Mon collège sur une île
9 commentairesce mardi à 18:55
ARTE RegardsBretagne,
Le collège du Ponant, le plus petit de France, est niché au coeur de six îles bretonnes. Depuis sa fondation en 1975, ce phare du savoir tente d’offrir une éducation à une poignée d’enfants...
Les enseignants sont ici de véritables missionnaires des temps modernes. Ils incarnent une histoire de survie, où l’éducation devient le rempart ultime contre le dépeuplement. Ce reportage nous plonge dans la vie quotidienne de ces professeurs, mais aussi de ces élèves, qui se retrouvent parfois à trois ou quatre par classe.
Arte remercie le Collège des Iles du Ponant et particulièrement Frédéric Le Cornoux et ses élèves. "Nous tenons également à remercier Tout commence en Finistère, la mairie de Houat et son maire Philippe Le Fur ainsi que la mairie de Hoëdic."
Vos commentaires
# Le 4 septembre à 18:27, par SCHULER Tanja Carmen
Bonjour, Professeur Frédéric Le Cornoux !
Bonjour Frederic le Cornoux, c’est en revoyant le film sur « Votre école de l’île, hier et aujourd’hui, que j’ai pris ma décision de travailler comme enseignante pour votre collège,. J’ai été incroyablement enthousiasmée par votre art d’enseigner, car c’est ainsi que je conçois l’apprentissage, dans la coopération.
J’ai trouvé tant de cœur et d’engagement dans votre travail que j’ai envie d’apprendre de vous. En échange, je pourrais vous proposer mes services dans les domaines du cinéma, de l’audio, des médias et de la littérature.
J’ai étudié et travaillé à Londres, Genève et Zurich et je ne suis revenue en Allemagne que pour terminer mon mémoire de maîtrise. Mais je ne me sens pas chez moi à Hambourg, depuis trente ans. Et j’essaie de retourner en Suisse depuis quinze ans parce que mon français n’est pas assez bon pour travailler comme journaliste ou professeur d’allemand.
Mais ce qui m’attire plus que de déménager dans une autre ville, c’est l’équipe qui m’accueillerait à bras ouverts. Et en tant que citoyenne européenne, je me vois plutôt dans une école insulaire pour y redevenir humaine. Je n’ai pas besoin d’une ville ni d’une grande consommation, j’ai juste besoin de mon labrador, de George et d’un travail, dans une école qui me permette de vivre un peu sur votre île.
Je trouve les enfants et les jeunes tout à fait particuliers dans leur comportement.
C’est pourquoi j’aimerais me retrouver avec mon chien, qui comme moi, aime la nature de la Bretagne sauvage et surtout l’eau.
Je n’ai pas non plus besoin d’une maison, je vis aussi à Hambourg dans un appartement de 30 m², donc très petit. Et je me réjouis de ce qui devient possible si vous m’accueillez comme habitante de l’île, dans une colocation peut-être. Mon labrador est un merveilleux capteur d’âmes et je voulais continuer à le former comme chien de thérapie pour les écoles.
Pourriez-vous m’appeler ou m’écrire ?
Tanja C. Schuler, Fettstraße 25a, D-20357 Hambourg
E-mail : Tanja.Schuler@die-spracharchitektin.de
ma page d’accueil : die-spracharchitektin.de
LinkedIn : Tanja C.Schuler, linguiste et journaliste scientifique
Merçi de Professeur Frédéric Le Cornoux de College, pour leur lettre !
Tanja C. Schuler
# Le 4 septembre à 20:27, par Anita
Bonjour Madame.
UN : Ce blog n’est pas celui de "Professeur Le Cornoux". Il n’est donc pas tenu de le lire.
DEUX : En France dans l’enseignement public, ce ne sont pas les professeurs qui recrutent leurs collègues. Certains diplômés, titulaires, attendent d’ailleurs que leurs candidatures soient prises en compte.
TROIS : Dans une époque politique où les crédits de l’Éducation Nationale sont rabotés, il parait hasardeux de souhaiter créer un poste de professeur de cinéma
QUATRE : Des habitants actuels ne trouvent pas à se loger sur l’ile. Il est même arrivé que certains dorment dans leur voiture. Ce n’est certainement pas la vie que vous souhaitez trouver ici.
CINQ : Nous avons d’excellents thérapeutes de service public sur l’île et n’avons pas besoin de confier cette fonction à un labrador.
SIX : votre français est insuffisant pour être professeur d’ALLEMAND mais vous le trouvez suffisant pour enseigner en FRANCAIS ??
