Réguler les locations touristiques
Les locations saisonnières, dont le nombre est passé de 300 000 en 2016 à 1,2 million aujourd’hui, sont accusées de siphonner le parc locatif traditionnel et donc de contribuer à la pénurie de logements et à la flambée des prix de l’immobilier dans les zones les plus attractives.
Les meublés de tourisme classés et les chambres d’hôte ne bénéficieront plus que d’un taux d’abattement de 50 % (jusqu’à 77 700 euros) et les meublés non classés d’un taux de 30 % (jusqu’à 15 000 euros).
Les meublés de tourisme seront ainsi, eux aussi, soumis à l’avenir à une obligation de diagnostic de performance énergétique.
La proposition de loi va par ailleurs fournir aux maires de nouveaux outils de régulation du marché des meublés de type Airbnb. Les élus locaux auront la possibilité d’abaisser le nombre maximal de jours de location touristique dans une résidence principale de cent vingt jours à quatre-vingt-dix jours par an, pour éviter les abus. Ils pourront également mettre en place des quotas de locations saisonnières dans leur commune ou encore créer des zones réservées uniquement aux résidences principales, dans les communes situées en zones tendues ou possédant plus de 20 % de résidences secondaires.
V Chocron Le Monde 29/10/24