Taxe d’habitation des RS
10 commentairesUn décret donne la possibilité à 2 263 communes supplémentaires de majorer la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. On y retrouve quelques lieux très touristiques comme Groix ou l’île de Ré mais aussi Saint-Tropez ou des communes de Corse
Les zones concernées sont des communes où le marché de l’immobilier est saturé, entraînant des difficultés de logement pour les personnes y vivant à l’année. Selon l’Insee, 10 % des logements en France sont des résidences secondaires et 8 % sont des logements vacants (2022).
Ouest-France 27/08/23
Vos commentaires
# Le 29 août 2023 à 10:02
En dehors d’apporter des finances supplémentaires aux communes concernées en quoi cette augmentation de la TF des rs pourra améliorer l’accès au logement des habitants locaux ? . jvk
# Le 29 août 2023 à 10:31, par Anita
cher Jacques, vous ne devez pas avoir passé une partie de votre vie en HLM.... sans cela vous sauriez, après avoir attendu parfois des années pour en obtenir une, que les communes peuvent se servir de leurs finances pour acheter des terrains pour les faire construire.
Ils peuvent aussi préempter des maisons à vendre ou vacantes.
Bien sûr, cela dans les communes où les résidents secondaires ne font pas la majorité de la manne électorale et où on préfère des travailleurs logés à l’année à des propriétaires qui parfois n’ouvrent leurs volets qu’une quinzaine par an ou, pire, louent leur bien à des météores avec tous les inconvénients que cela induit pour les résidents permanents qui ne recherchent pas de profit.
# Le 29 août 2023 à 11:57
Détrompez-Vous Anita j’ai passé une partie de ma vie dans la région parisienne : d’abord comme jeune ado au Pecq (78),en HBM ( immeuble bon marché ) puis ,a partir de 1944, suite a de terribles bombardements,a Neuilly-Plaisance (75) ; par la suite jeune marié en HLM a Montreuil (75) et Pantin (75 ).Tous les rs ne sont pas des nababs !.
Est-ce que ces nouvelles ressources seront effectivement consacrées a l’achat de terrains pour créer des lotissements ? : pourquoi-pas, c’est jouable . Par contre racheter des résidences de rs , au prix ou elles sont vendues , entre 300.000 & + de 10.000 e je n’y crois pas ! .jvk
# Le 29 août 2023 à 13:10, par Anita
J’ai écrit "DES maisons à vendre" et pas des résidences secondaires. Il y a sur le marché encore qq maisons de famille dont les enfants ne peuvent assurer la reprise après décès et qui, souvent loin d’être aux normes exigées maintenant, ne se vendent pas sauf à accepter une baisse importante de l’évaluation souhaitée. Je connais aussi qq maisons laissées vacantes qui ne peuvent être louées , ceci aussi à cause de normes loin d’être à jour.
D’autres sont laissées vacantes sans qu’on en connaisse le motif et celles-là devraient être réquisitionnées !!!
Mais c’est à croire que Groix est fière de détenir le ruban bleu en termes de nombre de résidences secondaires. Une partie de celles-ci étant détenues par d’anciens Groisillons, expatriés avec droits de vote ici puisque propriétaires fonciers, il est facile d’imaginer qu’ils remercieront avec leur bulletin, une fois de plus, la municipalité qui les chouchoute !
Avez-vous Jacques, comparé le nombre de votants aux élections communales par rapport aux autres élections ? Une partie de la réponse est là.
On peut aussi aller assister au départ des bateaux le jour de ces élections locales : ça vaut celui du jour de la Toussaint !
# Le 29 août 2023 à 14:41
Sincères félicitations pour l’altruisme et la générosité des enfants groisillons qui vendrons leur bien de famille très en dessous de la valeur du marché pratiqué ; il serait normal de pouvoir réquisitionner les logements vacants libres . jvk
# Le 29 août 2023 à 14:50, par Anita
Un - le marché s’effondre
Deux - il n’est pas question de vendeurs de bonne volonté mais de clients exigeants qui en veulent pour leur argent et .... respect des normes draconiennes exigées.
Bien entendu ne peuvent être réquisitionnés, au terme de la loi, que les logements vacants. Même "Droit au logement" respecte cette condition.
# Le 30 août 2023 à 10:46
"le marché immobilier s’effondre " : c’est vrai pour l’immobilier neuf qui est largement tributaire des prets immobiliers ( qui se raréfient et dont le taux d’intéret a fortement augmenté) .Par contre en zone cotière touristique et pour les maisons anciennes ( dominé par le marché des résidences secondaires) le phénomène est moins sensible parfois meme inexistant .
Avec les diagnostiques obligatoires , préalables a la vente (une dizaines environ )l’acheteur est parfaitement informé sur l’état de la maison : par contre le vendeur n’a aucunes obligations de remise a niveau avant vente.jvk
# Le 30 août 2023 à 10:55, par Anita
Posez la question à un agent immobilier local, il vous dira (s’il est honnête ... mais oui ça existe...) que les nouvelles obligations font reculer les acheteurs sauf en baissant notablement les prix. Ce qui fait que certains vendeurs retirent leur bien de la vente.
et là, je sais particulièrement bien de quoi je parle :-(
# Le 30 août 2023 à 13:57, par m.Anne
Il est facile de constater que dans les communes où les conseils municipaux ont décidé d’un coût de l’eau « social » (premiers m³ gratuits puis tarifs importants censés taxer la surconsommation), les piscines et les golfs ne se sont jamais aussi bien portés.
Pourquoi en serait-il si différent pour la taxation des r.s. ?
Le « partage » de l’eau comme celui du logement sera toujours à l’avantage des plus riches.
Ceux qui ont les moyens achètent le droit de surconsommer l’eau qui manque déjà cruellement, ceux qui ont les moyens achètent le droit de se loger en plusieurs endroits, fut-ce ici ou là quelques jours par an, ceux qui ont les moyens achètent le droit à polluer avec la « compensation » carbone, etc.… tout ça avec une parfaite bonne conscience puisqu’ils sont taxés...
La fin justifiant les moyens, il faut dans un premier temps interdire immédiatement la construction de résidences secondaires (certaines communes le pratiquent déjà pour manque d’eau).
N’autoriser la vente d’une r.s. qu’à une personne qui en fera sa résidence principale.
Pour les r.s. existantes sur les lieux en tension, un changement de loi, un fonds communal-départemental-régional dédié, et des préemptions. Le marché achat/vente des r.s. n’existant plus pour les "parisiens" friqués, les tarifs devraient retrouver une certaine normalité.
Tant que tout le monde n’est pas logé.
Et puis de toutes façons, les migrations incontournables à venir (climatiques et autres) se chargeront j’espère de régler le sort des r.s. qui resteront.
# Le 31 août 2023 à 08:21, par Anita
Bien que très intéressée par vos commentaires, mais n’ayant toujours aucune idée de votre identité que vous auriez pu me faire connaître en privé, je vais être dans l’obligation de cesser de valider vos textes.