Les éoliennes vont faire fuir les touristes !
13 commentairesPerceptions de la zone d’implantation du parc
Les éoliennes surtout visibles en été : « Depuis la pointe de l’Enfer sur l’île de Groix, la probabilité de voir des éoliennes situées dans la partie la plus proche de la ZIP (à moins de 30 km), et de l’ordre de 32 % à l’échelle de l’année entière. Elle atteint 51% en été, et chute à 18% en hiver.
« Le parc éolien ne sera donc pas systématiquement visible depuis les deux îles. Il le sera plus fréquemment à Belle-Île qu’à Groix, et pour les deux îles bien plus souvent en été qu’en hiver »
Des paysages littoraux réellement défigurés parmi les plus prestigieux de Bretagne et même de France
Et bien sûr, cela n’affectera pas le tourisme !
Voir le pdf (Carte de synthèse des analyses photographiques - secteur nord-ouest - P113)
Vos commentaires
# Le 8 mars à 12:42, par Anita
Faire fuir les touristes ne serait pas un problème pour certains :-)
Mais ils ne fuient même pas devant la côte défigurée par des résidences secondaires ou autres repaires à touristes de Locmaria aux Chats et de Port-Tudy à Port-Mélite !
et cela permettrait déjà de préserver le sentier côtier de Pen-Men jusqu’à Locmaria ...
# Le 8 mars à 15:15, par Torcheur
Aïku d’oeil
Ainsi feront-ils "pale" figure ?
Pfui !!!!!!! J’en perd le souffle.
Torcheur
# Le 8 mars à 22:57, par Fou...
S’enfuir sur sur un soufle serait vaint
S’enfouir tout autant .
L’effet stoboscopique du phare de pen men sur les pales va atirer comme luciole un nombre de noctambule.
Fou...
# Le 9 mars à 07:55, par Patrice
Pourquoi une telle persévérance dans la construction d’éoliennes alors que de plus en plus de voix disent qu’elles ne sont pas écologiques ?
# Le 9 mars à 08:37, par Anita
UN - Parce que c’est un réservoir à pognon !
DEUX - Parce que certains, comme moi, se chauffent encore à l’électricité et n’ont pas les moyens de prévoir un changement d’installation
TROIS - Parce que les nouvelles technologies demandent beaucoup d’énergie
QUATRE - Parce que si on rouvrait les mines à charbon, il faudrait aussi retourner chercher des immigrés pour y descendre, oui, mais lesquels ?
CINQ - Parce que ça provoque moins de remous que construire de nouvelles centrales nucléaires, (par ailleurs de - en - sécurisées) !!
# Le 9 mars à 10:50, par muguette
Et paf ! En forme la dame !!!!
Muguette
# Le 9 mars à 11:50, par Éric GUILLOT
CONTRE les éoliennes, association PIEBÎEM : https://piebiem.webnode.fr
# Le 9 mars à 21:37, par Bouddha Vert
Faut voir !
Groix jouit en plus de son existence des aménités globalement produites par le continent, ça tombe bien elle a de l’argent.
Mais globalement sur la Terre, c’est le bordel et ce qui était abondant hier ne suffit plus à satisfaire les nouveaux entrants (qu’il faut, comme les autres, nourrir, habiller, chauffer, refroidir et éduquer...) et les nouveaux désirs (qui par définition sont innombrables... voyages, loisirs, services numériques...).
Comme de surcroit, nous n’avons plus trop le droit aux hydrocarbures (because GES et de toute manière on en a pas chez nous), faut faire de l’électricité sans hydrocarbures !
Personne n’a la solution technique et celles disponibles ne pourrons de toute manière pas assurer un continuum civilisationnel tel que celui dans lequel nous évoluons depuis la révolution industrielle, car désormais chaque année c’est moins de poissons, de forêts, de terres arables, de métaux et minerais en tout genre et n’évoquons même pas l’état du reste...
Les souvenirs du luxe dans lequel nous baignons seront comme des mythes pour les générations à venir.
Il nous faudra être bienveillant... mais il va surtout falloir atterrir, la fête est finie.
# Le 10 mars à 04:06, par Anita
Vérifiez vos informations, la moyenne des ressources mensuelles des Groisilons est inférieure à la moyenne nationale et même à celle du département.
Ne vous fiez pas au train de vie de certains professionnels ni à celui des acheteurs de maisons à près d’un million d’€ !
Regardez plutôt de quels petits boulots, salaires dérisoires et petites retraites la majorité doit se contenter !
# Le 11 mars à 03:07, par Bouddha Vert
Je me suis exécuté et suis allez sur le site de l’INSEE pour télécharger les dossiers complets des statistiques et études des communes de Groix et les comparer à celles de la ville d’Auray.
En gros, sur les revenus et le 1er décile en particulier, mieux vaut vivre à Groix qu’à Auray. Pour le taux d’emploi c’est étonnamment par tranche d’âge très similaire...
Donc ce n’est pas la côte d’Azur (pour le 9ème décile), mais ce n’est pas Marseille nord, loin s’en faut et heureusement aussi !
