"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

Pas à sec partout...

Publié le 31 juillet 2022 à 19:04

le lavoir des Thoniers à Port Tudy

et sa fontaine

les seuls en eau

(merci Steph.)

Commentaires :

  • Parfois je ne suis que là ou j’ai a boire, disait Toutenchameaux.

    Fou...

  • Peut etre qu’une Hydrogéologue pourrait apporter de l’eau à notre moulin concernant cette résurgence en sachant que les nappes phréatiques sont à mal ces temps ci un peu partout .
    Steph..

  • Bonjour à vous
    Je suis un lecteur assidu de ce blog mais discret à mon habitude.
    Je me permets un petit billet d’humeur concernant la sécheresse.
    Cela fait 25 ans que nous passons notre été au camping des sables rouges, petit coin de paradis.
    Les campeurs doivent cette année se fournir en eau potable à l’accueil.
    Je suis parfaitement d’accord sur les efforts à faire pour préserver et respecter le joyaux naturel qu’est l’île. Je me pose quand mêmes une question. Cela m’étonnerait que les touristes en maison soient soumis à autant de contraintes, 800 000 euros venant d’être investi sur la dessalinisation.
    En bref, une seule question, les campeurs sont ils des vacanciers de seconde zone ?

  • Attention l’unité de dessalement ne produit que 500 m3 par jour soit la moitié de la conso journalière. jvk

  • Personne n’a jamais lu le livre " L’ile de la perdition " de Rober Louis Stevenson.
    Forcement car il n’existe pas ...mais faudrait peut etre l’écrire.
    Fou...

  • Bonjour,
    Je me permets de répondre à Labrosse concernant les restrictions imposées au camping mais pas aux maisons particulières.

    Je ne suis pas familier du réseau d’eau de l’île, mais j’imagine qu’il est compliqué de distinguer les insulaires des vacanciers en maison. Du coup, il est plus simple d’imposer des restrictions là où ne se retrouveront que des vacanciers, comme au camping.

    Par ailleurs, et ça n’engage que moi même si c’est une opinion assez répandue sur l’île, ce qui me semble le plus étonnant dans cetre sécheresse c’est que l’on continue à accueillir 1500 touristes par jour tout en vidant consciencieusement les ressources en eau de l’île. Si ça ne tenait qu’à moi, le camping serait fermé depuis longtemps, tout comme les locations saisonnières.
    Mais je dois faire partie de ces urluberlus qui sont prêts à faire des efforts face au changement climatique...

  • Je remercie François pour sa réponse.
    Loin de moi l’idée de jeter de l’huile sur le feu, elle est aussi rare que l’eau. Quand au feu il ya assez d’imbéciles pour les allumer d’un mégot assassin.
    Je trouve intéressant dans ce blog qui apprécie le débat, du moins je crois, d’amener mon point de vu de touriste lambda.
    Outre l’hospitalité de François qui ferai rougir zeimour, je voudrais faire l’éloge des campeurs.
    Le bilan écologique de nos petits séjours est infiniment moindre que le résidentiel. Il est vrai que contrairement aux idées reçues le campeur se lave les dents et prend une douche tout les jours, désolé pour le pillage des ressources. Il m’arrive aussi de mettre un peu d’eau dans mon apéritif...
    Après je comprend l’agacement, j’aurais du mal à voir arriver 3000 touristes dans mon village de 500 habitants, (ça doit être à peu près la proportion).
    L’île s’est tournée vers le tourisme résidentiel et nos tentes sont un épiphénomène, mais qui en passant fournit la subsistance de groisillon pur beurre au prix d’un travail quotidienque je respecte infiniment.
    Il y a une chanson des renavis qui dit que L’île ouvrira ses bras à qui l’aimera, mais pas à qui veut la prendre, elle n’est pas à vendre. (De mémoire, mes excuses si je n’en n’ai pas compris le sens)
    Alors François, rassurez vous, tout le monde ne veut pas la prendre, et les quelques personnes qui résident en camping un bout d’été ne méritent pas je le crois d’être discriminés encore plus que d’autres en raison de leur regroupement comme vous l’amener comme une évidence.
    Tout cela sans bien entendu sous estimer la pression que fait subir le tourisme sur la ressource

    Bien cordialement

  • Il ne faudrait pas oublier la tendance qui fait que nos élus et certains autres "décideurs" ne s’attaquent qu’aux signes les plus évidents (et les plus faciles d’accès) de nos malheurs écologiques actuels.
    Trop d’eau est utilisée en rapport aux possibilités locales, qu’à cela ne tienne, on va installer une usine de désalinisation qui va permettre aux résidents secondaires de prendre leurs douches retour de plage et de pêche et tout le reste dont le fonctionnement de leurs chasses d’eau, baignoires etc...
    Pendant ce temps, les jardins produisant la nourriture des autochtones sont en train de dépérir. Je ne parlerai pas de l’apport de sel dans les eaux avoisinant Port-Melin, ça c’est pour un débat de spécialiste que les élus, tout comme moi, ne maitrisent absolument pas ; mais apparemment, eux, ils s’en tapent !
    Le prix de l’installation ? il sera mutualisé sur toutes les factures d’eau de l’agglo donc indolore pour ces résidents secondaires à 2 ou 3 semaines de présence par an !
    Limiter le nombre de passages par les rouliers, demandé à cor et à cris par certains, ne règlerait rien non plus puisque cela réduirait le nombre de touristes et non pas de résidents secondaires. Et les touristes, à part l’eau du café qu’ils daignent quelquefois boire en terrasse avant d’embarquer, ne sont pas un danger pour l’eau du barrage : la plupart amènent leur eau minérale dans leur sac à dos. (et même, comme ils sont très généreux, ils nous laissent leurs emballages !)
    Le problème du surnombre de résidences secondaires par rapport aux résidents permanents ne peut se régler durablement que par des textes nationaux et on ne va quand même pas attendre que Jupiter pénalise ses électeurs !
    On sait qu’une bonne partie de ces résidents secondaires déclarent sans complexe être présents sur l’île plus de 6 mois par an, ce que leurs voisins constatent comme étant des mensonges éhontés, en plus d’une fraude aux passages maritimes à prix réduit*. Cela leur donne aussi le droit de voter sur l’ile et l’homme politique étant ce qu’il est (et même quelquefois la femme à l’exemple de Pécresse...) ce n’est pas demain que nos élus locaux vont voter pour des sénateurs qui pourraient se réveiller et se saisir du problème (Joël, si tu m’entends....).
    *alors que ce tarif réduit, nécessaire pour favoriser le maintien à domicile d"insulaires ayant besoin d’aide de leurs proches, est refusé par les élus locaux

