Soutien à Mehdi Lallaoui
9 commentairesauteur du documentaire Retour sur Ouvéa ,
En réponse à la plainte déposée pour diffamation par le journaliste Olivier Legrand Maison et les cinéastes René Vautier et Mehdi Lallaoui envers Claudine Dupont-Tingaud, ex conseiller regional FN, suite à ses propos tenus lors du festival de Douarnenez d’août 2007, un procès se déroulera à Quimper le 30 Avril à 16h. (...)
Roger Holleindre est annoncé à ce procès et Dupont-Tingaud a appellé également à son secours tous les crânes rasés du marigot de l’ex OAS.
Une partie de l’équipe du Fifig ira soutenir les plaignants.
N’hésitez pas à les rejoindre à 15 h 30 devant le tribunal de Quimper.
photo : http://www.med-in-marseille.info
Vos commentaires
# Le 26 avril 2009 à 10:24
Merci Anita ! Mehdi est le réalisateur du documentaire "Retour sur Ouvéa", diffusé en compétition au FIFIG en 2008. Petite biographie de ce militant anticolonialiste sur le site Africulture.
Amitiés,
Yann Stéphant
# Le 27 avril 2009 à 11:51, par Anita
Il est important que nous soyons tous solidaires. D’abord, parce que Mehdi Lallaoui est un défenseur des mémoires sinon bafouées, du moins reléguées au second plan : mémoire ouvrière et des minorités sociales, mémoires d’immigrés et des peuples opprimés. Ce serait lui rendre hommage pour son combat que de le soutenir dans ce procès contre le fascisme toujours et plus que jamais agissant.
un bonjour greck
# Le 28 avril 2009 à 09:50, par Guénaêl Le Gras
Guénaêl Le Gras, président du FIFIG soutient Mehdi Lallaoui et sera présent à Quimper jeudi 30 avril avec une délégation du FIFIG.
# Le 29 avril 2009 à 11:11
René Vautier, cible des nostalgiques de l’OAS
Mémoire . Accusé de « collaboration antifrançaise » par des activistes d’extrême droite, le cinéaste anticolonialiste a porté l’affaire devant la justice.
Qualifier un résistant de « collaborateur » : les nostalgiques de l’OAS ne connaissent décidément aucune limite dans l’abject. En août 2005, lors d’une édition consacrée au colonialisme, le Festival de cinéma de Douarnenez invitait les cinéastes René Vautier et Mehdi Lallaloui, ainsi que l’historien Olivier Lecour-Grandmaison. Lors d’un débat, ces derniers furent violemment pris à partie par Claudine Dupont-Tingaud, ancienne conseillère générale FN, ex-OAS, qui se qualifie de « plus jeune des détenues politiques de l’Algérie française ». À la provocation succéda la publication d’un communiqué de presse du même acabit. Le réalisateur du célèbre Avoir vingt ans dans les Aurès y était accusé de « mensonge délibéré » au service d’une « idéologie manipulatrice ». Olivier Lecour-Grandmaison était qualifié, lui, de « négationniste », coupable de passer sous silence « l’oeuvre positive de notre civilisation » dans les colonies. Quant à Mehdi Lallaoui, il était présenté comme l’incarnation d’une « tyrannie de la repentance » visant à « instiller en nous la haine de notre histoire commune alors qu’il sait fort bien que la conquête de l’Algérie a libéré les populations d’Afrique du Nord du joug des barbaresques de l’Empire ottoman ». Tous trois, enfin, présentés comme les promoteurs de « thèses racistes antifrançaises » étaient accusés de « Kollaboration antifrançaise ». Cette dernière accusation « est particulièrement obscène et odieuse s’agissant de René Vautier, qui est entré très jeune dans la Résistance », rappelle Olivier Lecour-Grandmaison.
Suite à la plainte avec constitution de partie civile pour diffamation à l’encontre de Claudine Dupont-Tingaud, un procès se tiendra jeudi prochain, à 16 heures, au tribunal correctionnel de Quimper. Les nostalgiques de l’OAS appellent à un rassemblement devant le tribunal et ont appelé le FN à la rescousse. Une contre-manifestation pourrait être organisée pour dénoncer « un contexte marqué par un regain d’activités des nostalgiques de l’OAS, qui multiplient les commémorations et les monuments tendant à réhabiliter le passé colonial de la France en Algérie et à glorifier les activistes de cette organisation terroriste », insiste Olivier Lecour-Grandmaison. « Nous ne pouvons pas nous laisser insulter sans réagir par des activistes d’extrême droite qui ont voulu, autrefois, renverser la République, ajoute Mehdi Lallaoui. Leur combat vise à discréditer tout ce qui va dans le sens de la réconciliation entre les peuples. »
Rosa Moussaoui L’Humanité28 avril 2009
# Le 30 avril 2009 à 12:40, par Djamel ZAOUI
Soutien à Mehdi Lallaoui pour son travail au quotidien contre l’oubli. Soutien à René Vautier pour son long parcours. Soutien à des réalisateurs libres. Soutien parce que je suis un réalisateur engagé depuis mon premier film. Et, des réalisateurs comme René y sont certainement pour quelque chose. Pour nombre de réalisateurs de ma génération, René est un peu notre père spirituel.
