"L’Usine" de Port-Lay
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A une certaine époque, pas si lointaine, j’avais proposé, lors d’une
des nombreuses réunions qui se sont tenues pour parler...palabrer...
tergiverser... rêver à un avenir commun pour Port-Lay, de donner un nom
à ce lieu ouvert aux associations, un lieu ou il se passe indéniablement
des choses depuis de nombreuses année, j’avais suggéré "L’USINE"...
d’une part, ce qui tombait sous le sens, en mémoire du lieu, la
conserverie de thon, mais l’évidence du nom pour moi était ce terreau où
comme je l’ai dis, beaucoup d’associations travaillent...créent...expérimentent et il n’est plus à démontrer que
chaque année Port-Lay reste éveillé toute l’année grâce à
l’engagement artistique que chaque association restitue qui par un
festival, qui par une exposition... un concert et bien d’autres
manifestations et rencontre tant sur lieu mais aussi sur d’autres espaces
de l’île.
Alors quoi dire et quoi faire... En 1ère intention "le gouvernement" de
l’île et la gouvernance de l’agglomération doivent se mettre une bonne
fois autour de la table avec les acteurs concernés pour que se dise enfin
quelles sont les intentions, les désirs de chacun, les opportunités, les
atouts de porter un projet global et que chacun y trouve sont compte....
Mais quels comptes..? Peut-être est-il plus simple de laisser pourrir une
situation et que chacun finisse par "admettre" que finalement la meilleur
solution est que "L’Usine" soit racheter par un ou des privés... ( et que
dans "le fond des affaires" c’est bien pour la région et la commune de
faire rentrer de l’argent (ce qui peut paraître honorable..) mais c’est
surtout finalement plus simple à gérer..? !)
A l’époque en question on avait même évoqué la possibilité et surtout
la nécessité d’une forme d’auto-gestion car, au regard des moyens
logistiques, techniques de la municipalité il est évident que les
services ne peuvent pas tout gérer et il est raisonnable de penser qu’en
terme d’échange de services, les heureux bénéficiaires des lieux
pourraient envisager un engagement collectif au service du site.
Que pensent chaque responsable ou acteur des différentes associations qui bénéficient aujourd’hui à Port-Lay, de lieu de création, d’hébergement
associatif, d’accueil de spectacle, de bureau, de salle de projection, de
lieu de stockage, de salle de répétition, de lieu de réunion et de
convivialité... d’espace de loisir et d’échange...
Même la mairie y a su trouver un intérêt car la grande usine se
transforme chaque hiver en une annexe des services techniques.
Au regard de ce que j’ai pu vivre ces dernier temps en tant que responsable
d’association j’ai sentis "comme un léger flottement de responsabilités"
pour la simple raison que je n’ai jamais eu de réponse de "l’agglo"quand
à l’autorisation d’occupation du réfectoire de Port-Lay pour des
répétitions durant les travaux de la salle des fêtes... Cette anecdote
reflète la situation de non concertation dans laquelle se trouvent les
protagonistes de l’avenir de Port-Lay.
Comme Jean-Luc Blain, je suis sûr que Port-Lay a un avenir à ne pas
négliger tant pour la commune que pour la région mais les investissements
nécessaires devrons avoir la garantie d’une bonne maîtrise des ambitions,
portées par un projet "équitable" pour tous.
Pour ce faire, il est impératif que les associations déjà présentent
sur le terrain, se sert les coudes et le discours que j’ai pu entendre à
savoir " non finalement il vaut mieux se la fermer...ne pas bouger... et
attendre que les choses viennent.. !"Ce n’est pas du tout mon sentiment.
Quand aux ambitions culturelles de la commune, j’espère qu’elles ne sont
pas liées uniquement au bon vouloir de l’agglomération...
Oui, "L’Usine" de Port-Lay mérite que l’on s’attache de prêt à ce
qu’elle sait déjà faire et qu’elle peut faire encore mieux et de façon
pérenne avec un encadrement porteur d’emploi, de richesse, de création,
et d’épanouissement.
Alors HATOUP.. ! JMLD
Photo Ouest-France
Vos commentaires
# Le 5 avril 2018 à 11:13, par Anita
J’ai bien peur Jean-Michel que, débordé par tes responsabilités associatives, tu n’aies loupé quelques épisodes.
As-tu eu connaissance des différentes normes survenues ces toutes dernières années et qui font que, (exemple parmi les plus ridicules) la porte en haut de l’escalier de secours de l’immeuble FIFIG doit faire 90 cm de large ? Je ne parle pas des chambres du Bonobo où les lits superposés sont désormais interdits et des dortoirs des Hauts dont le montant des travaux pour mettre à ces nouvelles normes est pharaonique. Etais-tu présent lors des réunions de conseil municipal où ont été évoquées les différentes commissions et expertises et leurs bilans ?
