par Nicolas Mathieu
« J’écris à la place de mon père. J’écris pour celui que j’étais à chaque fois qu’on m’a humilié. J’écris pour les esclaves dont je suis et qu’on trouve dans le RER, les usines, les open spaces, ceux dont le temps est dévoré par une mécanique sans queue ni tête qui produit de la bêtise et dévore la terre sous nos pieds. J’écris pour tous ceux qui pourraient se dire en contemplant leur vie : est-ce tout ? », confie aussi celui dont la colère reste l’un des carburants.
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