Haïti : En Bref
2 commentairesAccueil haïtien : « A bas Sarkozy, à bas Préval »

Alors que les manifestants n’étaient pas encore au rendez-vous - l’horaire de M. Sarkozy avait manifestement été modifié pour les déjouer -, le président de la République française a reconnu que la France n’avait pas fait que de bonnes choses pour son ancienne colonie. Des milliers de manifestants ont convergé vers le Champ-de-Mars quelques minutes à peine après son départ pour dénoncer sa visite.
« Nicolas Sarkozy, l’esclavagisme et le colonialisme sont pires que la catastrophe du 12 janvier », pouvait-on lire sur certaines affiches.
« France, tu nous as fait du tort. Donne-nous notre argent », lisait-on ailleurs. .../...
Source : Cyberpresse 18 Fev 2010
Vos commentaires
# Le 21 février 2010 à 13:25, par Anita
http://cozop.com/bakchich/la_deband_aide_francaise
Il semble que l’ambassade de France ait décidé de réfugiés, à Hinches. La plupart des ressources de l’ambassade étaient mises à disposition de l’ « opération Hinches ». Jusqu’aux camions du contingent de l’armée française qui devaient initialement assurer la distribution des vivres débarqués du Siroco. Plus encore, dans les premières heures, l’ambassadeur, soucieux d’afficher sa générosité, a demandé à disposer d’une partie de ces vivres pour les acheminer vers le camp modèle de Hinches sous les yeux de la presse internationale. Or ces boites de conserve sont destinées aux habitants de Port-au-Prince, dont certains n’avaient presque rien mangé depuis huit jours. Dans le plateau central, en revanche, où se situe le camp, il serait possible d’acheter sur place de quoi nourrir les réfugiés, ce qui aurait également l’avantage de soutenir l’économie locale. Curieuse démarche, donc, pour les services de coopération de l’ambassade de France, qui répètent à qui veut bien l’entendre que l’aide doit parvenir en priorité « aux populations qui en ont besoin ».
# Le 24 février 2010 à 15:32, par pépélo
magouille gouvernementale, comme d’hab, c’est toujours les plus démunis qui trinquent, et qui ne ramassent que les miettes