L’extrême risque
1 commentaireL’Europe, déjà gangrenée (en Italie, en Hongrie), est bien sous la menace d’une forte poussée national-populiste, petite cousine de celles qui ont fait vaciller d’autres démocraties à travers la planète. On pense bien sûr aux Etats-Unis de Trump, ou au Brésil de Jair Bolsonaro. En France, ce nationalisme rance et mortifère, d’une pauvreté programmatique confondante, porteur d’aucune solution crédible, caracole en tête dans les enquêtes d’opinion.
Paul Quinio Libération 7/06/24
Vos commentaires
# Le 9 juin à 08:06, par m.Anne
Mieux vaut ne pas oublier que l’Europe est déjà gangrenée à sa tête, à la présidence de la Commission.
Ursula von der Leyen, grande amie de Giorgia Meloni, a rappelé qu’après l’élection du 9 juin, elle « n’excluait plus » une alliance de son groupe (PPE) avec celui du CRE, l’extrême droite européenne constituée entre autres par Vox (extrême droite espagnole), le PiS (extrême droite polonaise), FDI (extrême droite italienne), N-VA (extrême droite belge), SD (extrême droite suédoise)… et... Reconquête (extrême droite d’Eric Zemmour) avec l’eurodéputé Nicolas Bay.