Les restaurateurs cherchent des saisonniers
Publié le 31 mai 2023 à 16:33
Comment Ruffin veut aider les restaurateurs à trouver des employés
Le ministère du Travail devrait réunir syndicats étudiants, missions locales et patrons de l’hôtellerie-restauration. Pour proposer ça : Moi, Etat, je loue des bouts de camping sur les côtes. Les jeunes, les étudiants, les saisonniers, y sont hébergés gratuitement. Comme ça, ils voient du pays, ils jouent de la guitare tard le soir, ils vivent des histoires d’amour, etc. Et vous, les patrons, vous leur garantissez 2 000 € nets minimum par mois. Comme ça, ils rentrent en septembre avec 4 000 € dans la besace, et en ayant vécu un bel été, de boulot, mais un bel été. Et j’ajouterais : l’Etat leur paie le billet de train.
Commentaires :
1er juin 2023, 10:51, par Anita
mais François, l’Etat, c’est Moi (et toi aussi...) Pourquoi paierions-nous ce qui profite aux employeurs ? (alors que déjà ils se défilent devant les cotisations sociales, qu’ils ont le culot d’appeler charges, alors que c’est un “salaire” différé !!)
1er juin 2023, 21:59, par Claude Huchet
Sacré Ruffin
Tous au camping comme les scouts de France (il connait bien) en jouant de la guitare en vivant des histoires d’amour (méfiance tout de même pour les scouts...)
et puis les histoires d’amour...
https://youtu.be/ln0VwCqMkcA
Claude Huchet
2 juin 2023, 15:38, par Olivier
Cher Claude,
Eh oui, les temps changent ; et les jeunes gens d’aujourd’hui ne sont pas enthousiastes à l’idée de camper 2 mois. Cela dit les migrants et les SDF non plus. Mais eux, c’est souvent pour plus longtemps, avant d’être férocement "délogés" par les forces de l’ORDRE.
Ah...l’ordre, une bien belle invention. Avant (enfin, du temps où jeunes et moins jeunes passaient joyeusement leurs vacances en camping), on ajoutait l’adjectif républicain (pour faire passer la pilule, sans doute) ; de même que les véhicules de police s’enorgueillissaient d’être de SECOURS.
Mais, pour revenir à nos moutons, il est autrement plus confortable (et agréable) de compter sur un logement en dur que sur une toile de tente, parfois mal remisée, vieille et plus vraiment étanche aux intempéries. Par expérience personnelle, j’ai déjà, il y a maintenant fort longtemps, dormi sous tente, tout un été. Et, parfois, dans des Algeco à l’intérieur desquels, bien que solides, il faisait une chaleur de fournaise peu propice au repos ou au radada !
Et n’en suis ni mort (d’hyperthermie), ni aigri de ces expériences quasi extrêmes !
Cela dit, au camping municipal de Groix, au moins jusqu’en 2020, les saisonniers campaient volontiers, se retrouvant en "tribu" pour partager un repas, un baiser,...
Et là, pour y avoir moi-même monté (sous la pluie) une tente pour un jeune couple, je ne me souviens pas avoir été aidé par le moindre scout.