Liste des mandats d’O. Le Nezet
8 commentairesOlivier Le Nézet, « pêcheur de petits-fours » à la barre du lobby français
4 février 2024 Par Floriane Louison
selon les données publiques consultées par Mediapart :
1- Président du Comité national des pêches
2- Président du comité régional Bretagne
3 - Président du comité départemental Morbihan
4 - Président de la SEM Keroman (le port de Lorient)
5 - Actionnaire de la SAS Ker’Oman, cogestionnaire du port de Duqm
6 - Vice-président de France Filière pêche
7 - Administrateur de la Coopérative maritime des pêcheurs de Lorient
8- Président d’ID Mer
9- Dirigeant du GIE Ports de Bretagne
10- Président de l’association BreizhMer
11- Membre du conseil d’administration de l’Établissement national des produits de l’agriculture et de la mer (Agrimer)
12- Membre de son conseil spécialisé « produits de la pêche » d’Agrimer
13- Membre du conseil d’administration de l’Office français de la biodiversité
14- Membre du conseil national de la mer et des littoraux
15- Membre du conseil d’administration du cluster maritime français
16- Membre du conseil d’administration de la Fondation OPEN-C
17- Représentant de l’association Bluefish au Parlement européen
18 - Administrateur de la coopérative maritime l’écoloserie du Tinduff
19 - Membre de l’assemblée du CESER (conseil économique, social et environnemental régional ) de Bretagne
20 - Membre du conseil de l’ordre du mérite
21 - Membre de la commission régionale de gestion de la flotte de pêche de Bretagne
22- Membre du conseil consultatif pour les eaux occidentales septentrionales
23 - Membre de la commission nationale de la négociation collective maritime
24 - Membre du conseil d’administration du conseil de développement du pays de Lorient
Vos commentaires
# Le 5 février 2024 à 11:07
Aïku d’appendices
A rendre jaloux les tregac’h, sauf que ceux ci ont en plus un cerveau par membre.
Torcheur
# Le 5 février 2024 à 11:22, par Anita
O. Le Nézet, « pêcheur de petits-fours »
Alors que la pêche française traverse une crise majeure, les regards se tournent vers un homme : le patron du puissant Comité national des pêches. Avec ses innombrables mandats, le Breton noyaute les instances représentatives, au détriment des pêcheurs de base.
« Dès que vous mettez le nez dans la pêche, vous comprenez trois choses, c’est hyper-complexe, hyper-opaque et un homme est aux manettes, Olivier Le Nézet », décrit un élu du Morbihan, en Bretagne, qui souhaite rester anonyme. « Personne ne parlera à visage découvert »
Si le Comité national des pêches ressemble à la FNSEA, il n’y a pas dans la pêche l’équivalent de la Confédération paysanne ni de la Coordination rurale. Quand Olivier Le Nézet parle, tous les pêcheurs parlent. Même s’il économise sa parole médiatique.
En décembre, le Comité national des pêches a élu un nouveau vice-président, qui seconde Le Nézet : Florian Soisson, directeur général délégué de la Compagnie des pêches Saint-Malo sous la coupe du géant néerlandais de la pêche Parlevliet & Van der Plas (P&P). Son entreprise vient d’acquérir l’Annelies Ilena, le plus gros chalutier du monde capable de pêcher jusqu’à 400 000 kilos de poisson par jour.
F. Louison Mediapart 4/02/24
# Le 5 février 2024 à 23:23
« Son entreprise vient d’acquérir l’Annelies Ilena, le plus gros chalutier du monde […] »
Sous un mignon flou artistique : l’Annelies Ilena devrait remplacer le méga chalutier français Joseph Roty II.
Sous pavillon français ??? Rien ne le précise encore, et ça a sa petite importance.
Aujourd’hui, fort heureusement, les eaux territoriales françaises sont interdites à ce monstre, et il sévit ailleurs.
Mais s’il devait battre pavillon français, il pourrait pêcher sur nos côtes.
Heureusement, il y a des quotas à ne pas dépasser pour les navires de pêche. Mais L’Annelies Ilena, le « Navire de l’Enfer », va en avoir besoin de plus.
La Compagnie des pêches de St Malo va donc devoir en quémander à l’organisme en charge, « FROM Nord », dont le président est… Florian Soisson (voir commentaire précédant).
Elle est pas belle la vie au Comité national des pêches ?
Au fait, Emmanuel Macron a décrété 2024 « Année de la Mer ».
Alors bonne année la mer, ET SURTOUT LA SANTÉ !
m.Anne, qui trouve le surimi dégueulasse, et pas que de goût.
# Le 6 février 2024 à 03:16
Aïku de parapluie
Quel bel emploi du temps ! Mais son rameau ne symbolise-t-il pas la paix ?
Torcheur
# Le 6 février 2024 à 08:24, par Anita
d’après Bloom, bateau hollandais pavillon polonais, il me semble
# Le 6 février 2024 à 14:30
Mais – d’après Bloom justement – même si son armement sera effectivement polonais, il pourrait très bien battre pavillon français.
De toute façon, les pêcheurs artisanaux français et ceux des citoyens pour qui la réserve halieutique marine a encore un peu de sens peuvent dormir sur leurs deux oreilles.
De l’oreille gauche, ils ont pu entendre en juillet 2023 le président du groupe européen Renew (macroniste) s’engager à exclure les navires de plus de 25m des eaux côtières françaises ; sachant ce que vaut la parole macroniste concernant la protection de l’environnement...
De l’oreille droite, en novembre dernier, ils ont pu entendre et même voir (pas avec l’oreille) l’ex Secrétaire d’État français chargé de la mer assurer sans trembler, et les yeux dans les yeux « qu’il n’y a pas de pêche industrielle dans les aires marines protégées en France ».
Arête dans le pied d’Hervé BERVILLE : quelques jours avant qu’il claironne son charabia sur France 2, le chalutier-usine géant français « Scombrus » (81m) passait 93 % de son temps dans 7 aires marines protégées françaises en Manche.
Preuve GPS à l’appui.
Proverbe chinois : le poisson pourrit toujours par la tête.
m.Anne
# Le 6 février 2024 à 14:32, par Anita
j’ai lu ailleurs que l’armement est hollandais et le pavillon polonais. et je l’ai fait confirmer par un connaisseur. Mais peut-être est-ce transitoire ?
# Le 7 février 2024 à 09:39
L’armement sera bien polonais, annoncé par la Compagnie des pêches de Saint Malo elle-même.
Depuis 2018, il a effectivement battu pavillon polonais.
Mais sollicité par plusieurs assos pour apporter des réponses, y compris sur le futur pavillon de l’Annelies Ilena, Florian Soisson est « injoignable ».
La Compagnie se défend sur le Pays Maloin : « Toutes les associations environnementales ne s’attaquent pas aux grands navires, qui travaillent dans des zones et conditions inaccessibles aux navires de tailles plus modestes. »
Comme dans les aires marines protégées de la Manche ???
Allez, ayons confiance ;o)
m.Anne