"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

L’activité des marins-pêcheurs en péril ?

Publié le 24 février 2023 à 06:03

Le plan de sortie de flotte acté par le gouvernement en réponse aux conséquences du Brexit va amener à la destruction de 90 bateaux français, dont la moitié en Bretagne. S. Le Doaré : " Le Pays bigouden, ce n’est pas la Baule. Quand on va casser 20 bateaux, chez nous, c’est 500 emplois qui vont partir, 120 à 150 marins et les nombreux emplois à terre "

P Lann Marianne 23/02/23

Commentaires :

  • Entre temps, on aura « sauvé » Oum et flipper les dauphins qui pullulent dans tous les océans du monde (il suffit d’aller sur les mers pour le constater) mais, qui va vraiment sur la mer ?
    Les ONG sponsorisées et financées par les industries minières et pétrolières pour dégager les pêcheurs des espaces maritimes et faire place nette pour « une autre exploitation » des océans sauront elles expliquer aux populations affamées comment elles peuvent se passer de poisson dans leurs gamelles ??
    Ces populations auront à leur disposition des gamelles issues de l’exploitation des nodules polymétalliques, du gaz pour alimenter le feu sous la gamelle.
    Et plus de poisson à mettre dans la gamelle !
    Et ne nous y trompons pas, petits (gentils) et gros (méchants) pêcheurs sont tous visés par cette nouvelle planification spatiale de l’utilisation des mers. Pétrole et minerais un peu au large mais aussi, tourisme plus près des côtes.
    Si les marins étaient des anges (ceux qui ramènent des tonnages de poissons, ceux qui ramènent des poissons de luxe à prix d’or pour les touristes en se flattant d’être éco responsables , ceux qui ramènent nos Smartphones nos machines à laver nos téléviseurs de chine..)
    Alors la mer serait un paradis.

  • Je rejoins complètement vos inquiétudes, Claude – en amoureux de l’océan – même si je n’adhère pas entièrement à votre commentaire.

    Par exemple,même s’il reste des dauphins en mer, un petit séjour en pays bigouden avec balades sur les plages de la baie d’Audierne, vous montrera l’étendue des dégâts, qui se multiplient d’années en années.

    Il ne se passe pas une semaine sans échouages de ces cétacés, avec aileron coupé car pris dans les dizaines de kms de filets qui barrent la baie, ou juste désorientés par les sonars surpuissants des bolincheurs (pêche nocturne des sardines à la senne).

    Ces même « petits gentils » qui prélèvent beaucoup trop facilement dans les frayères à bars plusieurs dizaines de tonnes d’un poisson noble qui va finir en farines animales, car les cours s’effondrent alors.

    Tout ça est parfaitement documenté par les assos locales, et malheureusement, ce ne sont plus des exceptions.

    Ces « dégâts collatéraux » sont évidemment sans aucune mesure avec les ravages de la pêche industrielle ; c’est juste pour dire qu’on peut aussi s’émouvoir de ce qui se passe devant nos yeux.

    Mais on peut aussi garder confiance dans certaines ONG.

    Je vous invite à consulter le site de l’association BLOOM, si vous ne la connaissez pas encore, dont la devise est « Contre la destruction de l’océan, du climat et des pêcheurs artisans  ».

    BLOOM combat la surpêche internationale en Afrique pour une pêche locale autosuffisante, elle combat les projets offshore de Total, elle combat les subventions « nocives » aux projets qui pillent les océans, elle combat les techniques de pêche destructrices des « stocks » et de la biodiversité, elle œuvre pour favoriser la pêche artisanale créatrice d’emplois, etc...

    Et son financement est en plus responsable.

    Peut-être cela vous redonnera-t-il foi dans le travail de certains qui refusent la fatalité.

  • Bonjour,
    Une brève réponse à Vincent.
    Juste pour dire que s’agissant de Bloom, c’est une fondation que je connais depuis le Grenelle de la mer auquel nous participions.
    Elle est, par ailleurs, elle et sa fondatrice, bien connue des milieux de la pêche.
    Je ne partage pas votre point de vue, notament sur son financement.

  • Quel dommage, Claude, que vous ne produisiez pas de griefs plus précis dans votre propos sur BLOOM, tant sur le travail de l ‘asso elle-même, que sur son financement (qu’il est possible d’apprécier très précisément année par année sur le site).

