Le Capitaine André LABEYRIE (dans la presse professionnelle)
Le Capitaine André LABEYRIE
(dans la presse professionnelle)
Le Parisien devenu Groisillon, est revenu aux sources dès l’âge de dix-huit ans, il faut dire que sa mère était native de GROIX.
Affecté à Lorient pour remplir ses obligations militaires dans la Marine Nationale, il rencontre tout naturellement une groisillonne et l’épouse.
Dessinateur industriel, il ne le restera pas longtemps car sa belle-mère commerçante dans l’électro-ménager lui demande de s’occuper du magasin et de l’entreprise d’électricité.
En avril 1972, à la demande du maire de l’époque, le regretté J. YVON, il s’engage comme SPV au centre de secours de l’île. A l’époque seule une ambulance privée s’occupait des secours aux personnes, mais elle cessa son activité. Le Centre de secours fut doté alors d’un service ambulance après une demande du maire.
Le capitaine Labeyrie nous raconte : "J’ai donc suivi plusieurs stages de secourisme, et j’ai été nommé chef de centre en 1975. Sous-lieutenant puis lieutenant trois ans plus tard, pour être promu capitaine en 2004. Sapeur-Pompier sur une île, ce n’est pas tout à fait la même chose que sur le continent, les feux peuvent durer plusieurs jours sur la lande, et l’apport du centre de Lorient devient nécessaire. Les tempêtes provoquent de nombreuses interventions, sans parler de l’ERIKA et de sa marée noire dont Groix se souviendra éternellement. Ce qui m’a marqué le plus ce sont les suicides, d’autant que sur une île on connaît bien tous les habitants, on n’arrive pas à se blinder, on est plus marqué qu’à terre !
Depuis la création du centre en 1937, nous n’avons été que deux chefs de centre, aujourd’hui une femme prend la relève, elle a été mon adjointe, Maryvonne MAILLAT sera à la hauteur. Nous avons maintenant six véhicules dans un centre de secours tout neuf, et un VSAV.
Bien sûr je continue à exercer mes activités au sein de mon entreprise et de mon commerce, mais la vie du centre m’intéresse toujours et j’ai du mal à rompre, il faut que je m’astreigne à ne pas passer devant “ !
Bonne retraite quand même …