  • Ouf je suis soulagé ! . En effet ,après cette " volée de bois vert " anti-rs ,il apparait donc , que ,si des bois sont restés verts , la végétation de l’ile est resté verdoyante et ce malgré la canicule et la sécheresse !.
    A notre nouvelle traversée ( payée avec un abonnement payé d’avance et dont les voyages non-utilisés ne sont pas remboursés ; on est loin des avantages des cartes de résidents groisillons dont les rs se gobergent, parait-il , frauduleusement ! ) nous retrouverons donc une ile acceuillante .
    Je ne suis pas persuadé que des rs séjournant seulement 3 semaines sur l’ile puissent mettre en péril les appros en eau et qu’ils puissent obtenir le sésame du tarif réduit ( avec l’enregistrement nominatif des billets de traversée et les relevées de consommation électrique du compteur Lipky il est trés facile de comptabiliser le temps de présence sur l’ile ).
    Dans les utilisateurs potentiels des ressources en eau il n’est pas mentionné les estivants occupant, pendant leur vacances , des locations saisonnières très souvent, d’ailleurs , proposées par des Groisillons .jvk affreux rs

  • France info hier matin. Encore (!) un « reportage » sur Groix : bon, une pub pour la brasserie, et l’usine de dessalement vantée par l’édile…

    Sur l’île, comme ailleurs où ce peut être encore pire, tant que les habitants du territoire (les vrais hein, la populace) ne seront pas associés à la politique touristique, personne ne pourra lutter contre les déséquilibres des écosystèmes, ou contre la problématique du logement impossible (qu’il faut voir comme la paupérisation d’une partie de la population locale, ce qui en fait une question éminemment politique).

    Les alertes pour une décroissance choisie et programmée n’ayant pas trouvé d’oreilles assez « éduquées » pour être entendues, nous voici aujourd’hui devant quelque chose de contraint et subi, qu’on va appeler « sobriété » pour faire plus politiquement correct.

    Pour moi, on est malheureusement ici dans le même ordre d’idée.

    Sur nos territoires en tension, comme il ne faudra encore une fois pas compter sur les « décideurs » nationaux comme locaux (sauf exceptions rares et louables), puissent donc la crise climatique subie, les pénuries d’eau contraintes et les incendies connexes remettre aussi un peu d’ordre dans le merdier du tourisme à tous crins et à tout-va…

  • Jardinier amateur de bons légumes, je crains avoir plus de "chances" d’être pris en flagrant délit la pomme d’arrosoir à la main que vacancier, multi-récidiviste quotidien de la pomme de douche au dessus de la tête.

  • " Sur l’île, comme ailleurs où ce peut être encore pire, tant que les habitants du territoire (les vrais hein, la populace) ne seront pas associés à la politique touristique, personne ne pourra lutter contre les déséquilibres des écosystèmes, ou contre la problématique du logement impossible.../... "

    Le brave citoyen, îlien ou pas, a toujours la possibilité de croire changer le cours des événements...le temps d’un ou deux scrutins.

    Encore eut-il fallu qu’il se servît de ce droit pour en faire un acte politique !

    Encore faudrait-il qu’il en soit conscient...

  • Un commentaire écrit par une inconnue pas fréquentable (et déjà avertie) ne sera pas validé.

  • "Encore faudrait-il qu’il en soit conscient"

    Bah, oui, encore. Le problème c’est que le brave citoyen a un ennemi 

  • et comme les complotistes, on généralise : TOUS les medias ???

  • Mais non Anita, pas TOUS les médias. Tu me chicanes.

    Et perdre notre temps là-dessus, avec cette chaleur, c’est pas chrétien.

    Je n’ai bien sûr pas voulu altérer la citation de Malcolm Little.

    C’est un peu tard pour en discuter avec l’ami Malcolm, mais s’il suffit maintenant d’être vigilant pour être traité de complotiste, alors ma fois oui, je prends.

    S’il fallait encore préciser, je parle évidemment des médias privés aux mains des milliardaires français (certainement ceux qui sont le plus lus, vus et entendus, ce qui donne une idée de la tâche), et malheureusement parfois aussi de certains médias du service public, qui hésitent de moins en moins à faire chorus au discours dominant (et la fin de la redevance ne viendra à mon sens qu’aggraver un peu cet état de fait).

    Je ne sais pas si Malcolm X parlait de tous les médias de son époque, mais ça en faisait déjà un sacré lanceur d’alertes (sur ce point-là aussi).

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