MAIS CE PROJET NE PEUT SE FAIRE SANS VOUS !

Si ce projet vous parle, que vous soyez de Groix ou d’ailleurs...
Si vous aimez la musique voyageuse de Laurent Morisson et les aventures poétiques et folles... Si vous pensez que réunir des gens autour d’un projet fédérateur pour soutenir un artiste est une belle chose aujourd’hui...
Alors sans doute avez-vous une bonne raison de nous aider ?

http://fr.ulule.com/caballitos/

A quoi va servir le financement ?

Si nous atteignons notre objectif de 3.000 euros, nous pourrons pour trois jours de tournage :

– Louer le matériel manquant et indispensable à ce tournage (Follow focus HF, accessoirisation steadicam, machine à fumée, trépied lumière...). Nous habitons sur une île. Il faut donc compter pour chaque élément loué, deux jours supplémentaires, pour aller le chercher et le ramener. Parfois plus, lorsque cela nécessite d’aller... à Paris !

– Acheter des consommables (Gaffer, essence pour le générateur, liquide fumée...)

– Acheter du matériel nécessaire pour dompter la lumière naturelle (tournage en extérieur, toile de spi, réflecteurs...)

– Faire venir depuis Rennes jusqu’à l’île de Groix les chevaux de bois de collection et les éléments qui agrémenteront le manège déjà en place actuellement dans le bourg de l’Île. Un manège unique donc, pour un tournage unique.

– Nourrir notre équipe. Un tournage est énergivore !

– Permettre le défraiement des personnes qui ne vivent pas à l’année sur l’Île et qui rejoignent notre équipe.

– Vous assurer de recevoir les contreparties promises, assumer les frais inhérents à cette campagne et les frais divers.

Si nous dépassons notre objectif pour atteindre 4.000 euros, nous permettrons à Laurent Morisson et son trio de bénéficier d’un nouvel enregistrement studio pour leur second album.

ÎLE DE GROIX. LA POINTE DES CHATS & LE BOURG. DEUX LIEUX PORTEURS D’HISTOIRES ET DE RÊVERIE...

Le cadre est posé. L’Île de Groix, 2.000 habitants l’hiver, c’est une quarantaine d’associations culturelles. Il existe dans les mondes insulaires comme celui-ci un esprit de communauté qui permet de porter des projets fédérateurs et parfois un peu fous... comme celui de réaliser un clip féerique pour Laurent Morisson.

UN CLIP REALISE PAR LES HABITANTS DE L’ÎLE

Il ne s’agit pas simplement d’un clip pour un musicien. Nous faisons le pari de réaliser ce clip en 3 jours de tournage dans des conditions professionnelles avec une équipe de "non professionnels" mais de passionnés. Seuls la réalisation, le cadre, le montage et la régie, - un comédien aussi ! - seront assurés par des habitants de l’île dont c’est le métier. L’idée n’est pas de faire appel à un réseau extérieur pour les autres domaines mais de former des personnes liées à cette île et plus ou moins expérimentées.

C’est aussi l’occasion de permettre aux plus jeunes de découvrir cette aventure que représente un tournage de cinéma.

CABALLITOS : DU POEME ECRIT AU POEME VISUEL

De la poésie donc. Caballitos est un poème espagnol d’Antonio Machado mis en musique par Laurent Morisson, musicien groisillon de talent, de ceux qui jouent avec leur coeur.

Pas question de s’écarter de la poésie pour la réalisation du clip qui a été pensé comme un poème visuel.

L’HISTOIRE

Invitation au voyage, la première image, féerique, est celle d’un manège qui tourne au bord de l’eau, sur les rochers de la Pointe des Chats. Nous avançons très lentement vers lui... Sur le chemin un cheval vient à nous, s’arrête, nous regarde avant de repartir et de nous laisser continuer notre route vers ce manège. Un petit garçon en fait quelques tours, seul.

Une vision, tel un souvenir...

Bourg de l’Île de Groix. La nuit est en train de tomber, le lieu est festif. L’air est poussiéreux, brumeux. Au milieu d’une petite foule bien agitée, le petit garçon est là, immobile, et rêve de faire quelques tours. Ses poches sont vides, il n’a pas de sous et ce n’est pas du goût du propriétaire.

UN PROJET FOU : UN MANEGE AU BORD DE L’OCEAN

– "Laurent, j’ai un projet pour toi. J’aimerais tourner un clip pour Caballitos avec un manège."

– "Ca tombe bien ! Tu connais Régis Masclet ? Il installe le manège dans le bourg de Groix chaque été. C’est un grand collectionneur de manège. C’est avec ses manèges que j’ai fais les photos pour mon album !"

