L’île soeur à la croisée des temps
3 commentairesCe soir à 23h. France 3 (rediffusion)
A Belle-Ile-en-Mer, Thaïs, petite-fille de pêcheur, s’apprête à entrer au lycée. Cela l’oblige à s’installer sur le continent. Florence, gouvernante dans un hôtel de luxe, doit vivre dans un mobil-home, faute de trouver un logement sur l’île. Franck, éleveur laitier, a entamé un combat pour préserver l’agriculture de l’île, où le tourisme gagne du terrain. Le parcours de ces trois personnes dresse le portrait d’une île où se retrouvent toutes les problématiques d’une société globalisée, d’un territoire qui tente de préserver son identité et sa culture face au tourisme de masse.
Loin d’une carte postale complaisante de la perle du Morbihan, Marianne Kerfriden offre une lettre d’amour critique à Belle-Île-en-Mer. Remettant en perspective l’évolution sur un demi-siècle du quotidien de Bellilois rattrapés par un tourisme de masse moins populaire qu’élitiste, ayant fait exploser les prix de l’immobilier, ce beau documentaire, prenant pour fil rouge trois témoins, donne à voir un territoire à la croisée des chemins.
Autrefois territoire rural, composé de petites exploitations, puis tournée vers la mer, avec des conserveries de sardines faisant sa fortune, Belle-Île, victime de l’exode rural et de la concurrence de la pêche industrielle, s’est peu à peu vidée de ses forces vives attirées sur le continent. Aujourd’hui, l’île abrite soixante-dix pour cent de résidences secondaires, inhabitées la majeure partie de l’année. Nombre de Bellilois, comme Florence, doivent se battre pour vivre sur leur terre. Il existerait, pourtant, une solution comme celle émise par des élus d’îles bretonnes de créer un office foncier commun afin de sanctuariser des terrains pour les insulaires. Entre identité et ouverture, la survie de Belle-Île pourrait être à ce prix.
O Rajchman Télérama
Vos commentaires
# Le 25 juin 2024 à 04:28, par Franck Louis Le Gurun
Pour une fois qu’un sujet de députation insulaire traverse les coureaux. Un déplacement de Macron paierai la réfection du fort Lacroix. Des fois que l’utilité utilise le verbe. Mais c’est moins sans dire que le Jet Nationale trimballant les vieilles couilles de Le Driant, obligé de tourner, sans se poser, après avoir fait sa grosse commission, et le récupérer dare dare, il reste encore le Liban a sauvé. Les frangins de la Loge ont mis pavillon blanc.
Allons zenfants de la patrie. Le jour.
Premier Président à démissionner de la cinquième.
Et que vive la sixième.
Cela est une trame de projet avorté d’un scénario qui lui, a la vertu du réel
# Le 27 juin 2024 à 09:09, par Torcheur
Aïku de coude
France Inter, radio française où les Belges peuvent se venger !
(Et ils ne s’en privent pas).
Torcheur
# Le 28 juin 2024 à 13:17, par Torcheur
Aïku de Fendant (du Valais)
France Inter, radio française sur laquelle les Suisses ne se vengent pas, trop occupés à protéger les secrets des comptes bancaires et trop affairés à recruter et à dissimuler les échappés fiscaux de toutes nations.
Torcheur