La mort de Chávez et la grande offuscation
On a les indignations qu’on peut… celle que suscitèrent par chez nous les funérailles d’un dirigeant élu et réélu
Le même pouvoir, qui prétend donner à d’autres des leçons de morale démocratique, foule au pied toutes ses promesses et s’étonne que l’électeur aille y voir ailleurs ! Le même qui promettait le non-cumul des mandats le renvoie sans vergognes aux calendes et vitupère contre ces « amateurs » qui, de l’autre côté des Alpes, se font élire au Parlement ! Le même qui jura croix de bois, croix de fer que cette fois, enfin, les résidents étrangers voteraient localement, susurre que « ceux qui appelaient au courage sur cette réforme ne faisaient pas de la politique mais de la com » ! Le même qui tous les jours cherche dans la poche des pauvres les milliards qu’il redistribue aux riches, regarde avec horreur la nationalisation du pétrole vénézuélien et du reste !
P. MARCELLE Libération 14 mars 2013