Enfin, sur notre ile, il y a parfois de fortes tempêtes et il est bon d’y avoir les pieds solidement fixés au sol !
# Le 4 septembre à 22:26, par Didier Métayer
Je n’aurais pas mieux dit kamarade, les mondes parallèles sont en expansion !
# Le 5 septembre à 00:36, par Thom
Bonsoir,
en allemand :
Hallo Frau.
EINS : Dieser Blog ist nicht der von „Professor Le Cornoux“. Er ist daher nicht verpflichtet, es zu lesen.
ZWEITENS : In Frankreich sind es im öffentlichen Bildungswesen nicht die Lehrer, die ihre Kollegen rekrutieren. Einige Absolventen mit Festanstellung warten ebenfalls darauf, dass ihre Bewerbungen berücksichtigt werden.
DREI : In einer politischen Ära, in der die nationalen Bildungsmittel gekürzt werden, erscheint es riskant, eine Stelle als Kinolehrer schaffen zu wollen
VIER : Die derzeitigen Bewohner können auf der Insel keine Unterkunft finden. Manche Leute schliefen sogar in ihren Autos. Das ist definitiv nicht das Leben, das Sie hier finden möchten.
FÜNF : Wir haben ausgezeichnete Therapeuten im öffentlichen Dienst auf der Insel und müssen diese Funktion nicht einem Labrador anvertrauen.
SECHS : Ihr Französisch reicht nicht aus, um DEUTSCH zu unterrichten, aber Sie finden es ausreichend, um auf FRANZÖSISCH zu unterrichten ??
Schließlich gibt es auf unserer Insel manchmal starke Stürme und es ist gut, mit den Füßen fest auf dem Boden zu stehen !
# Le 5 septembre à 09:46, par Torcheur
Aïku de langue
Le nom de l’intervenante, "Schuler", ne signifie-t-il pas écolier ?
La remarque N° 6 de ma cousine, me fait souhaiter que les certains intervenants sur ce site atteignent la qualité rédactionnelle en langue française de Madame Schuler.
Laissons les utopies s’envoler en risées de noroît !!!
Ponant qui mal y pense ?
Torcheur
# Le 5 septembre à 10:27, par Anita
"Merçi de Professeur Frédéric Le Cornoux de College, pour leur lettre !"
Cette phrase terminale me fait penser que le texte principal a été écrit par une tierce personne.
Et c’est ""l’écolière"" elle-même qui juge que son français est insuffisant...
Quant à l’allemand de Thom (qui aurait retrouvé la mémoire :-) ) il doit sans doute beaucoup à la traduction automatique... ou à une bonne âme qui a dépassé les deux ans d’allemand au lycée (fût-il le meilleur d’Angers !)
# Le 5 septembre à 13:13, par Torcheur
Aïku fractionné
Tierce, certes, mais aussi écolier contrarié mais attardé, natif de la première moitié du siècle précédent.
Admirateur d’Erasme et des fondateurs de l’Europe qui nous permettent d’échanger paisiblement et en toutes langues sur ce site.
Pour les croisières vers le Ponant, postulez auprès de notre Education Nationale qui manque cruellement de vocations en ces temps d’intelligence artificialisée.
Kénavo
Torcheur
# Le 5 septembre à 14:17, par claude HUCHET
Que d’échouages ou d’echecs sur nos côtes, des vies rêvées ou imaginées, la fameuse misère plus facile à vivre au soleil.
Cela vaut tout autant pour les jeunes retraités que pour les jeunes tout court !
Un jour ou un autre on découvre la réalité de la vie insulaire.
https://youtu.be/0OrKMaeQUx0
Claude Huchet
# Le 6 septembre à 09:07, par Anita
"PAISIBLEMENT" ???? Vous êtes décidément très optimiste mon cousin.
Combien de couleuvres insultantes et anonymes ai-je dû avaler, apparemment en silence, pour en arriver là ?
Mais aussi au prix de la baisse de la fréquentation du blog, certains de nos concitoyens locaux préférant fréquenter des pages aux informations parfois plus que fantaisistes, contradictoires, voire mensongères.
C’est fréquemment compensé par les félicitations orales (et remerciements) de visiteurs réguliers qui oublient simplement de signaler leur approbation par écrit ...
Il n’empêche que pour un blog concernant une si petite commune, atteindre quelquefois les quasi 7000 visites (qui font des envieux, si si :-) ) est parait-il très surprenant, parole de journaliste spécialisé.