– "Génial ! On pourrait installer un manège au bord de l’Océan ?"

– "Oh ! Il sera sans doute d’accord !"

...quelques temps plus tard...

– "Régis t’es d’accord ?"

– "Bien sûr ! J’adore ce genre d’idées ! D’ailleurs on pourrait faire croire que le cheval vole, on pourrait faire des trucs dingues !"

Voilà en résumé la genèse du projet. Un projet qui tourne comme un manège dans nos têtes depuis plus d’un an, le temps de réunir les autorisations, les idées, les envies aussi. Des envies, il n’en manque pas ! Installer un manège au bord de l’Océan, sur les rochers de la Pointe des Chats, voilà un défi qu’est prêt à relever Régis Masclet, à condition d’avoir le soutien de Groisillons pour bien mener l’affaire. Il suffisait de demander.

LAURENT MORISSON. MUSICIEN

Né à Domfront , dans l’Orne, Laurent Morisson est "tombé" dans la musique dès l’âge de 7 ans. "La faute à son père" dira-t-il.

Du piano d’abord, la guitare s’est ensuite imposée. Chanteur en chorale pendant plusieurs années, Laurent s’est aussi essayé au folk irlandais, à la musique ancienne, au rock. A 20 ans il intègre un groupe d’Avignon au son métissé... martiniquais, malgache, espagnol, marocain et guadeloupéen. Plus tard, à 24 ans, il monte un groupe de rock progressif en Normandie avec lequel il tournera pendant 4 ans.

La vie de Laurent est faite de nombreuses rencontres et de collaborations, ses choix s’affinent... En 2002 il auditionne pour un chanteur né au Bénin, d’origine antillaise : Julien Jacob. 6 années de nombreuses scènes françaises puis à travers le monde : Australie, Nouvelle-Zélande, Singapour, Angleterre, Allemagne, Belgique, Suisse, Italie...

Mais l’Espagne dans tout cela ? Il faut remonter à ses 18 ans, dans le coin de Ouistreham. Une soirée en 504 à écouter Manzanita, un chanteur espagnol. "A 10 heures du mat’ on était sur la route pour l’Espagne, à 6 dans la 504 ! Une sacrée virée aventureuse qui m’a donné le goût pour le voyage". Le Flamenco est vite devenu incontournable pour Laurent qui a eu la chance d’assister aux concerts des plus grands : Paco de Lucia, Vicente Amigo, Moraïto, Jose Merce, Carmen Linares, Juan Carmona...

Laurent vient s’installer à Lorient (d’où est originaire sa mère) en face de l’Île de Groix. Son fils Arthur est alors intéressé par un apprentissage de paysagiste. Cela tombe bien puisqu’ils vont rencontrer Yves Masselin qui a son entreprise de paysagiste sur l’Île de Groix. A l’automne 2005 ils s’installent sur l’Île. Pour Laurent, il s’agit d’y "poser son sac". Il n’avait jamais résidé aussi longtemps au même endroit, presque neuf ans maintenant.

"Ici, je suis me suis aussitôt investi dans la musicale et associative, avec les Renavis et au sein de l’association Musicanou qui venait de voir le jour." Laurent a également collaboré avec la chorale "La Kleienn" et a rejoint les bénévoles du Festival International du Film Insulaire en 2006. Aujourd’hui c’est la deuxième année qu’il en assure la programmation musicale. Dès son arrivée sur l’île Laurent a rencontré des personnes différentes et passionnées comme Jean-Luc Blain. C’est ce dernier qui le pousse à réaliser son premier enregistrement de compositions et qui produira dans sa quasi totalité son premier album : Caballitos.

SYLVAIN MARMUGI. REALISATEUR.
A la fois opérateur de prise de vue (fiction, institutionnel, documentaire) et réalisateur de documentaires, je suis également le directeur artistique du Festival International du Film Insulaire de l’Île de Groix depuis 3 ans. Je suis également président du Cinéma des cailloux, une association qui souhaite mettre en place un cinéma itinérant sur les îles du Ponant pour apporter le cinéma là où il n’y en a pas, et président de l’association FOCALE qui propose des cours de photographie à Groix et d’enrichir la mémoire photographique de cette île.

Depuis que je vis sur Groix, j’apporte mes compétences pour mettre en valeur le patrimoine et les habitants de l’Île. La vie associative est très riche et on se rend service mutuellement, d’un projet à un autre. La commune m’a d’ailleurs confié la réalisation de vidéos pour promouvoir la vie associative, les artisans et la beauté de l’Île et de ses habitants.

C’est ce qui me plaît à Groix. La vie en communauté permet plus facilement qu’ailleurs de monter une équipe et de se lancer dans des projets fous.