La vérité est plus crue, samedi prochain, l’Armée sera dans les rues, aux côtés de la police, pour protéger des "bâtiments officiels" ou des "points fixes". Comme l’expliquait le chercheur Elie Tenenbaum "les militaires sont formés pour tuer. Leur métier, c’est le combat létal".
De la démocratie représentative telle que nous la connaissons, nous basculons dans autre chose, un danger sans nom. Certains l’appellent effondrement. D’autres lui ont inventé le nom terrifiant, et mutant, de Grand remplacement. On peut aussi le voir se profiler sous le nom familier du "dispositif Sentinelle"
D Schneidermann @si 21/3
Commentaires :
1. jeudi 21 mars 2019 à 21:062019-03-21T20:06:44Z
Macron, le vertige autoritaire
Année après année, le mouvement social est un peu plus criminalisé et les libertés bafouées. Homme sans limites et sans mémoire, le chef de l’État franchit un nouveau pas. voilà ce dispositif antiterroriste utilisé contre un mouvement social et des manifestants, sans que cela ne soulève une immense vague d’indignation. Entretemps, le pouvoir s’est efforcé de gagner la bataille du vocabulaire : les manifestants ont été appelés « factieux », « foule haineuse », « brutes », ils sont aujourd’hui des « émeutiers » qui veulent « renverser la République ».
F Bonnet mediapart 21/03/19
2. jeudi 21 mars 2019 à 21:122019-03-21T20:12:39Z, par Jean PICART
""Le dispositif Sentinelle est mobilisé"".
ce que De Gaulle avait pensé, mais pas osé, Macron, lui, le fait.