    Notre échange entre gens préoccupés de l’avenir du milieu marin aurait gagné en richesse.

  • Connaissant la propension de Claire Nouvian à dégainer le tribunal je ne m’avance pas plus mais vous, vous pouvez peut-être lui demander d’où vient le prénom de sa fille "Victoire".
    Demandez lui de vous parler du port de Lorient, ou alors demandez sur le port de Lorient, que l’on vous parle d’elle.
    Mon implication dans le monde maritime et, plus particulièrement dans celui de la pêche m’interdit certains écarts .
    Bloom a deux bureaux, l’un à Hong-Kong (pourquoi diable si loin ? ), l’autre à Paris.
    Les miens sont au 77 de l’avenue de la Perrière à Lorient, vous y êtes le bienvenu.
    Claude Huchet.

  • Yé ! aujourd’hui, je suis écolo (même encarté..) parce que l’on a simplement plus le choix. Pourtant ( sur une autre planète ?..) j’ai mangé du steak de marsouin que les chalutiers groisillons ( si, si ça a existé !..) prélevaient de temps en temps pour la famille et les amis... La pêche française ne fournit plus que 30% du poisson consommé en France , Bruxelles subventionne la casse d’une centaine de bateaux ce printemps. je crains que le marin pêcheur breton ne disparaisse avant les dauphins et marsouin dans le golfe de Gascogne...

  • autant que je m’en souvienne ces steaks de marsouin avaient un peu le gout du veau ... en ai-je le bon souvenir ?

  • Merci Claude pour votre retour, qui va permettre peut-être de poser des questions qui font du sens.

    Tout d’abord, je m’aperçois que j’ai très mal lu entre les lignes votre premier commentaire.

    J’aurais du comprendre que vous étiez impliqué (professionnellement j’imagine) dans la pêche. Cela aurait sans doute permis d’éviter un premier échange un peu improductif.

    Sinon, je passe rapidement sur l’anecdote de Claire Nouvian qui dégainerait le tribunal plus vite que son ombre ; je ne peux pas m’émouvoir que des militants puissent user aussi de la loi pour faire avancer les intérêts de notre environnement.

    C’est pour moi un juste retour de balancier après que la justice ait, pendant des décennies, abondé dans le sens inverse, celui de ceux qui pourrissent allègrement nos milieux de vie.

    Je connais certainement moins bien que vous, j’imagine, le monde de la pêche bretonne.

    J’ai néanmoins des questionnements citoyens, dont ceux-ci :

    Une implication dans les intérêts de la pêche interdirait-il d’avoir un avis autre que biaisé sur les intérêts de l’environnement ? Et vice-versa bien sûr.

    La sauvegarde à tout prix d’une économie spécifique prévaut-elle nécessairement sur la sauvegarde de notre milieu de vie ? (je pense à certaines pêches, et bien sûr aussi à certaines agricultures)

    En relation avec votre premier commentaire peut-être, une asso (de type fédération) comme France Nature Environnement, financée entre autres par Véolia, France Telecom ou AXA, est-elle décrédibilisée à priori pour porter des projets de sauvegarde de l’environnement ?

    Je suis de ceux qui pensent que l’Économie a un devoir d’adaptation (qui doit être aidée mieux qu’elle ne l’est aujourd’hui), contre ceux qui pensent que ce serait à l’homme de s’adapter.

    Les signaux envoyés récemment par Macron inaugurant le salon de l’Agriculture avec la présidente de la FNSEA, ou bien le défilé des betteraviers pour conserver le droit d’épandre leurs produits écocides ne me semblent pas aller dans le meilleur des sens.

    Je ne ferme pas la porte à pousser la vôtre un de ces jours à Lorient ;o)