Les solutions de demain sont glocales et il est vraisemblable que vos eaux, mais surtout les vents qui y courent vous serons subtilisés en échange d’une part de votre horizon, ce qui permettrai de remplacer sur terre des machines au fuel, et le conserver pour le maintient de passage (provisoire ?) du bac.
Le retour de 3 générations sous le même toit n’est surement plus très lointain, ça va gîter !
# Le 11 mars à 20:40, par Anita
Dominique Voynet - Députée du Doubs
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[Billet d’humeur] Facebook
11 mars 2025… En ce jour de commémoration de la catastrophe nucléaire de Fukushima, la présidente du Rassemblement national est en balade à Flamanville afin d’annoncer un plan irréaliste de construction de cinq paires d’EPR à l’horizon 2031 (c’est demain !) et de cinq paires de plus d’ici 2036. C’est pourtant elle qui affirmait en 2012 que la sortie du nucléaire était "un objectif qu’il faut avoir à l’esprit parce que c’est une énergie extrêmement dangereuse ».
Qu’aura-t-elle retenu de sa visite ? Les pontes d’EDF auront-ils osé lui dire que l’EPR de Flamanville consomme davantage d’électricité qu’il n’en produit depuis sa mise en service, et qu’il n’a pas produit d’électricité du tout depuis le 15 février dernier ? Ont-ils osé l’informer des dangereux problèmes de vibrations qui l’empêcheraient à terme de fonctionner à plein régime ?
Ce sont là des problèmes sérieux, susceptibles de remettre en cause toute la filière.
J’ai écrit le 18 février au président de l’ASNR, parce qu’il est totalement impossible que des dysfonctionnements aussi importants ne soient pas portés à la connaissance du public. Il m’a répondu hier, un courrier creux où il me confirme que l’ASNR suit le dossier et où il s’engage (sic) à « répondre dans les meilleurs délais ». On a connu plus transparent, non ?
Ce super-projet nous a pour l’instant déjà coûté 23,7 milliards d’euros (contre les 3 milliards prévus) pour 12 ans de retard au moins. Dans un contexte budgétaire contraint, nous devrions a minima exiger la rentabilité de Flamanville avant d’engager la France dans le clonage de ce fiasco industriel.
# Le 12 mars à 15:12, par Bouddha Vert
Opposer les lubies d’une personnalité politique aux infranchissables limites que nous imposera ce monde est un peu curieux.
L’électricité consommée en France représente un petit tiers des énergies qui assurent la construction et l’entretient de la technostructure qui assure notre confort à tous. Autrement dit, se passer d’hydrocarbures (que nous n’arrivons déjà plus à importer de manière croissante) et se passer du nucléaire revient à nous jeter dans un monde que même les plus anciens n’ont pas connu.
Quant à remettre en doute les compétences et les rôles de l’ANSR relève carrément de l’obscurantisme
Si, par dessus on ne supporte que les éoliennes lorsqu’elles sont invisibles depuis la côte alors le cahier des charges devient compliqué, non ?
Ici, il faut évoquer l’extraordinaire complexité à élaborer un réseau de distribution électrique diffus, intermittent (avec accus, hydrogène...), par rapport à quelques lieux ultra-puissants de quelques hectares pour alimenter tout le territoire.
Les problèmes en cours et à venir pour nos civilisations vont d’abord nous obliger à choisir entre fromage et dessert, les temps prométhéens de la révolution industrielle sont derrière nous et Gaïa se plaint à son Zeus de cette foule qui n’écoute que ces désirs.
Ce qui compte c’est à manger, des vêtements, un toit, de l’eau chaude, de l’éducation, la liberté des idées, y adjoindre un système de santé, de retraite... et bien offrir cela à 2 ou 8 milliards d’individus ne se fera pas à la force des bras et des chevaux, il nous faut des esclaves énergétiques, ils sont déjà dénombrés, la beauté des idées doit suivre l’inventaire de ce qu’il reste...
# Le 12 mars à 16:39, par Etel
Monsieur Bouddha (pas très vert je trouve),
L’ANSR, c’est au Bénin… 1ère erreur, vous confondez avec l’ex ASN en France.
Et si vous voulez parler de l’ASNR (Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection, créée par la loi du 21 mai 2024), penser que remettre en doute ses compétences « relève carrément de l’obscurantisme », alors c’est votre deuxième erreur.
Le gouvernement Macron a fusionné l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), qui était son bureau d’expertise technique.
Cette nouvelle entité fonctionne - tiens tiens - sous le contrôle du Commissariat à l’énergie atomique (CEA).
ASN + IRSN était une autorité trop indépendante... elle bronchait pour autoriser la prolongation des vieux réacteurs jusqu’à 60 ans, elle renaclait à tenter de cacher sous le tapis les (quelques !!!) déboires de l’EPR de Flamanville, et la scélérate, elle associait (bien modestement certes) la société civile à ses travaux...
« L’indépendance dissoute dans la fusion » se sont régalés quelques-uns.
Et puis ouf ! Par magie, c’est le directeur général de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) qui a pris la tête de cette nouvelle entité vraiment très très impartiale !
Votre joli discours tourne en eau de Bouddhin et tombe un peu à l’eau de la piscine de Flamanville...
Etel