Festival : Réunion de debriefing
Avant la fin des derniers rangements et départs de matériels (18 passages de camions), l’équipe du Fifig se réunit pour faire quelques commentaires à chaud.
Sans surprise, le président redit sa satisfaction d’avoir vu la fréquentation optimale des salles et des concerts (pour ceux-ci, principalement le mercredi et le samedi)
Il souligne la difficulté qu’il y a eu à prévoir les engagements financiers avec des subventions et sponsoring en baisse l’année dernière.
Il rappelle que les festivals équivalents sur le continent ont un budget double du nôtre et sans avoir à prévoir les dépenses supplémentaires occasionnées par l’insularité.
(Il n’est pas inutile de repréciser que notre festival est le seul à couvrir par ses fonds propres la majorité des frais de fonctionnement. Ailleurs, ces sont les subventions qui assurent la plus grande partie de ces charges).
Un des bénévoles tient à faire remarquer la très grande efficacité des services communaux cette année.
Certains n’oublient pas de dire que fréquentation en hausse implique obligatoirement une fatigue supplémentaire des bénévoles. Quelques uns d’entre eux ne respectent pas toutes les règles mais il est difficile de les réprimander. On s’interroge sur la nécessité de prospecter davantage dans les milieux professionnels, professionnels qui, tout en acceptant d’être bénévoles, seraient plus efficaces sur certains postes (montage/démontage des scènes, sono, éclairage, etc...).
Il est souligné le risque de voir se perdre la convivialité, signe distinctif de Groix, et qui est une des raisons de l’importance de la fréquentation.
Pour l’année prochaine, le projet de fêter la 10ème édition nécessite de bien calculer ses forces et ses moyens humains et financiers, sachant que davantage de bénévoles implique davantage d’hébergements.
La réflexion sur le sujet se poursuivra lors de la réunion du Conseil d’Administration, aux prochaines vacances de la Toussaint.
A l’intention de la questionneuse intriguée par ma présence parmi les bénévoles du Fifig :
Le statut de bénévole officielle m’a été conféré sans que je le demande
au bout des nombreuses années où j’ai fait la promotion et la couverture du Festival sur mon site.
La preuve pour les sceptiques : tapez Fifig sur google et regardez chez qui vous tombez.
Lorsque je fais (365/J par an) la revue de presse (francophone), je relève tous les articles qui me semblent intéressants sur la future île invitée. Je les envoie à Yann (pour les rares fois où il ne les a pas vus passer) et j’en mets des extraits sur mon blog.
Se sont ajoutés au fil des années mes offres d’aides aux copines du bureau : découpage et classement des articles de presse du mois d’août, préparation des badges etc...
Cela fait largement plus que les 4 heures journalières statutaires des 3j/1/2 officiels dont se contentent quelques bénévoles (je ne dirai pas où).
Je ne compte pas les heures où j’essaie de démonter (en privé comme en public) l’argumentation foireuse des opposants à ce Festival. Et des fois, ça marche (chez les intelligents) !