"Label moule " est en test à Groix.
4 commentairesRévolution dans la mytiliculture :
L’élevage des moules, ce mollusque lamellibranches comestible qui se pratique sur toutes les cotes françaises voit-il ses derniers jours de prospérité face à l’innovation scientifique ?
C’est pour le savoir que nous sommes allés rendre visite au professeur Yan KERCOULET dans son laboratoire de Porspoulan en baie d’Audierne. L’endroit est retiré du village, on est loin de se douter qu’il s’agit d’un pôle de recherche scientifique dédié à l’élevage de la moule.
Le professeur KERCOULET s’intéresse depuis 15 ans aux recherches développées au japon. Il souhaite les mettre en place sur une île respectant les mêmes critères environnementaux que ceux du pays du soleil levant.
Des expériences concluantes ont été menées à Groix. La technique consiste tout simplement à cultiver hors mer les essaims de moules, en greffant une algue, dont on taira la variété, sur un arbre, ce qui permet d’obtenir un hybride : "l’arbre à moules".
"Ce procédé déjà utilisé dans l’agriculture hors sol a été le point de départ de mes recherches. Aujourd’hui je suis satisfait d’avoir abouti et avec ce brevet espère ouvrir d’autres perspectives" précise le professeur.
Le "label moule" a été déposé, l’industrie agroalimentaire s’y intéresse de très près puisqu’on espère une récolte 4 saisons à raison d’une à deux moules par bourgeon développé.
"L’arbre à moule’ mature donnera jusqu’à 50 kg par branche et par récolte. Les 1ers champs seront plantés en 2010, des négociations sont en cours avec les propriétaires de terrains.
L’un des avantages incontestable de cette découverte est que la récolte peut se faire à tout moments, en éludant les horaires de marée et les conditions météorologiques.
Si le succès de "l’arbre à moules" se confirme, le professeur mettra à l’étude de production le "trumor" (pousse-pied), à l’instar de ce qui se fait pour l’élevage d’escargots.
Le professeur donnera une réunion d’information en lieu et date qui seront précisés ultérieurement.
A.FAMS

Vos commentaires
# Le 5 avril 2009 à 00:51, par Mélanie B
L’auberge rouge, volontaire désignée d’office pour cette expérience révolutionnaire
# Le 5 avril 2009 à 13:41, par Marie David
Il faudra aussi des volontaires pour grimper dans les arbres pour "cueillir" les moules !!! plus un bon petit Chardonnay pour la dégustation.
# Le 6 avril 2009 à 10:55
Moule d’avril
Anne de Paris
# Le 11 juin 2010 à 10:38, par Fab
Oui c’est interessant effectivement !!