  • Bonsoir Vincent,
    Pour ce qui est de mon implication, c’est vrai que j’aurais dû commencer par cela. Je suis Secrétaire général d’un syndicat répondant au nom se syndicat maritime Bretagne océans CFDT ( je tiens beaucoup au S à océans ).un peu plus de 1000 adhérents présents dans de nombreux secteurs maritimes . 400 pêcheur répartis dans une trentaine d’armements allant de1 à une vingtaine de navires ; des gentils, des méchants, des français, des sénégalais des malgaches des espagnols et beaucoup de bretons. Des marins de commerce (pétrole, câbliers, offshore, sabliers, liaisons courtes, ferries, tourisme nautique…) et leurs collègues sédentaires des compagnies maritimes. Des personnels de l’enseignement maritime, des assistantes sociales maritimes. Pour ce qui est de leur répartition géographique, c’est assez simple, ils et elles sont partout dans le monde, d’où le S à océans.
    La vie est ainsi faite que j’ai vécu pendant une dizaine d’années avec une fille de paysan du Cambrésis (petite ferme 80 hectares, betterave, blé, je les ai vu travailler..).
    La même jeune femme devenue ingénieure a été responsable du développement de la pêche aux Comores (Moroni, république des Comores pour le compte des communautés européennes) puis très impliquée dans le projet thonier régional de l’océan indien (donc des gentils Galawas plus tard reconvertis en kwassa kwassas puis des méchants thoniers océaniques). Elle a même bossé pour la Sapmer, les méchants thoniers, le gros langoustier et les léginiers des terres australes (bien au delà des quarantièmes rugissants)
    Pour la petite histoire, au travers de ces voyages, j’ai aussi approché de près Yannick Jadot, casé par la mittérandie à Ouagadougou lorsqu’il était conseiller économique à la mission de coopération et se pavanait en costard cravate, là même où il tente aujourd’hui de faire croire qu’il était dans la brousse.
    Autant vous dire que je n’ai pas été surpris mais que j’ai doucement rigolé lorsqu’il a pris la direction des campagnes de Greenpeace…
    De brefs passages en Côte d’Ivoire, mais là, je vous laisse trouver par vous-même le rapport avec Bloom, je ne vais tout de même pas vous mâcher le travail ;)
    Bref ! de quoi alimenter quelques heures de conversation et tenter de sortir du simplisme, car mon invitation tient toujours.
    Claude Huchet.

  • Manquerait plus qu’il y ai des Delphiniens aux nations unis, et de la Sardine aussi tant qu’a faire.
    Fou..

  • mais l’ami Claude, tu as oublié une toute petite chose : tu as peut-être parfois été responsable de la vie de Vincent quant il t’est arrivé de commander un de nos rouliers :-)

  • Et bien Claude, ces éclaircissements me donnent plus encore envie de vous rencontrer.

    On est bien d’accord sur le fait qu’il faudrait des heures.

    On est aussi d’accord sur le parachutage d’écolos de salon dans certaines assos environnementales (enfin « presque » d’accord, parce Jadot, moi, il me fait pas rire).

    Vous utilisez le mot « simplisme ». Peut-être est-ce pour qualifier la dualité binaire écolos - pêcheurs ou bien « gentils » pêcheurs artisanaux - « méchants » pêcheurs industriels.

    Mais peut-être est-ce pour caractériser autre chose. Vous me direz peut-être.

    J’ai plutôt envie d’employer le mot « équilibrisme ».

    Un seul exemple, celui auquel vous faites allusion : la pêche au thon tropical en océan Indien.

    Exemple typique de surpêche des thoniers français entre-autres, dénoncée par la Commission européenne (qui a même lancé une procédure d’infraction contre la France en 2021, à propos de la marge de tolérance des 10 % par espèces de poissons).

    Selon la présidence du Conseil de l’UE, la France a même œuvré pour adapter le droit européen à cette pratique illégale.

    On est ici au cœur de la politique des quotas pour la protection des stocks de thon albacore, espèce menacée dans l’océan Indien.

    Je trouve que c’est là une vraie prouesse d’équilibrisme du lobby français Orthongel, tentant de déstabiliser la politique européenne commune pour la pêche durable, alors que Macron n’hésitait pas à dire que « La pêche illicite est un fléau » en conclusion du Sommet mondial de l’océan la même année.

    (Et au passage, cela veut bien dire qu’il est facile de désobéir aux traités européens, contrairement à ce que notre président voudrait hypocritement nous faire croire...)

    Aujourd’hui, je n’ai plus que - bien humblement - la casquette de citoyen du monde.

    Comme beaucoup.

    Ça me rend particulièrement attentif à ce que la planète puisse fournir durablement à tous, et de manière raisonnable et raisonnée ses ressources.

    Ça me donne aussi le droit de questionner tout ce qui pourrait faire que cela n’advienne pas.

    Et donc le mot « demain » fait aussi du sens pour moi.

