Festival International du Film Insulaire (3)
Du 19 au 23 août - Voir le Programme complet dans l’ "agenda d’Henri"
La mairie salue le travail du Fifig :-)
Ça fourmille dans les locaux de Port-Lay.
A J-6, l’équipe du FIFIG est en ébullition. Pendant que l’un réserve les hébergements des réalisateurs et techniciens, l’autre vérifie que les formats des films sélectionnés sont bien compatibles avec les supports de diffusion dans les salles de cinéma. Le président du festival s’attache à répondre aux nombreuses sollicitations des journalistes français et étrangers..., tout en confectionnant le socle en bois qui supportera le trophée… L’ouverture du festival est si proche !
C’est dans la bonne humeur et avec le sourire que les bénévoles du FIFIG peaufinent les derniers préparatifs de cette 15ème édition qui va se dérouler 5 jours, du 19 au 23 août.
15000 festivaliers vont se retrouver sur le merveilleux site de Port-Lay. Malgré une baisse des financements, l’équipe a concocté un programme exceptionnel sur les Philippines avec comme d’habitude une cinquantaine de films, de courts métrages, des documentaires, mais aussi des concerts, des tables rondes, des expos et cette année, pour la première fois un artiste peintre sera en résidence. Ce sera Jef Cablog, peintre philippin qui exposera ses œuvres dont l’une d’entre elles illustre l’affiche du festival.
Mais le FIFIG c’est aussi tout une logistique incroyable gérée par 120 bénévoles dévoués : des locaux à entretenir, 3000 repas à servir, des stands à tenir, des entrepôts convertis en véritable salle de spectacle....
Rappelons que le FIFIG est la plus grande manifestation des îles du Ponant, le premier festival de cinéma du Morbihan qui tire sa réputation de la qualité de sa programmation. « C’est un festival reconnu, notamment dans les festivals alternatifs, qui veut rester populaire et accessible au grand public », explique une bénévole. Il y a d’ailleurs un jury jeunes et des animations sur l’éducation à l’image en lien avec les collèges de Groix et Belle-île.
Le FIFIG c’est aussi des retombées économiques pour Groix puisque 95 % des dépenses sont réalisées sur l’île : « la culture constitue une vraie valeur ajoutée pour notre île ».