Comment comptais-tu obliger Lorient agglo à financer ces travaux ? As-tu zappé aussi que l’agglo a acheté les Haras d’Hennebont qui vont engloutir les budgets de rénovation pendant des années ?
Et les élections municipales qui se profilent sans Métairie comme candidat ? Tu crois que la majorité actuelle de l’agglo, en perte de vitesse, va continuer à se battre contre son opposition qui, elle, s’en fiche bien des aspirations culturelles des Groisillons (qui votent mal, comme chacun le sait !)
Malgré les nombreuses interventions du maire et des équipes du FIFIG, l’aggglo a décidé de fermer tous les locaux qui ne sont pas aux normes au 30 Juin. Le maire a réussi à sauver l’édition du Festival de cette année et fait pour l’avenir des propositions restant dans les capacités financières de la commune.
Toute personne s’intéressant et à l’avenir de Port-Lay et aux péripéties politiques lorientaises savait que l’avenir du site était compromis depuis longtemps ! Le fait que le maire précédent ne se soit pas davantage bougé sur le sujet le démontrait déjà clairement !
L’accession au pouvoir national d’élus qui démontrent chaque jour leur désintérêt pour tout ce qui touche de près l’ensemble de la population pour ne se préoccuper que des intérêts de leurs amis déjà largement pourvus ne laisse aucun espoir aux gestionnaires des finances municipales. Lire la Gazette des Communes ou Maire Info chaque jour pour se le faire confirmer.
En résumé, il était évident depuis le refus du maire précédent de laisser les responsables d’associations visiter les locaux que Port-Lay était sacrifié
sur l’autel de la basse politique communautaire. Impossible pour quelque successeur que ce fût de remonter le courant.
Il vaut mieux réfléchir maintenant à une attribution des locaux disponibles qui respecte au minimum un esprit de justice (qu’on ne voie pas encore par exemple attribuer à l’année une salle à un mini-groupe bien en cour sous prétexte qu’il n’apprécie pas les règles de fonctionnement collectif de Musicanou !)
Il serait certainement opportun de reprogrammer sur le sujet des réunions de responsables d’assos (pourvus d’imagination, de sens pratique et collectif)
AM
# Le 5 avril 2018 à 12:00, par Anita
https://www.ouest-france.fr/bretagne/groix-56590/groix-des-batiments-de-port-lay-bientot-renoves-4068381
# Le 5 avril 2018 à 13:17
Merci Anita de te préoccuper de mon emploi du temps mais non je ne suis pas débordé par mes obligations associatives et qui plus est, comme chacun sait, je me suis mis en retrait d’àŽle Teatro mais là n’est pas le sujet.
"Comment comptais-tu à obliger Lorient Agglo à financer les travaux..." Je n’ai jamais dis cela. Mes réflexions sur Port-Lay n’ont l’intérêt que de défendre un projet collectif. A ta place (je me permet comme toi de réfléchir pour les autres..) je me méfierais de cet inventaire à la Prévert de ces "normes"qui chaque année enfoncent plus le clou pour décourager l’engagement bénévole de la diaspora si précieuse que représentent tous les actifs présents sur le site.
(J’aimerais bien d’ailleurs savoir si tous les lits superposés de l’hexagone vont être supprimés pour cause de risque d’effondrement sur son voisin du dessous..!)
Brandir le cahier des charges des normes n’est ce pas là un moyen de dissuader celles et ceux qui mouillent leur chemise sur le terrain et surtout n’est ce pas là un moyen de se disculper, pour celles et ceux qui détiennent les clefs...
La communauté de l’agglomération ne s’arrête pas à la métropole Lorientaise et à Groix... et comme Port-Lay est devenu un bien de cette communauté, il semble évident que tous les intéressés ont leur mot à dire.
Pour celles et ceux qui croient à une réelle nécessité de maintenir et développer les actions culturelles menées à Port-Lay, je les invitent à se rapprocher rapidement si non, après effectivement, ce sera trop tard...
Et même si tu dis (et ça n’engage que toi) que "les groisillons votent mal", je voudrais me rassurer de croire, pour le constater tous les ans, que le public de plus en plus présent, quelque soit les événements proposé, saura manifester sa désapprobation à l’égard d’un projet privé, encore faut-il qu’il soit sollicité si non du moins informé.
