Je commence par la fin : J’ai entendu en sortant quelqu’un dire :

"On touche le fond"

Rien ne peut mieux qualifier l’impression ressentie par les présents à cette réunion.
Thierry Bihan a débuté le numéro de duettistes qu’il présente maintenant à chaque réunion avec son compère Dominique Yvon
De la part d’un élu, ce n’est pas très constructif, mais cela satisfait pleinement l’assistance composée quai-uniquement d’électeurs de l’opposition.
On se demande où est passée la garde rapprochée du maire, composée, en période électorale, des écolos, des candidats météores aux municipales (et leur entourage). On peut comprendre par contre que ceux qui ont obtenu un emploi ou les faveurs qu’ils espéraient aient quitté le navire et essaient de se faire oublier.

Le point d’orgue de cette séance a été atteint quand le sujet du questionnaire "cale Guyot" a été amené par l’opposition.
Thierry Bihan en a fait une exégèse exhaustive en s’attardant plus particulièrement sur la responsabilité de la mise en place de ce questionnaire et sur les dangers d’une question posée, qui peut (et va d’après lui) être manipulée par un groupe minoritaire de citoyens.
En effet, la question aberrante portant sur la suppression des rouliers certains jours est, pour l’opposition, comme pour la majorité des habitants de Groix, complètement inadmisssible. On ne demande pas par questionnaire anonyme, qui peut être rempli par chacun en dizaines d’exemplaires photocopiés, de prendre position pour influencer une décision qui ne devra, in fine, être prise que par les élus concernés, donc ceux du Conseil Général.

Le maire a précisé qu’un communiqué avait été rédigé et transmis à la presse à la demande de la Cie Océane et du Conseil général, vraisemblablement choqués par la méthode. Il a ajouté que s’il a donné son accord pour la réalisation d’un questionnaire et la majorité de son contenu, il ne l’a pas donné pour cette question qui a été ajoutée à son insu.
Si l’on doit le croire, (mais vous connaissez les réserves que j’émets sur la sincérité de ses dires...), il n’y est pour rien. Le délégué aux transports, lui aussi interrogé, a fait savoir qu’il n’était même pas averti de l’existence de ce questionnaire.

On a donc maintenant une mairie où, sans risque de beaucoup se tromper, on peut dire qu’une stagiaire en emploi aidé temporaire se permet d’ajouter une question reflétant sa philosophie personnelle, (sans doute couverte par la personne qui l’a recrutée) et distribuer un questionnaire frappé du logo de la commune, mis à disposition de la population sans que les élus en aient débattu !!
Aucun doute, dans le système qui se met actuellement en place, la stagiaire a de l’avenir et grimpera rapidement les échelons de la hiérarchie administrative.
Partout ailleurs, une faute de cette importance conduirait à sanctionner le responsable et le dossier de la stagiaire quitterait illico la pile des demandeurs d’emploi !

La suite ( de la même eau...) demain.