  • Ah Vincent
    Il va vraiment falloir que nous parlions pêche et, plus particulièrement des captures de thon sous DCP. Combien de baliseurs pour un thonier français ? Combien pour un espagnol ? Qui a fait les efforts ? qu’en dit Bruxelles ?

    J’en viens presque à être reconnaissant à Jean-Louis Borloo qui, dans un de ses moments de lucidité s’est attaqué au marché du thon en Méditerranée plutôt qu’aux pécheurs, avec d’excellents résultats sur la ressource.

    En cela il n’avait pas suivi « l’ambassadrice des océans » qui dans son pull marin boutonné à l’épaule ne songeait qu’à interdire la pêche au thon en méditerranée lors du Grenelle de la mer.

    Madame l’ambassadrice qui le soir, troquait son jean et son pull marin contre une robe fourreau après le passage d’un coiffeur privé à l’hôtel et s’engouffrait dans une voiture avec chauffeur (pas un taxi) pour rejoindre l’opéra.

    Vous comprendrez que j’attendrai un peu avant de condamner le chalut (tous les chaluts, grands ou petits, méchants ou gentils…) comme elle le préconise aujourd’hui.

    C’est oublier un peu vite que la pêche est une activité nourricière !

    En Loire, les Néo, bobos écolos locaux cherchent toujours un coupable à l’échouage de milliers de mulets au moment des marées d’équinoxe… (ça c’est juste pour dire bonsoir à Jean-Luc)
    Claude Huchet.

  • ah Claude, j’adore ton art de la litote :-)
    (et bonjour à Jean-Luc)

  • Je reste un peu étonné Claude que vous ne rebondissiez pas – puisque vous parlez de Bruxelles – sur cette procédure d’infraction qui court (toujours) contre la France sur une accusation de surpêche au thon tropical.

    Peut-être est-ce parce que le cas d’Anne-France Marie MATTLET met certains lobbys de la pêche industrielle dans la délicatesse ?

    Ce ne sont pas les liens sur le net qui manquent, et ceux qui sont intéressés pourront se faire leur idée.

    Pour faire très rapide, ce transfuge responsable au sein de l’administration française des flottes pêchant le thon en Afrique (donc un agent d’état) a intégré le lobby thonier Orthongel, ce qui pourrait tomber sous le coup du délit de prise illégale d’intérêts.

    Ce cas a été signalé au procureur de la république par… BLOOM (je trouve qu’elle fait décidément bien le job), et par ANTICOR qui y apporte sa caution éthique et anticorruption.

    Pleins d’autres assos s’associent pour contrer cet énorme cadeau fait aux industriels de la (sur)pêche. Telle « Pleine mer ».

    J’espère que les griefs que vous ne manquerez pas de trouver contre les présidents de ces assos seront d’un autre ordre que vestimentaires ou capillaires. J’aime mieux discuter pêche durable que chiffons ;o)

    Mais le pire n’est pas là.

    Le lobby thonier ORTHONGEL a mis son transfuge venu du public « à disposition » d’un énorme lobby européen de la pêche industrielle : EUROPECHE

    La naïveté étant rarement du côté de ceux qui se bagarrent vraiment pour l’environnement, ils ont compris que l’objectif était multiple :

    1) obtenir une « marge de tolérance » sur les déclarations de captures permettant aux navires d’attraper dans certains cas jusqu’à près de 50% de poissons en plus (documenté notamment par l’eurodéputée Caroline ROOSE qui siège à la commission de la pêche au Parlement européen)

    2) avec l’obtention de cette marge, mettre enfin un terme à la procédure d’infraction contre la France

    3) par là même légaliser des années de complicité (depuis 2015) vis-à-vis des abus de son secteur thonier

    C’est un peu difficile d’imaginer que ces pratiques au seul bénéfice de la pêche industrielle, au service de quelques grosses industries, ne se font pas au détriment des populations locales et de leur souveraineté alimentaire.

    Et on pourrait penser quand même que ce n’est pas toujours joli-joli ce qui se passe avec les pêcheurs français (et espagnols) de thon en Afrique.

    Bon, comme je vais finir par emm… tout le monde avec mes commentaires incorrigiblement à rallonge, je vous laisse le soin de conclure cet échange Claude (du moins ici, et avant notre rencontre).

    Je voulais juste terminer en précisant que je ne suis pas comme vous un expert du monde de la pêche.

