Urgences médicales
3 commentairesSerait-ce trop demander que de voir, sur le site de la mairie et par affichage (dans les lieux publics et à l’accueil des cabinets médicaux) rappeler la conduite à tenir en cas d’extrême urgence médicale (et maintenir visible l’information) ?
Il est inadmissible de s’entendre répondre en cas d’appel au cabinet médical pour un arrêt cardiaque :
- venez avec votre voiture
- ou rappelez plus tard, le médecin est parti emmener ses enfants à l’école.
On peut comprendre qu’une petite commune n’ait pas à sa disposition un personnel suffisamment qualifié pour savoir ce qu’est une urgence mais que la procédure d’appel ne soit pas martelée par un maire, par ailleurs médecin, est inadmissible.
Equiper l’île de défibrillateurs à tous les coins de rue ne suffira pas si ceux sur qui on devrait pouvoir compter pour les utiliser sont aux abonnés absents ou injoignables à cause de procédures administratives (les pompiers ne peuvent se déplacer sans ordre).
Nous avons, il y a dix ans, rassuré nos familles qui nous ont vus quitter la proximité immédiate d’un CHU en leur disant qu’il y avait suffisamment de médecins à Groix et que le canot de sauvetage et l’hélicoptère assuraient rapidement les transports vers le centre hospitalier.
Encore faut-il pouvoir y accéder avant qu’il ne soit trop tard. Quelques exemples nous démontrent que ce n’est pas toujours garanti.
Nous sommes nombreux à avoir une pensée attristée pour la famille de la dernière victime de l’incompétence mêlée à la désinvolture.
Nous espérons tout d’abord une amélioration de son état et nous resterons sur le pont, avec nos faibles moyens, pour tenter d’éviter que ce drame ne se reproduise.
Vos commentaires
# Le 31 janvier 2010 à 12:18, par Anita
Moi qui croyais que l’apprentissage de la lecture était obligatoire (et surtout la nécessité d’ouvrir quelques livres à l’âge adulte pour continuer à bien la maÎtriser)...
Je ne parlerai pas des dégâts que doit faire la "malcomprenance" lors de transmissions professionnelles écrites ...
Je prie donc Faustine de m’excuser de ce qu’ont pu traduire et colporter des personnes malcomprenantes ... ou malintentionnées.
Il n’a été écrit dans mon article initial que la retransmission d’un discours "d’accueil" inadmissible.
Il serait peut-être plus utile de perdre son énergie à essayer de faire changer, pour l’avenir, ce genre de comportement.
C’est ce que je souhaitais en demandant que l’usage du 15 soit recommandé.
Anita Ménard
(qui par ailleurs, et du fait de sa formation, entend très bien que des professionnels cherchent à stigmatiser un bouc émissaire plutôt que de réfléchir sur les conséquences d’un acte qui semble leur paraÎtre anodin.)
# Le 31 janvier 2010 à 19:36
Dans ce moment particulièrement douloureux, je tiens à te remercier pour avoir su faire ce rappel.
Je pense que professionnels ou pas, tout le monde sera d’accord sur le fait qu’on ne recommandera jamais trop de faire le 15.
Pour ne pas l’avoir fait un nuit il y a 17 ans, je me suis retrouvée à emmener moi-même mon mari en plein infarctus aux urgences à 40 km. Il a eu de la chance, on est arrivé à temps mais les minutes qu’on aurait gagné en faisant le 15 aurait permis de limiter la nécrose cardiaque.
Il a fallu qu’on en passe par là pour réaliser comment dans ces circonstances, chaque minute est précieuse. Garder en tête ce qui est rappelé en édito sur ce blog : en faisant le 15 comme le 18, on a des régulateurs.
J’ajouterais un souhait, il peut y avoir des symptômes annonciateurs, qu’on les fasse encore connaÎtre davantage.
Renée
# Le 1er février 2010 à 11:51, par Anita
Merci pour ton soutien Renée. Je reçois beaucoup de messages privés te rejoignant
et soutenant un appel à la diffusion d’une campagne locale sur l’utilisation des numéros d’appel des secours d’urgence.
Si chacun pensait à l’intérêt collectif avant son intérêt personnel, on peut supposer que cela éviterait quelques drames.
Anita