Soutien parce que je suis engagé contre la réhabilitation des anciens de l’OAS. N’oublions pas que l’OAS, c’est une idéologie raciste, criminelle et anti républicaine. N’oublions pas les milliers de victimes innocentes de l’OAS.
Comment, les enfants des victimes de l’OAS peuvent-ils accepter que les assassins de leurs parents deviennent des martyres de l’Algérie française ?
Comment les enfants d’un commissaire de police ou d’enseignants assassinés par l’OAS peuvent-ils aujourd’hui accepter que l’Etat français amnistie, réhabilite, dédommage et rend honneur à ceux qui hier, ont voulus l’abattre en éliminant ses plus fidèles serviteurs dans l’exercice de leurs fonctions ?
La République peut-elle être complice de cette forme de "révisionisme" de l’histoire. La République à travers certains de ses élus doit elle accepter l’édification de nombreux monuments à la gloire de ceux qui ont voulu l’abattre.
Pour en savoir plus sur l’OAS de nos jours.
OAS UN PASSE TRES PRESENT
Documentaire. 2007. 52 MIN.
Réalisation : Djamel ZAOUI.
Production : Leitmotiv production. ASTV. CRRAV Nord/Pas-de-Calais.
De 1961 à 1962, l’Organisation Armée Secrète (OAS) assassina au nom de l’Algérie française plus de 2 200 personnes dont de nombreux serviteurs de l’Etat dans l’exercice de leurs fonctions. Aujourd’hui, entre une OAS réincarnée pratiquant le lobbying politique et les enfants des victimes se joue un véritable bras de fer. L’enjeu, l’honneur des victimes que la République « réassassine » en réhabilitant officiellement l’OAS.
Diffusion : ASTV.
Festivals : Prix René Vautier au Festival de l’Acharnière 2008.
Distribution DVD : les films du paradoxe.
# Le 2 mai 2009 à 13:32, par Anita
Une poignée de vieux OAS chenus s’était déplacée et Holleindre a ressorti son délire habituel
Jugement le 12 Juin.
# Le 4 mai 2009 à 12:21
Merci pour le retour.
Avez-vous plus d’info sur le procès du 30/04 ?
Il n’y a rien dans la presse à ce sujet, ni sur le net.
# Le 4 mai 2009 à 12:40, par Anita
Votre IP me laisse penser que vous ne connaissez pas les règles de fonctionnement de ce blog.
Les commentaires doivent être signés pour être validés. Cela peut être seulement un pseudo ou des initiales à condition que vous indiquiez votre adresse e-mail.
(ou si j’ai le plaisir de connaÎtre personnellement le signataire).
Pour répondre à votre question : si je n’ai posté qu’une ligne et demi c’est qu’il n’y avait rien de plus à dire.
AM
# Le 5 mai 2009 à 14:32, par Anita
« Le soldat René Vautier » défend son honneur -
En présence de S. de la Bollardière, les trois hommes ont défendu les règles d’honnêteté intellectuelle auxquelles ils s’astreignaient. Le jugement sera rendu le 12 juin.
Jean-Yves MANAC’H Ouest-France 02 mai 2009.
La haine des nostalgiques de l’OAS
L’activiste d’extrême droite se revendique ouvertement de la défense de la « blanchitude ». « Les races existent. La nôtre est menacée. Il faut la défendre. »
S. de Bollardière. « Leur refus de la décolonisation est rétrograde. Notre combat contre les horreurs perpétrées au nom de la France, contre la torture, relevait d’une insurrection morale nécessaire, insiste-t-elle. »
Rosa Moussaoui L’Humanité 4 mai 2009
http://www.humanite.fr/2009-05-04_Politique_Avoir-vingt-ans-dans-les-Aures-cristallise-toujours-la-haine
René Vautier « Les attardés du colonialismeme poursuivent encore de leur vindicte »
Ces gens vous accusent d’être un ennemi de la « blanchitude » et de la « France française ». Comment le résistant juge-t-il de tels propos ?
René Vautier. C’est à 200 mètres (d’ici) que j’ai été décoré de la Croix de guerre à l’âge de seize ans pour faits de résistance..
Entretien réalisé par Rosa Moussaoui L’Humanité 4 mai 2009
http://www.humanite.fr/2009-05-04_Politique_Rene-Vautier-Les-attardes-du-colonialismeme-poursuivent-encore