    Cela d’invalide pas pour autant mes arguments concernant les défis qu’aura à se coltiner la pêche française avant d’atteindre le niveau souhaité de responsabilité (à minima celui de l’UE).

    J’en veux pour preuve dans d’autres domaines, les arguments pas si ineptes que des citoyens lambda opposent à la doxa des « experts » de l’OTAN et que l’on tente de museler en traitant des poutinophiles, ou bien l’argumentaire pas si futile que d’autres citoyens lambda opposent à la parole divine des « experts » macronistes des retraites, « experts » qui n’ont de cesse de vouloir les (ré)éduquer à grands coups de « pédagogie » dans le fondement...

    (J’ai trouvé le mel du syndicat, pour à minima une belle poignée de mains lorientaise)

  • Bonsoir,
    Je vais, en effet, conclure rapidement et sans doute d’une façon que vous trouverez un peu lapidaire.
    Qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son et, bien trop souvent celui d’Elise Lucet…
    C’est justement sur la méconnaissance du monde maritime que jouent, bien trop souvent, les ONG ou associations que vous citez pour entrainer leurs adhérents dans leurs sillages. Adhérents bien souvent reconnaissables au fait qu’ils ne peuvent s’empêcher de dériver sur Macron, Poutine, Anticor l’OTAN etc.. Bref ! De tout un peu, au beaucoup, devrais-je dire.
    Comme disait Coluche « avoir des avis sur tout ou avoir surtout des avis »
    Mes détails « vestimentaires ou capillaires » n’avait pour but que de vous éclairer un peu sur la duplicité de certains grands défenseurs de la nature ou, puisque c’est à la mode, de la biodiversité.
    Je vois que mon allusion à la Côte d’Ivoire n’a pas retenu votre attention, c’est dommage ; Carla, le petit Nicolas et des dirigeants de certaines ONG aux grands desseins maritimes que vous admirez y ont pourtant mené grand train..
    Claude Huchet.

  • Pardon mais la biodiversité n’est pas une mode c’est une nécessité.
    L’autre jour j’étais chez Leclerc à Hennebont, en passant devant le rayon poissonnerie, j’observais les tas de poissons ou de crustacés disposé dans l’attente d’être vendu. Je me disais qu’en multipliant tous les tas disposé au même moment sur tous les étales de l’hexagone (uniquement..!) Il était impossible que tout soit vendu, mangé et digéré dans les 2 0u 3 jours à suivre respectant la limite de consommation. Alors au même instant de cette réflexion, j’étais triste, en colère, écœuré d’imaginer les tonnes de ces produits de le mer, finir à la poubelle, en moins pire, en farines animales... un génocide mondial organisé dans la plus vaste désorganisation planétaire car l’argent est roi et le profit doit être maximum car dans les pays riches il faut bien que le commerce de tous nos excès, notre surconsommation à outrance, nos maisons secondaires, nos vacances au soleil, nos beaux 4X4 (signe extérieur de richesse, à qui aura la plus grosse..) nos épargnes... bref, j’arrête de me/vous saper le moral. Pendant cette grande "foire fouille" jusqu’au plus profond des mers, aux 4 coins de la terre qui ne tourne plus rond, des "Pauvres Pêcheurs maintenant et à l’heure de notre mort.., !"
    Qui a inventé cette phrase déjà.. ?
    Pardon d’avoir été si tragique.
    Jean-Michel

  • Les vieux poissons ont disparu.
    Comme ces morues de 100 Kg capables de pondre plus de 10 millions d’œufs d’un seul coup. Cette disparition des vieux poissons a joué un rôle considérable dans la division par 5 des populations de poissons de fond, et parfois par 50 ou 100 pour les espèces les plus ciblées, depuis l’avènement de la pêche industrielle. Voilà pourquoi, dans nos océans, les pêcheurs trouvent des méduses là où il y avait des poissons.
    © KAMBOU SIA / AFP

  • Sea Shepherd France
    ·
    Nous sommes exclus du Groupe de Travail sur les captures de dauphins mis en place par l’Etat en raison du chantage exercé par les pêcheurs qui ont conditionné notre entrée dans le groupe au fait que nous arrêtions de nous rendre sur les zones de pêche. Seuls France Nature Environnement et la LPO sont acceptés. Quant à nous , nous ne cédons pas au chantage, dommage que l’Etat l’ait fait. Plus que jamais, nous sommes sur le terrain

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