les actions pour lequel il a été créé. Ce n’est pas à vous que je conseillerais ces deux ouvrages de référence :

      L’Ecomusée de GROIX F. MOUSSET-PINARD 1985 (Bibliographie)
      Groix, un écomusée dans l’île T. GOYET Ed. L’Harmattan 1997

      ""Quant à la personne qui m’a confié ce qu’elle avait lu, elle n’a peut-être pas eu la chance d’avoir fait "ses humanités", comme vous et moi.""

      Ma mère, élève de l’école des Soeurs (eh oui !) pendant trop peu de temps en est sortie en faisant des fautes à un mot sur deux. Elle s’est corrigée en surveillant les devoirs de ses cinq enfants. A Groisillonne de 1913, rien d’impossible :) :) donc quelqu’un qui a bénéficié de la scolarité obligatoire doit pouvoir écrire au moins ; "je ne suis pas d’accord avec votre commentaire, et signer de son nom".
      Je sais qu’on revient de loin (l’ex premier adjoint m’avait confié que certaines personnes, sachant bien sûr lire, lui apportaient leur courrier officiel -même pas décacheté- afin qu’il le leur lise. Bel exemple d’assistanat et de déresponsabilisation citoyenne qu’on n’est pas obligé de regretter...)

      Je sais, et vous aussi, que tout ce qui se dit autour ce ce musée est loin de ne concerner que la participation de telle ou telle école. Personnellement, je n’ai aucun titre pour m’immiscer dans ce qui fait actuellement débat. Je me contente donc d’affirmer mes choix philosophiques en souhaitant quand même qu’on n’en arrive pas à commémorer le centenaire de la loi de séparation de l’église de de l’Etat en reproduisant les conflits groisillons de 1905.
      (voir l’exposition à la fête de l’Huma Bretagne les 25, 26 et 27 novembre 2005 au parc des Expos du pays de Lorient à Lanester.
      Thierry Goyet (encore lui...) : "Nous aurons également une exposition montée par la Ligue de l’enseignement dans le cadre de l’anniversaire de la loi de séparation des églises et de l’état, Histoire et actualité de la laïcité." )
      AM

    • Le combat laïque ne peut être remporté sans une compréhension véritable de l’idée de laïcité. Ce combat sera perdu si l’on persiste à brouiller et à entretenir l’amalgame dans le champ des idées.
      La confusion est ainsi créée par les propos de madame A.M., "Cela choquerait moins que la cohabitation d’un musée municipal avec un collège catholique"
      L’usage volontairement erroné des mots et des idées procède à un glissement du sens, et petit à petit, interdit même aux hommes de bonne volonté de penser véritablement la laïcité pour s’en faire une idée juste laquelle demeure très différente de ce que certains voudraient qu’ils s’en fassent.
      Parmi ces confusions, celles entre « anticléricale » et « anti-religieux », « liberté de conscience » et « liberté religieuse », « spiritualité » et « foi », « principe » et « valeur », « public », « collectif » et « privé », « athée » et laïque, « culture » et « culture religieuse ». Sans cesse ressassées, elles s’imposent comme des vérités et finissent même par êtres véhiculées par des militants laïques (parfois même de bonne foi, si vous me passez l’expression)

      La Laïcité, en séparant ce qui relève des Églises et ce qui relève de l’état, échappe aux paradoxes et aux contradictions de la tolérance, elle en est l’aboutissement, la réalisation. Avec la laïcité c’est plus que la tolérance qui est accordée, c’est un droit égal pour tous. La laïcité méconnaît les majorités et les minorités. Il n’y a pas de disjonction, de séparation, ni puissant ni faible, ni dominant ni dominé. Tolérant et toléré sont un, ils sont soumis aux même loi qui vaut également pour les uns et pour les autres et s’impose aux uns et aux autres.
      La société civile est un espace de liberté, parce qu’elle est laïque, parce que personne n’est tenu d’avoir une religion plutôt qu’aucune, ou qu’une autre, parce que personne n’est tenu de n’avoir pas de religion. En distinguant ce qui est de la raison, du démontrable et ce qui est de la conviction personnelle, de la tradition, de la croyance, la laïcité se donne les moyens d’échapper aux paradoxes de la tolérance.

      En ce centenaire des lois 1905 sur la séparation de l’église et de l’état, j’engage toutes les écoles quelque soit leur sensibilité à une réflexion sur cette valeur universelle qu’est la Laïcité.

      Patrick Le Corf

      Réponse à Catherine Le Goff le 22 nov.