Il me semblerait inconvenant que du jour au lendemain tout ce qui a été fait et qui continue à se faire à Port-Lay pour l’intérêt général, soit irrémédiablement anéantis...
Bon, je te laisse à ta fébrilité de me répondre car ici tu es la patronne !..
JMLD
# Le 5 avril 2018 à 13:47, par Anita
Si j’ai parlé de ton temps surbooké à une époque, c’était pour essayer de justifier que tu n’aies pas pu suivre la progression de la condamnation du Port-Lay qu’on a espéré (et pour la plupart, sans espoir d’y gagner un quelconque emploi).
Le fonctionnement d’une structure comme ces grands bâtiments nécessite la signature de conventions entre le propriétaire et la collectivité qui l’utilise. Quand personne ne veut signer cette convention car ne voulant pas être responsable pénalement en cas d’incendie ou de décès accidentel sur site, on fait comment ?
J’ai connu, dans mon rôle d’administrateur d’hôpital public, la fermeture de locaux devenus non conformes, utilisés pour les loisirs des patients et notre bagarre (médecins et autres personnels) très organisée et très déterminée* n’a rien changé aux décisions préfectorales de sécurité.
Se coltiner la réalité, c’est beaucoup moins rigolo que bâtir des châteaux en Espagne :-(
AM
* comme j’aurais aimé retrouver ici cet esprit de lutte et non des actions ponctuelles et velléitaires ...
# Le 5 avril 2018 à 14:21, par Anita
autre précision : je ne réfléchis pas pour les autres : je fais part, comme tout un chacun, de mes réflexions. La différence est que je profite pour ce faire d’un outil pour lequel je me donne les moyens FINANCIERS.
Je me permets de noter à ce propos qu’aucun des commentateurs ou auteurs d’articles parus sur mon site ou mon blog ne m’a jamais proposé de participer à ce financement. Cela me donne donc le droit d’user et d’abuser de ces colonnes.
Si j’ajoute que je me tiens au courant de la vie municipale (avec les faibles moyens qui nous sont donnés pour pouvoir le faire) et que je ne manque pas une seule des réunions publiques du FIFIG depuis ses débuts (où je constate qu’il existe des associatifs qui ont les pieds sur terre) cela me donne du grain à moudre et à partager sur le sujet de Port-Lay
AM
P Scr. J’ai dû donner ton nom à des lecteurs concernés par l’avenir du site qui visiblement ne t’avaient pas reconnu derrière tes initiales.
# Le 6 avril 2018 à 08:43, par Anita
Madame AM pourriez-vous rappeler à Mr JLMDce qui s’est passé en 2016. Je crois que le festival a manqué de ne pas pouvoir ouvrir à cause des ordres de la commission de Sécurité
pour un problème de bouton d’alarme. J’avais la chance d’assister au festival cette année la. Gh
# Le 9 avril 2018 à 14:54, par Anita
Il vaut mieux réfléchir maintenant à une attribution des locaux disponibles.
Il serait certainement opportun de reprogrammer sur le sujet des réunions de responsables d’assos
Vous avez raison : ne pas attendre pour organiser au mieux la vie des associations utilisatrices des locaux municipaux.
P.B. Nantes
# Le 9 avril 2018 à 15:54, par Oliv’
Eh bien Merci P.B. de Nantes de tes encouragements et de ce commentaire...qui manque légèrement d’arguments.
D’autant que, si j’ai bien reconnu les initiales, tu en as certainement de très recevables. Salut à toi.
# Le 9 avril 2018 à 16:06, par Anita
Je ne pense pas que tu connaisses mon ex-collègue même s’il a pu assister à certaines éditions du Festival à ses débuts et s’il vient encore à l’occasion nous rendre visite.
Ancien habitant d’une commune à population équivalente à la nôtre, et visiteur assidu de mon blog, il se tient au courant des activités des associations et admire leur dynamisme.
C’est sans doute parce qu’il connait bien l’évolution de l’histoire de l"’Usine" qu’il s’autorise à dire qu’il faut que les militants associatifs se bougent avant qu’on ne leur impose une répartition des lieux disponibles qui risque de ne rien avoir à voir avec les besoins réels des uns et des autres.
AM
# Le 10 avril 2018 à 12:35
Eh bien merci Anita et à PB de Nantes d’abonder dans mon sens..!
Jean-Michel Le Dily (allias JMLD)
# Le 10 avril 2018 à 12:47, par Anita
très partiellement ... ni l’un ni l’autre ne croyons encore en la possibilité de garder l’intégralité des locaux. Et l’un comme l’autre avions toujours préféré travailler sur le futur que se lamenter sur le passé ou se battre contre des moulins.
AM