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Le syndrome de Venise
2 commentairesLes spécialistes du secteur parlent d’"excès de tourisme". Venise deviendra la première ville au monde où il faudra payer pour entrer. Trois euros, en réservant, dix euros sinon. L’essor des plateformes de location altère l’offre au point de rendre parfois impossible aux autochtones de se loger décemment comme locataire. Le tourisme de masse agit comme une drogue qui détruit des équilibres souvent anciens.
Vos commentaires
# Le 6 novembre 2022 à 18:07, par Olivier, l’Italo lointain
Des chiffres ?
VENISE INTRA MUROS 1930 : 160 000 habitants
VENISE INTRA MUROS 2022 : 49797 habitants, aujourd’hui, dimanche 6 novembre 2022
PERTE MENSUELLE : 1000 habitants
RATIO : 1 habitant pour 570 touristes
On n’en est certes pas là, heureusement. Mais c’est typiquement le schéma du sur-tourisme. Et Groix n’est pas la seule île du Ponant à s’en inquiéter.
# Le 7 novembre 2022 à 19:57, par Anita
Un bon connaisseur des problèmes d’accès aux iles m’a rappelé qu’une taxe est déjà appliquée par la compagnie délégataire et reversée à la commune concernée.
""La loi dite « loi Barnier » de 1995 a institué une fiscalité écologique faisant participer les passagers de transport maritime à la protection d’espaces protégés, sur le prix hors taxe de leur billet aller, qu’ils débarquent ou non sur l’espace protégé.""
De toute façon, taxe ou pas, cela n’empêchera pas ceux qui ont de l’argent de venir faire les kékés sur nos cailloux !
Je profite de cette mise au point pour m’excuser auprès de mon interlocuteur : mon vieux téléphone a encore fait des siennes et je n’ai pu retrouver le numéro d’appel.
Comme je le lui suggérais, la vieillesse est un naufrage... même pour les bigophones !