Éoliennes : des pêcheurs s’inquiètent
Publié le 14 octobre 2022 à 12:54David Le Quintrec, qui pêche depuis des années sur la zone d’ancrage prévue : "(La zone choisie) est au-dessus d’un banc de roche où travaillent en majorité les fileyeurs. À Lorient, nous sommes quatre cinq bateaux à travailler là, il y en a aussi du Finistère et de l’île d’Yeu. Les éoliennes ont été implantées là car nous sommes minoritaires par rapport aux chalutiers.
O. CLÉRO. Ouest-France 13/10/22
Vos commentaires
# Le 14 octobre 2022 à 12:58, par Anita
S’il y avait une raison qui aurait pu m’inciter à rejoindre le mouvement de demande de recul de la localisation (quand il en était encore temps !), c’est bien le soutien aux pêcheurs car on peut compter sur "le Comité des pêches lorientais" pour s’agenouiller devant le gouvernement :-(
# Le 14 octobre 2022 à 16:35, par Olivier
Encore que l’agenouillement soit une posture encore un peu digne...
# Le 16 octobre 2022 à 00:20, par Franck Louis Le Gurun
Aux imbéciles qui ne veulent pas savoir,
Aux inentendues qui ne veulent pas entendre,
A ceux qui pensent, sans mémoire.
La Bretagne est redevable d’électricité, elle fait partie, d’ailleurs, entièrement, pour Cet Hiver ci, des Zones de Coupure.
Depuis des années et des années, a été demandé, à chaque fois, le moins pire de l’emprise. Ce dossier aboutira quand Mr Le Quintrec sera à la retraite. "Et mes enfants ?" Ils peuvent revenir à la voile, couper le compteur d’électricité, se passer de moteur et d’internet. Allez vous promener dans les champs du Golfe de Guinée ou du Mexique, en mer du Nord, ou partout se promènent des tuyaux, juste pour faire avancer votre bateau.
Un arrêt sur la zone, une possibilité de non utilisation des fonds, en limite Natura 2000. La PAC agricole, le fait de jeter des milliers de tonnes de poissons à la benne. Posez vous la question ? La zone est préempté, de façon ministériel. Il ne reste qu’alors, de changer d’apparaux.
Sans vouloir faire de mauvaises phrases,
Ni être désobligeant,
Et pour paraphraser Brassens,
En Janvier 2023 se tiens encore des concertations.
Franck Louis Le Gurun